Les filles sont nombreuses à devoir aider aux travaux domestiques, surveiller leurs cadets et être mariées à un très jeune âge. Or c'est l'instruction qui conduit à la liberté et à l'autonomie, car la formation est la clé pour pouvoir sortir de la pauvreté.
En Inde, le système scolaire comprend quatre cycles : primaire [lower primary] (6 à 10 ans), primaire supérieur [upper primary] (11 et 12 ans), secondaire [high] (13 à 15 ans) et secondaire supérieur [higher secondary] (17 et 18 ans).
La situation des femmes en Inde est critiquable à bien des égard. Le poids de la religion et des traditions, ainsi qu'un déséquilibre considérable du sex-ratio mettent en danger leurs droits fondamentaux. Pratique de la dot, infanticides, viols, prostitution...
L'Inde a annoncé jeudi 1er avril l'entrée en vigueur d'une loi rendant l'école primaire obligatoire. Près de 8 millions d'enfants déscolarisés issus de milieux défavorisés doivent ainsi rejoindre le système éducatif.
De 2007 à 2014, l'Inde maintient un taux de scolarisation moyen de 95% pour les étudiants de ce groupe d'âge. Par conséquent, le nombre d'étudiants du groupe d'âge 6-14 qui ne sont pas inscrits à l'école tombe à 2,8% au cours de l'année scolaire 2018 (ASER 2018).
Les filles bénéficient aussi de moins de soins et d'attention en matière de santé, d'alimentation et d'éducation, ce qui nuit à leur espérance de vie. Elles sont traditionnellement considérées comme un poids financier important, du fait de la dot dont les parents doivent s'acquitter lors du mariage.
La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
Éduquer une fille c'est éduquer une nation, parce que la femme est le fondement de toute société. Nous savons que l'éducation est le plus puissant facteur de réduction de la pauvreté dans le monde, capable de mettre fin aux cycles intergénérationnels de désavantages et de booster des économies entières.
Éduquer une fille, c'est éduquer toute une nation
L'intellectuel ghanéen James Emman Aggrey ne s'y pas trompé qui affirmait dès les années 20 : « Éduquer un homme, c'est éduquer un individu. Éduquer une femme, c'est éduquer toute une nation ».
Le « point rouge » qu'on appelle « pottu » ou « bindi » est un point coloré que les femmes indiennes portent sur le front, entre les sourcils. Le pottu symbolise le troisième œil, l'œil de la connaissance selon les hindous. De nos jours, le pottu est devenu un accessoire de beauté.
Les femmes portent presque toutes la tenue traditionnelle : le sari. Une longue pièce d'étoffe aux couleurs vives, avec des motifs ou non. Elles revêtent également le Salwaz Kamez, une tunique longue associée à un pantalon et à un foulard très colorés. C'est une tenue agréable à porter car elle est ample et légère…
Les fléaux internes de l'Inde, d'autant plus difficiles à réduire qu'ils sont chroniques, sont bien connus : entre autres, le déficit d'infrastructures (notamment, routières) et l'alimentation électrique. Mais la pauvreté et les inégalités sont autant de handicaps majeurs.
L'Inde est confrontée à de graves problèmes environnementaux : sécheresses récurrentes et pénuries d'eau, pollution de l'air dans les grandes villes, montagne de déchets empilés, rivières polluées… Décryptage des enjeux auxquels ce pays doit faire face.
Un rapport publié en février par Oxfam a noté que rien qu'en 2021, 84% des ménages ont subi une perte de revenus tandis que le nombre de milliardaires indiens est passé de 102 à 142. Les deux rapports mettent en évidence non seulement le problème de l'inégalité des revenus, mais aussi celui des opportunités.
À l'heure actuelle, selon le site Numbeo, le salaire moyen en Inde est estimé à 46 375,67 Rs. (INR) soit 534,87€ par mois. Bien évidemment, le salaire moyen de l'Inde peut dépendre des zones géographiques de ce grand pays et des villes dans lesquelles tu peux t'installer. Découvre le détail par ville.
En Inde, où le taux général d'alphabétisation ne dépasse pas 66 %, il est révélateur des inégalités sociales, mais aussi spatiales.
Dans les traditions hindoues, les femmes sont valorisées dans la réalisation de leur devoir féminin, le stridharma, soit se marier, avoir des enfants et prendre soin du mari.
Aishwarya Rai a reçu de nombreuses distinctions, dont deux Filmfare Awards comme meilleure actrice sur onze nominations. Elle a également reçu la décoration de Padma Shri du gouvernement indien en 2009. Elle est citée par les médias francophones comme étant « la plus belle femme du monde ».
Le sari (hindi : साड़ी , ourdou : ساڑی), longue pièce d'étoffe, est un vêtement traditionnel porté par des millions de femmes d'Asie du Sud (principalement en Inde, au Népal et au Bangladesh, plus rarement au Sri Lanka et au Pakistan) dont l'origine remonterait vers 100 av. J. -C., en Inde.
3 – La principale motivation des 16 millions d'indiens qui ont émigré est en lien avec la recherche d'un emploi. Ainsi, les travailleurs qualifiés d'Inde, migrent massivement vers l'Angleterre et les Etats-Unis, les autres, moins qualifiés, partent dans les pays du golf.
Les Dalits et les Adivasis forment le noyau dur de la pauvreté de masse en Inde en raison de leurs occupations traditionnelles (les intouchables ont ainsi longtemps été réduits aux tâches les plus dégradantes) et de leur accès très limité à la terre.
Langue officielle Inde : l'hindi
L'hindi est la langue officielle de l'Inde, mais chaque État a en plus ses propres langues officielles. Les langues les plus parlées, en plus de l'hindi, sont le bengali, le télougou et le marathi. On parle l'hindi principalement dans le nord du pays.
La religion est très importante dans l'éducation et même les autres apprentissages sont en lien avec elle, par exemple la lecture est enseignée pour pouvoir lire la Bible. On apprend aux filles les travaux domestiques et le catéchisme pour qu'elles puissent ensuite élever leurs enfants chrétiennement.