Dans le cadre des grandes entreprises, il y a la plupart du temps un responsable RSE ou bien un directeur du développement durable et de la responsabilité sociale chargé de la coordination des actions RSE menées par l'entreprise. Cela prend place le plus souvent dans un département dédié entièrement à ces questions là.
L'objectif de cette démarche est de montrer que les entreprises ont une responsabilité et qu'elles ont un rôle à jouer pour respecter les principes du développement durable. Danone a la réputation d'être une des entreprises les plus en avance sur les thématiques sociales et environnementales.
Dans le cadre de leur démarche de Responsabilité Sociale d'Entreprise (RSE), le rapport d'Orange s'articule au travers de 4 engagements : reconnaître et accompagner ses collaborateurs ; assurer la transparence, la qualité et la sécurité à ses clients ; rendre accessibles au plus grand nombre les bénéfices du monde ...
Qui est concerné par la RSE ? La responsabilité sociétale des entreprises concerne tous les types d'entreprise : les petites comme les grandes, sans que le secteur d'activité importe. Elles sont toutes concernées par les problématiques du développement durable et de la protection de l'environnement.
Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social.
Cette loi PACTE rend obligatoire pour toutes les entreprises la prise en « considération des enjeux sociétaux et environnementaux de son activité » (Article 1833 du Code Civil).
Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable. La norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales : la gouvernance de l'organisation. les droits de l'homme.
La RSE est un vecteur de rentabilité
Réduire la consommation d'énergie, d'eau, de matières premières, substituer les matériaux non renouvelables, diminuer les déchets, contribuent à la réduction des coûts pour les entreprises.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
La RSE fait aujourd'hui l'objet d'une norme ISO internationale, l'ISO 26000. Mais celle-ci n'est pas “certifiante”, et rentre dans le cadre de la soft law. Il s'agit donc de lignes directrices générales définies dans un cadre commun.
Chez Coca-Cola, nos sujets RSE sont liés à l'impact environnemental de l'entreprise. Nous nous penchons sur les sujets du climat, du carbone ou ceux relatifs à l'eau et à la biodiversité. Nous travaillons également sur tout ce qui est emballages et impact du plastique sur l'environnement.
L'économiste Howard R. Bowen est souvent désigné comme le père fondateur de ce champ d'études (Carroll, 1979, 1999 ; Wood, 1991). Il a su décrire et structurer les approches théoriques en matière de RSE dans son livre Social Responsibilities of the Businessman (SRB).
– Howard Bowen, père fondateur de la RSE. De nombreux auteurs s'accordent pour attribuer à Howard Bowen la paternité du concept « moderne » de RSE, en grande partie à cause de la publication de son livre de 1953, intitulé Social Responsibilities of the Businessman.
Elle peut engendrer un manque à gagner financier important pour l'entreprise, car non seulement cette dernière ne réalisera pas les objectifs escomptés, mais elle risquera également une perte financière considérable suite aux sanctions civiles et pénales encourues.
Cependant, la mise en œuvre de la RSE peut également présenter des inconvénients pour une entreprise. Tout d'abord, il peut y avoir des coûts supplémentaires associés à l'adoption de pratiques durables, tels que l'investissement dans des technologies respectueuses de l'environnement ou la formation des employés.
La RSE est donc un vecteur de marque employeur. Elle favorise la fierté d'appartenance. La démarche contribue également à l'amélioration des conditions de travail. Intégrer les principes de Responsabilité Sociétale au centre de la stratégie et des pratiques de l'entreprise est donc un gage de pérennité.
La contribution au développement local ; Les relations et conditions de travail ; Les bonnes pratiques des affaires ; La protection des consommateurs.
L'ESG (Environnement, Social et Gouvernance), l'alter ego de la RSE qui permet l'analyse extra-financière d'une entreprise. Environnement, social, gouvernance, des notions qui forment également l'acronyme ESG, dont on entend souvent parler lorsqu'on évoque la RSE.
La RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) regroupe l'ensemble des pratiques mises en place par les entreprises dans le but de respecter les principes du développement durable (social, environnemental et économique).
Concrètement, la démarche RSE vise à adopter des pratiques éthiques et durables dans le mode de fonctionnement des entreprises : le but est de participer à la protection de l'environnement et au développement durable, tout en restant économiquement viable.
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est définie par la Commission Européenne comme « l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. »
Comment élaborer une démarche RSE ? Pour élaborer leur démarche RSE, les entreprises doivent d'abord établir une hiérarchie, afin de cerner les thématiques, économiques, environnementales et sociales qui seront les plus susceptibles de les aider à améliorer leurs performances et leur modèle à long terme.
L'Etat et les collectivités locales, les services publics marchands, les principaux groupes de pression (tels que les ONG, les syndicats ou les groupes de consommateurs, les entreprises (grandes et petites) et le monde de la finance sont ainsi identifiés en tant qu'acteurs de la RSA et leurs moyens d'action comparés.