Action, manière de ponctuer, de marquer les divisions d'un texte, les phrases d'exclamations, de gestes. 2. Système de signes graphiques servant à marquer les pauses entre phrases ou éléments de phrases, à noter certains rapports syntaxiques, à traduire certaines nuances affectives. 3.
La ponctuation accompagne l'agencement des mots, des groupes de mots et des phrases en marquant leur rôle respectif dans l'ensemble du texte. Ainsi la virgule, par exemple, n'est pas qu'affaire de respiration; l'endroit où une pause est appropriée correspond le plus souvent à une division syntaxique du texte.
La ponctuation rythme la phrase, suggère les intonations, traduit les nuances de la pensée et facilite la lecture. Elle n'a cependant pas qu'une valeur mélodique : elle répond de fait autant à un besoin de logique qu'à un besoin de rythme.
Ainsi, selon Le bon usage de Grevisse, les signes de ponctuation sont : le point (.), le point d'interrogation (?), le point d'exclamation (!), la virgule (,), le point-virgule (;), le deux-points (:), les points de suspension (…), les parenthèses ( ), les crochets [ ], les guillemets « », le tiret (—) et la barre ...
Le point-virgule sépare, dans une phrase, des propositions liées par le sens. Il est suivi d'une minuscule. Ex. : Nous nous voyons très souvent ; en fait, nous sommes inséparables. On utilise un point-virgule quand on poursuit une idée, une description.
La ponctuation précise le sens de la phrase. Elle sert à fixer les rapports entre les propositions et les idées. D'autre part, elle sert à marquer, à l'aide de signes, les pauses et les inflexions de la voix dans la lecture.
Les deux points séparent toujours des éléments qui sont unis par un lien logique étroit. Ce signe est également appelé les deux-points, le double point et, plus particulièrement dans la langue de la typographie, le deux-points.
La virgule, signe de ponctuation marquant une pause légère, figure peu dans les phrases qui respectent l'ordre normal des mots : sujet, verbe, complément direct, complément indirect, complément circonstanciel. C'est ainsi qu'elle ne sépare pas en principe le verbe de son sujet ni le verbe de son complément.
La façon de ponctuer change radicalement le sens de la phrase. Si une seule virgule est placée après "m'a dit" - La professeure m'a dit, cet élève est un âne. Cela signifie que la professeure a dit : "cet élève est un âne". Si deux virgules encadrent "m'a dit cet élève" - La professeure, m'a dit cet élève, est un âne.
Lorsqu'il accompagne un titre de civilité ou un prénom, bonjour peut aussi être immédiatement suivi d'une virgule. La formule se termine alors par un point, car elle est considérée comme une phrase averbale. Il est toutefois admis d'omettre cette virgule dans l'appel d'un courriel. Bonjour, Monsieur.
La phrase déclarative correspond au modèle de la phrase de base tandis que la phrase interrogative, la phrase exclamative et la phrase impérative sont des phrases transformées. Plus précisément, elles sont le résultat de la transformation du type déclaratif de cette phrase de base.
On place le point d'exclamation après un mot, une locution ou une phrase exprimant un sentiment tel que la joie, la surprise, l'indignation, l'étonnement, l'ironie, etc.
Les formes de phrases. Les phrases sont ainsi classées par types (déclarative, interrogative, exclamative, injonctive), mais elles peuvent aussi prendre différentes formes : l'affirmation/la négation, la voix active/la voix passive, la forme personnelle/la forme impersonnelle et la forme neutre/la forme emphatique.
On ne place habituellement pas une virgule avant les coordonnants et, ou et ni. On le fait seulement lorsqu'ils coordonnent plus de deux éléments. Nous n'avons ni averti les policiers ni les pompiers. Béatrice ne peut ni parler, ni manger, ni bouger.
Le point-virgule marque une pause plus importante et plus longue que la virgule lors de la lecture. L'intonation est marquée, autant que le point en fin de phrase. Il est encadré d'une espace entre le mot qui le précède et le mot qui le suit.
Le point d'exclamation (« ! ») sert à exprimer un sentiment, comme la joie, l'étonnement, la crainte, l'admiration, l'indignation, l'ironie, le chagrin, la douleur, etc. Il accompagne habituellement un cri, une injure, une interjection, une apostrophe, un ordre, une imploration, etc.
Le point-virgule permet de séparer des propositions indépendantes qui ont néanmoins une relation logique entre elles. Il n'y a pas de majuscule après le point-virgule. La pause à l'oral est moins marquée qu'avec le point.
En général, la ou les répliques sont encadrées par des guillemets. Une réplique est selon le cas : – annoncée par une proposition contenant un verbe de parole ; elle est alors précédée d'un deux-points ; Ex. : Elle demanda timidement : « Savez-vous où se trouve la maison des Villeneuve ? »
La virgule, signe de ponctuation marquant une pause légère, figure peu dans les phrases qui respectent l'ordre normal des mots : sujet, verbe, complément direct, complément indirect, complément circonstanciel. C'est ainsi qu'elle ne sépare pas en principe le verbe de son sujet ni le verbe de son complément.
Une phrase simple exprime une seule idée. Elle comprend toujours au moins deux éléments (sujet et verbe), et parfois trois (sujet, verbe et complément). Le sujet est la personne ou la chose qui fait l'action : Les députés voteront la loi.
Les points de suspension vont par trois, sans espace entre chaque point. Il n'y a pas d'espacement avant ce signe, mais un espacement après, sauf s'il est suivi d'une virgule, d'un point d'interrogation ou d'un point d'exclamation.
Nous avons constaté que les signes de ponctuation sont rattachés à trois plans linguistiques : la virgule, le point-virgule et les deux-points font partie des procédés de la syntaxe constructive; la syntaxe communicative, pour exprimer la valeur informative d'un segment, possède ses moyens à elle qui sont les tirets, ...
toute marque pouvant donner une information quant au lieu, à la distance, etc.