C'est l'abus du droit d'ester en Justice (2ème Civ, 6 mars 2003. BICC n°581 du 15 juillet 2003). Celui qui agit en justice de manière dilatoire ou abusive peut être condamné à une amende civile d'un maximum de 3 000 euros, sans préjudice des dommages-intérêts qui seraient réclamés.
La résistance abusive constitue le fait pour un débiteur de refuser avec persistance d'exécuter une obligation, ce qui permet au créancier de solliciter du juge de l'exécution des dommages et intérêts (article L121-3 du code des procédures civiles d'exécution).
L'abus de droit doit nécessairement causer un préjudice à autrui. Ce préjudice peut être matériel, moral ou juridique. Il doit être direct et certain pour être considéré comme un élément constitutif de l'abus de droit. Le préjudice causé doit être évalué au regard de la situation et des circonstances de chaque affaire.
Les critères permettant de reconnaître la procédure abusive sont essentiellement jurisprudentiels, compte tenu de la variété des procès. Ainsi, de manière générale, on retiendra que l'exercice d'une action en justice ne dégénère en abus qu'à la seule condition de démontrer l'acte de « malice » ou de mauvaise foi (Cass.
- La demande conserve les droits du demandeur. Elle entraîne interruption des délais de prescription et des délais de forclusion. L'effet interruptif se produit à la date de la citation, quelle qu'en soit la forme, et avant même qu'elle ait été portée à la connaissance du débiteur (Cass. Civ.
L'action en justice est soumise au respect de conditions de procédure telles l'existence de droit, intérêt et qualité à agir comme conditions de recevabilité. Le code de procédure civile prévoit une condition préalable de validité à toute action judiciaire : la recevabilité de la demande en justice.
En effet, l'acte juridique entraine la création de prérogatives (des droits subjectifs) dont peuvent se prévaloir les sujets de droit, personne physique ou personne morale, leur permettant ainsi de faire ou d'exiger quelque chose.
S'adresser directement au tribunal correctionnel si vous connaissez l'auteur des faits. Vous pouvez demander des dommages et intérêts au juge pour réparer le préjudice subi en vous constituant partie civile pour fausses accusations ; Demander l'ouverture d'une enquête par lettre recommandée au juge d'instruction.
Vous pouvez demander une indemnisation lors d'un procès pénal, si le responsable du dommage a commis une infraction. C'est la constitution de partie civile. Vous devez présenter au tribunal une demande destinée à indemniser l'ensemble des préjudices que vous avez subis.
A la vérité, on considère qu'un recours est abusif dans le cas où est caractérisé, de la part de l'auteur du recours, une intention malicieuse, une mauvaise foi, ou l'existence d'une erreur grossière équipollente au dol [7].
L'infraction est un délit incriminé par l'article 432-6 du code pénal, l'auteur encourt une peine de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Lorsque l'employeur pose un acte qui ne va pas dans l'intérêt de l'entreprise mais a pour seul objectif de nuire à l'emploi du salarié (comme une sanction disciplinaire gratuite), cet acte pourra être considéré comme un abus de pouvoir.
La sanction privilégiée de l'abus de majorité est l'annulation de la décision collective.
Lors d'une poursuite judiciaire, la demande introductive d'instance est l'acte de procédure qui introduit l'instance. Elle doit alléguer les faits que l'on souhaite mettre en preuve et comprendre les conclusions recherchées telles que la condamnation à des dommages et intérêts ou la résiliation du contrat de bail.
la victime qui n'a pas pu se constituer partie civile avant le prononcé du jugement peut faire une action devant le tribunal judiciaire. Elle peut aussi saisir la Commission d'indemnisation des victimes (Civi) ou le Service d'aide au recouvrement des victimes d'infractions (Sarvi).
Toutefois, il incombe au juge de trancher sur le montant des dommages-intérêts. Celui-ci est également libre d'accepter ou non la demande de la victime.
La victime est un particulier qui a obtenu une décision du juge pénal lui accordant des dommages-intérêts et, éventuellement, le remboursement de tout ou partie des frais du procès.
Le fait de déposer une plainte est un acte lourd de conséquences. Il est donc possible de faire, dans un premier temps, une main courante. Elle notifiera les éléments de violences sans que l'enregistrement de ces derniers conduise à une procédure judiciaire et pénale.
Et si l'élu mis en cause bénéficie au final d'un non-lieu, d'une relaxe ou d'un acquittement, et qu'il convainc de plus la justice qu'il y a de la mauvaise foi dans tout ou partie de votre plainte, vous pouvez être condamné. La peine encourue peut aller jusqu'à 5 ans de prison et 45 000 € d'amendes.
Lorsque vous voulez prouver un fait, une situation, vous pouvez apporter la preuve par tout moyen (SMS, courriers électroniques, captures d'écran, photographies...). Vous pouvez par exemple prendre une photo d'un SMS, puis la faire constater par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice).
L'article 1348 du Code civil autorise le recours aux preuves imparfaites pour apporter la preuve d'un fait juridique. Sont des preuves imparfaites le témoignage, les présomptions, le serment supplétoire, les écrits non signés, l'aveu extrajudiciaire et le commencement de preuve par écrit.
Ces preuves sont l'écrit, l'aveu judiciaire et le serment décisoire. Ces procédés de preuve parfaits sont admissibles en toute matière et lient le juge, qui doit en tirer les conséquences.