L'analphabète n'a pas appris à lire et à écrire dans sa langue, pour la simple raison que, bien souvent, il n'est pas allé à l'école. L'illettré, lui, a été scolarisé mais cet apprentissage n'a pas conduit à la maîtrise de la lecture et de l'écriture ou bien cette maîtrise a été perdue.
Analphabète = qui ne sait ni lire ni écrire. Illettré = qui, bien qu'ayant été scolarisé, est incapable de maîtriser la lecture et/ou l'écriture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
L'analphabétisme désigne l'état d'une personne analphabète. Il se distingue de l'illettrisme qui est la situation de ceux à qui l'on a appris à lire et à écrire, mais qui n'en maîtrisent pas l'usage.
Tout d'abord, il convient de distinguer l'analphabétisme et l'illettrisme : alors que l'analphabète ne sait ni lire ni écrire par manque d'éducation scolaire, l'illettré a suivi une formation scolaire en France (ou en français).
Analphabète = qui ne sait ni lire ni écrire. Illettré = qui est incapable de maîtriser la lecture d'un texte simple.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
L'enfant dyslexique commet des erreurs de précision lors de la lecture, confond des lettres ou des syllabes, et éprouve de la difficulté à décoder des mots et la ponctuation.
L'illettrisme engendre un handicap aussi bien dans ses aspects pratiques que dans ses conséquences en termes de stigmatisation. Cependant, cela ne doit pas faire oublier la dimension des ressources mises en œuvre par les individus concernés.
Comment devient-on illettré ? ALAIN BENTOLILA. Le couloir de l'illettrisme, dans lequel certains se retrouvent enfermés très tôt, commence dès la maternelle, avec une inégalité très forte sur le plan du vocabulaire. A l'entrée au CP, les moins avancés culminent à 220 mots connus, quand d'autres dépassent les 1 300.
L'illettrisme touche majoritairement des hommes (60,5 %), des personnes de plus de 45 ans (à 53 %, mais aussi 4,6 % des 16-25 ans), vivant éloignées des grands centres urbains (26 % en zones rurales, 22,5 % dans des villes de moins de 20 000 habitants, 10 % dans des quartiers couverts par la politique de la ville).
ignorante. Personne inculte. Personne qui n'est pas informée, qui n'a pas connaissance de quelque chose.
analphabète (adj.) 1. qui ne sait ni lire ni écrire.
Selon un rapport du ministère de l'Éducation Nationale sur l'illettrisme, en France, 5% de jeunes ne savent ni lire ni écrire. Une situation qui perdure depuis des années. En France, 5% des jeunes sont illettrés.
(Personne) qui n'a pas de lettres, de culture littéraire. Anton. cultivé, lettré.
Synonyme : ignare, ignorant, incompétent, inculte, nul. Contraire : cultivé, éclairé, érudit, évolué, fort, lettré, savant.
État de quelqu'un qui ne sait ni lire ni écrire ; ensemble des analphabètes d'un pays ; situation de ce pays au regard du nombre d'analphabètes.
Aider à renouer avec les savoirs de base
Dans toutes les régions, des organismes proposent des formations spécifiques aux personnes qui ne maîtrisent pas, bien qu'elles aient été scolarisées, les compétences de base en lecture, écriture et calcul. C'est le cas de l'association La Boîte aux lettres, à Alençon.
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
Si, à l'échelle mondiale, le niveau d'instruction a globalement progressé, il présente encore de considérables disparités selon les pays. Ainsi il reste encore 950 160 millions d'adultes illettrés dans le monde, dont la moitié vit en Asie, essentiellement en Inde, en Chine, au Pakistan et au Bangladesh.
On parle d'illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.
Un passé scolaire douloureux, des situations de rupture, de difficultés familiales, professionnelles, sociales, des situations de travail où le recours à l'écrit n'est pas nécessaire. Un effritement des compétences de base lorsqu'elles ne sont pas utilisées, pratiquées, des problèmes de santé…
Parmi les principales conséquences de l'illettrisme :
les difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, ... les difficultés à accéder à l'information à construire de nouvelles connaissances. les difficultés à accéder à l'emploi. les difficultés à participer à la vie sociale.
L'expression « troubles spécifiques du langage et des apprentissages » regroupe les troubles en DYS : dyslexie, dyspraxie, dysphasie, ainsi que certaines manifestations induites de ces troubles comme la dyscalculie, la dysgraphie ou la dysorthographie. Les troubles de l'attention font aussi partie de cet ensemble.
Les enfants concernés ont des difficultés motrices, notamment pour planifier, programmer et coordonner des gestes complexes. Ils ne peuvent pas automatiser un certain nombre de gestes volontaires, notamment l'écriture (ce qui entraîne une dysgraphie).