Privées d'oxygène, les cellules musculaires du cœur meurent rapidement sur une zone plus ou moins étendue. Cela entraîne des problèmes de contraction du muscle cardiaque (le myocarde), se manifestant par des troubles du rythme, une insuffisance cardiaque, voire l'arrêt du cœur.
Quelle est la capacité du cœur à se régénérer après un infarctus ? Et comment l'améliorer ? Des modèles mathématiques contribuent à l'étudier, avec l'aide inattendue d'essais nucléaires… Notre cœur bat 100 000 fois par jour, soit près de 3 milliards de fois sans faillir au cours d'une vie humaine.
C'est une maladie potentiellement grave mais des progrès majeurs ont été faits dans la prise en charge de la crise cardiaque : aujourd'hui, 96 % des personnes qui font un infarctus survivent au-delà d'un mois et 89 % survivent au-delà d'un an.
Les séquelles d'un infarctus sont toujours les mêmes.
En effet, plus elle dure et plus le muscle cardiaque va être lésé irrémédiablement, et donc plus il y a des risques d'insuffisance cardiaque par la suite.
Chaque année, en France, environ 100.000 personnes souffrent d'un infarctus. Grâce aux progrès dans la prise en charge médicale de ces accidents cardiaques, leur mortalité a été divisée par deux en dix ans. Actuellement, 87% des malades sont vivants au bout d'un an, et beaucoup ont repris une vie normale.
"Après un infarctus, l'avenir du malade est entre ses mains : arrêter de fumer, suivre son traitement, surveiller son alimentation, pratiquer une activité physique… sont des éléments essentiels pour vivre de belles années !" déclare le Pr. Daniel Thomas, cardiologue.
On peut effectivement avoir un deuxième infarctus. Si le premier n'a pas été très grand, on peut supporter d'avoir un deuxième infarctus. Mais à partir du troisième infarctus, cela peut commencer à détruire le cœur dans sa globalité. Le patient se trouve alors en insuffisance cardiaque.
Ces stents sont fabriqués dans une matière plastique particulière, l'acide polylactique, qui associe des propriétés de résistance et de souplesse pour pouvoir progresser dans les vaisseaux pathologiques. Surtout, le stent se résorbe progressivement, entre 3 et 5 ans.
Le cœur peut se régénérer tout seul (mais il faut l'aider)
Après un infarctus, quand les cellules du coeur ont souffert du manque d'oxygène, elles ont la capacité de multiplier plus vite qu'à l'habitude. Et donc de « cicatriser » la zone en souffrance.
L'infarctus peut se manifester brutalement, comme un “coup de tonnerre”. Mais parfois, la sensation de gêne est présente depuis plusieurs jours et la typique douleur thoracique est absente.
L'aubépine soutient le muscle cardiaque
Elle renferme des polyphénols et des triterpènes aux propriétés antioxydantes, mais surtout qui stimulent le cœur. L'aubépine est également capable de réguler le rythme cardiaque.
Après une crise cardiaque, il est normalement conseillé de pratiquer un exercice physique régulier d'intensité modérée, au moins 5 fois par semaine pendant 30 minutes minimum1. Les sports d'endurance comme le vélo, la randonnée, la marche, la natation ou la course à pied sont particulièrement adaptés.
Bien qu'elle soit rare, la thrombose de stent est une urgence : l'obstruction brutale du stent est responsable d'un infarctus du myocarde avec ses risques de complication.
Les patients traités avec un stent peuvent très bien reprendre leur activité normale au bout d'environ une semaine. Les personnes qui font un travail très physique devront attendre plus longtemps. Consultez votre médecin avant de vous livrer à une activité physique épuisante.
Il est la conséquence de différents facteurs de risque : hypertension, tabagisme, excès de cholestérol, diabète, obésité et sédentarité. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, après une première attaque cardiaque, le risque de récidive est quatre à six fois plus élevé que pour la population générale.
Le risque d'infarctus du myocarde était approximativement 5 fois plus élevé chez les personnes ayant un taux de cortisol élevé par comparaison à celles qui avaient un taux de cortisol normal. Ces résultats indiquent que le stress chronique semble être un important facteur de risque d'infarctus du myocarde.
une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d'un antécédent familial d'infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
Demandez conseil à votre cardiologue avant de reprendre le volant. Selon le type d'intervention, la conduite après un infarctus du myocarde peut être envisagée après une semaine ou un mois. Conduire peut être stressant et constituer un facteur de risque supplémentaire de maladies cardiaques.
La convalescence dépend de l'indication de l'angioplastie. Mais dans la plupart des cas, le jour du retour à domicile, il est déconseillé de conduire soi-même, mais plutôt de se reposer. En général, la journée suivante, et après l'accord du médecin, il est possible de reprendre graduellement les activités habituelles.
Alcool : son apport doit être modéré et limité au vin, car l'alcool a un effet direct sur la pression artérielle. Il est recommandé de se limiter à deux à trois verres de vin par jour, avec un ou deux jours par semaine sans alcool.
Le stent est un petit ressort qui est introduit dans l'artère pour rétablir la circulation artérielle. À la suite de la pose d'un stent, le voyage en avion est à éviter.