Selon la légende, Molière serait mort sur scène en jouant "Le malade imaginaire", le 17 février 1673. Le costume qu'il aurait porté pour son rôle était de couleur verte. Depuis, cette couleur est bannie des théâtres.
A chaque pays sa superstition, car si le vert a la réputation de porter malheur en France, en Italie il s'agit du violet, en Angleterre, du vert et du bleu et en Espagne du jaune. Une superstition pourvue de plusieurs origines.
Interdiction de porter du vert
Dans la tradition théâtrale française, le vert est une couleur maléfique. Une croyance qu'on comprend mieux quand on connaît son origine : à la Renaissance, les tissus verts étaient teints à l'aide d'une substance toxique, l'oxyde de cuivre.
Côté couleur, c'était magnifique, mais ce pigment est instable, corrosif. Il contamine les couleurs voisines et le support sur lequel il est posé… et surtout, c'est un poison extrêmement violent. Pour les comédiens, porter un vêtement vert était donc très dangereux…
Les couleurs chaudes et les couleurs froides
Si, sur une scène de théâtre, l'éclairage est bleuté, voir violet, le spectateur aura l'impression que la scène qui suivra sera triste ou que cela représentera la mort de quelqu'un.
La couleur rouge revient au XIXe siècle dans les années 1820 / 1830 une fois le souvenir des massacres estompés. Cela coïncide avec les débuts du romantisme, où les décors de théâtre vont devenir plus importants encore. On veut alors leur donner une teinte « historique ». Le rouge va mettre en valeur la scène.
Le vert : la couleur de l'espoir.
Un pantalon à plis, un trench-coat, des manches retroussées, un foulard en soie et des talons hauts conviendront parfaitement pour une tenue de théâtre élégante. Conseil de notre styliste : Si vous avez de larges mollets, optez pour des chaussures à talons carrés.
Le douze étant dans sa symbolique, un nombre parfait, symbole de l'unité du théâtre.
LES BAIGNOIRES
Ces loges, légèrement surélevées, sont situées sur les côtés de la salle. Là encore, le spectateur ne pourra pas avoir une vue d'ensemble. Assis trop près de la scène, il aura des difficultés à apprécier la chorégraphie synchronisée du corps de ballet.
Le vert, symbole de fortune
Le vert n'a pas qu'une mauvaise réputation, il est aussi parfois attribué au destin, à la chance, surtout dans les jeux.
Le jaune, couleur du doute, avec Michel Pastoureau.
JAUNE. À regret, elle est la moins appréciée, et des adultes, et des enfants. Pourtant, voilà une couleur tonique et chaude qui facilite grandement la concentration… et le jaune se mélange très bien avec de multiples teintes.
Et le blanc ? Comme le prouve chaque arc-en-ciel, le noir ne fait pas partie du spectre visible des couleurs. Toutes les autres couleurs sont des reflets de la lumière, sauf le noir.
Le vert, c'est la couleur de Satan, du diable, des ennemis de la chrétienté, des êtres étranges : fées, sorcières, lutins, génies des bois et des eaux.
Expressions : Être rouge de honte = Être honteux. Voir rouge = Avoir un violent accès de colère. La couleur de l'espoir mais aussi de l'instabilité.
Couleurs et émotions
(Ici les personnages de Vice-Versa sont associés à des sentiments: Joie (jaune et bleue), Tristesse (bleue), Peur (violet), Dégoût (verte).
Poulailler ou Paradis
Dernier étage d'une salle de théâtre, au-dessus des loges et des balcons. Il porte ce nom à cause du grillage qui empêchait les spectateurs de lancer leur nourriture en réaction à la qualité du spectacle ! Cette partie du théâtre est la moins chère du fait de l'éloignement avec la scène.
Le but de ces installations, érigées à l'initiative de Joseph Staline et de Nikita Khrouchtchev, était officiellement de « protéger les populations du camp socialiste de l'influence de l'impérialisme capitaliste et du fascisme » mais concrètement ils ont servi à empêcher la fuite des populations de l'est vers l'ouest.
Le rideau de fer disparait définitivement en 1991 après la chute du Mur du Berlin et la fin des régimes communistes de l'Europe de l'Est.
Régentant une bonne part du langage théâtral de l'époque, elles sont caractéristiques de ce qu'on appela plus tard le théâtre classique. Elles sont introduites en 1634 dans le chef-d'œuvre de Jean de Mairet, Sophonisbe.
Scène : Les scènes sont les plus petites divisions de la structure classique. Traditionnellement, une scène commence et se termine à chaque entrée et sortie d'un personnage.
La catharsis est alors, selon les auteurs, pensée soit comme une « purgation », soit comme une « purification ». Traduit par « purgation », le mot fait référence à la façon dont l'âme est débarrassée de ses émotions excessives par le spectacle.