La plaie infectée : définition. Il existe des variantes de l'échelle colorimétrique qui correspondent à des phases différentes de l'évolution de la plaie. La couleur verte correspond à l'infection de la plaie. L'infection résulte d'interactions dynamiques entre un hôte, un germe pathogène potentiel et l'environnement.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Si la plaie présente des signes d'infection (rougeur, chaleur, douleur). Si la plaie ne cicatrise pas au bout de deux semaines. Si la plaie ne présente pas de caractère grave. Si 15 ou 112 est indiqué, appelez immédiatement le service d'aide médicale d'urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112.
Une plaie fibrineuse, également appelée plaie jaune, est une plaie recouverte de tissu jaunâtre plus ou moins adhérent et visqueux. La définition médicale de la fibrine est la suivante : la fibrine est une protéine fibreuse qui n'est pas présente à l'état naturel dans le corps.
Une plaie peut présenter de la fibrine. Elle ressemble à des filaments blancs ou jaunâtres. La fibrine favorise le processus de reconstruction des tissus. Cependant, un excès de fibrine au niveau de la plaie peut retarder le processus de cicatrisation.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.
Qu'est-ce qu'un exsudat ? Il s'agit d'une substance liquide le plus souvent jaune pâle présente dans la plaie durant le processus de guérison. Sa composition est proche de celle du plasma sanguin (eau, protéines, électrolytes, leucocytes, enzymes protéolytiques, mais aussi facteurs de croissances et déchets).
Sécher la plaie en tamponnant doucement avec une compresse stérile puis appliquer une solution antiseptique soit en spray soit à l'aide d'une compresse stérile pour désinfecter. La quantité d'exsudat est un facteur significatif à prendre en compte dans le processus de cicatrisation d'une plaie.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Vous pouvez aussi nettoyer la plaie avec du sérum physiologique. Désinfectez la plaie. Désinfectez la plaie du centre vers l'extérieur, avec une compresse et un antiseptique (ex. : solution à base de chlorhexidine, eau oxygénée) pour éviter le développement de bactéries.
Après l'écoulement qui dure plus ou moins longtemps selon la gravité de la plaie et sa localisation, la plaie devient rouge. Cela fait partie de la première étape de cicatrisation que l'on nomme la phase inflammatoire. Avoir une cicatrice qui devient rouge est donc tout à fait normal à ce stade.
Le pus est plus ou moins épais et grumeleux. Il est susceptible de former un abcès dans une cavité ou dans un tissu, et peut aussi être présent dans un mucopus (exsudat abondant contenant du pus), lors d'une rhinorrhée (écoulement avec infection des voies respiratoires), par exemple.
La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins.
L'exsudat (ou les exsudats) est un terme très général donné à l'ensemble des fluides produits par les plaies aiguës ou chroniques une fois la phase hémostatique terminée. Il s'agit d'un liquide qui a suinté des vaisseaux sanguins durant la phase inflammatoire, lorsque la perméabilité de ces derniers augmente.
Plaie verte : En fonction des cas: Recouverte de sécrétions purulentes parfois nauséabondes et entourée d'un halo inflammable (rouge, chaud, douloureux) -> Infectée. Recouverte de sérosités claires plus ou moins épaisses, s'il s'agit de sérum, lymphe ou fibrine -> Exsudative.
Une plaie à la jambe qui ne cicatrise pas ? Il s'agit peut-être d'une plaie variqueuse, autrement dit d'un ulcère variqueux. Elle survient au dernier stade de l'évolution d'une insuffisance veineuse chronique secondaire à des varices ou à des séquelles de phlébite.
Sur une plaie ouverte ou des éraflures :
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau. On utilise plutôt la chlorhexidine (Biseptine) le dakin ou le mercryl en solution aqueuse ou en compresses imprégnées.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Le traitement antibiotique prophylactique initial est en général oral, basé sur la sensibilité des germes les plus fréquents précités. L'amoxicilline-acide clavulanique est l'antibiotique de choix lorsqu'il n'y a pas d'allergie connue à la pénicilline.
Le vinaigre est un antiseptique doux.
Néanmoins, il convient bien pour désinfecter les plaies superficielles, d'autant qu'il calme l'irritation locale. On peut augmenter son efficacité en y faisant macérer des plantes antiseptiques (ail, clou de girofle, genièvre, menthe, lavande, romarin, sauge, thym).