Lorsque la motivation altruiste naît d'une souffrance d'autrui, il s'agit de compassion. Contrairement à l'empathie dans sa forme de résonance affective consciente, la compassion n'exige pas de ressentir la souffrance de l'autre.
L'empathie pour autrui a trois composantes : l'empathie émotionnelle (ou affective), l'empathie cognitive et l'empathie mature qui, lorsqu'elle est partagée avec autrui, devient réciproque.
Le trouble de la personnalité antisociale se définit par une incapacité à ressentir de l'empathie et plus précisément à percevoir et à comprendre les émotions des autres. Les personnes présentant ce trouble réagissent également de manière impulsive, sans se soucier des conséquences de leurs actions.
Une personne qui a de l'empathie est parfois appelée "empathe". Il s'agit d'une personne très sensible aux émotions des autres. Les personnes empathiques sont en effet capables de se mettre à la place des autres et de ressentir leurs besoins. Les empathes sont donc des individus dotés du don d'empathie.
En quoi cette distinction est-elle pertinente? Elle marque des rapports différents à autrui et à soi-même. Alors que l'empathie fonctionne comme un simple miroir des émotions d'autrui, la compassion implique un sentiment de bienveillance, avec la volonté d'aider la personne qui souffre.
Le principal antonyme de empathie est insensibilité , qui désigne l'état de quelqu'un qui n'a pas de sensibilité morale, qui ne ressent pas ou peu d'émotions.
Les émotions primaires (ou dites « de ba- se») peuvent être observées chez la plu- part des vertébrés. Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
Dans le langage courant et la documentation, on qualifie le terme « empathe » comme un don, le don de l'empathie. Chez certaines personnes, ce don est inné : elles sont très sensibles et elles ont toujours ressenti autrui.
L'empathie est une qualité humaine, ce n'est pas une technique. Être empathique, c'est avant tout aimer les autres, avoir de la considération pour autrui. S'intéresser à l'autre, chercher à le comprendre : c'est pénétrer ses schémas de pensée et ses modes de fonctionnement.
Les confondre revient à mélanger un moyen et un résultat.
Au sein d'une organisation humaine, quelle qu'elle soit, la bienveillance n'est qu'un des nombreux effets d'une attitude empathique envers autrui. Toutes deux ont cependant un point commun. À l'instar de la bienveillance, l'empathie ne se décrète pas.
Difficultés pour communiquer ses sentiments
La première caractéristique de l'alexithymie réside dans la difficulté à pouvoir communiquer ses sentiments aux autres. L'alexithymique est incapable d'exprimer ses émotions verbalement.
Le quotient empathique (EQ) est un questionnaire de 40 questions dans sa version courte. Il a été conçu pour mesurer le niveau d'empathie de personnes adultes. Il a été développé par Simon Baron-Cohen de l'université de Cambridge.
La caractéristique principale de ce trouble est un excès d'estime de soi. Plus précisément, un individu présentant une personnalité narcissique a le sentiment d'être quelqu'un d'unique qui doit être constamment admiré par les autres. Il a tendance à tout ramener à lui, sans jamais s'intéresser à ce que font les autres.
L'empathie est une attitude et un pas importants, une amorce utile, mais pas toujours suffisante. L'empathie trouve aussi ses limites par le fait que très souvent, plus ou moins consciemment, nous avons une empathie à géométrie variable. En effet, nous n'accordons pas la même attention à nos différents interlocuteurs.
L'empathie transmet une énergie vitale entre les personnes. Elle interagit non seulement avec autrui mais aussi sur l'estime de soi.
On peut dire que l'empathie est synonyme de compréhension en termes de relations humaines, interpersonnelles. Si vous manquez d'empathie, vous ne parviendrez pas à comprendre les joies et souffrances, les actes, les dires, les pensées, les choix et décisions d'autrui.
Pour un empathe, c'est automatique, incontrôlable et très souvent déroutant. Ces personnes absorbent les émotions des autres avec une telle rapidité et une telle facilité qu'elles ne savent pas toujours à quoi s'en tenir.
Rechercher des signes d'empathie. Tu devines les sentiments des autres sans effort. Une personne empathique sait ce que ressent une autre, indépendamment de son attitude extérieure. La personne peut être souriante, mais tu sens très bien qu'elle semble être anxieuse ou déprimée.
La personne habile au niveau de l'empathie, par conséquent, est celle qui est capable de se mettre à la place de l'autre et qui sait comment l'accompagner dans ce processus, sans lui faire de mal et sans agir comme un miroir qui amplifierait la douleur. Parfois, comprendre ne suffit pas : il faut savoir AGIR.
Ce qui peut les laisser penser que s'ils sont hypersensibles, ils ont forcément une intelligence cognitive supérieure à la moyenne. Ce n'est pas le cas. Cependant, il n'y a aucune raison de s'en apitoyer. Car avoir un quotient intellectuel supérieur à la moyenne ne garantit aucunement le bonheur.
Les empathes auront d'abord besoin de connaître (véritablement) leur partenaire, de saisir sa manière de pensée et de se penser au monde. Mais ils se sentent aussi obligés de vous aider, soit à guérir, soit à simplement évoluer. Ils seront prêts à s'asseoir à côté de vous et à écouter votre histoire.
Ainsi, la haine est un sentiment attisé par la colère (émotion), l'admiration est un sentiment nourri par la joie (émotion), l'amour est un sentiment engendré par beaucoup d'émotions différentes (l'attachement, la tendresse, le désir…).
Les troubles de l'humeur sont des troubles mentaux impliquant des troubles émotionnels consistant en de longues périodes d'excessive tristesse (dépression) ou d'excessive gaieté ou exaltation (manie), ou les deux.
Le stress, anglicisme signifiant "tension" issu du latin stringere ("mise en tension") n'est pas une émotion ni un sentiment mais une réaction biologique et psychique, spontanée, naturelle, en cascade, de l'organisme face à son environnement.