Les pacemakers (appelés également stimulateurs cardiaques) et les défibrillateurs cardiaques sont des dispositifs médicaux implantables, ayant pour but de réguler le rythme de votre cœur par des impulsions électriques.
Les complications d'un pacemaker sont rares, mais existent. On note la possibilité d'une infection du site opératoire, risque inhérent à toute intervention, qui demandera ici une extraction complète du dispositif, associée à un traitement antibiotique prolongé.
Pourquoi un pacemaker ? Un pacemaker est placé en cas de bradycardie symptomatique, quand le cœur bat en dessous de 60 battements par minute et que le patient s'en plaint ou que des syncopes surviennent.
Un suivi régulier et quelques précautions
Il peut si besoin modifier les paramètres du dispositif, pour les adapter au mieux à l'état de santé du patient. De plus, le pacemaker a une durée de vie moyenne de 8 à 12 ans, ce qui nécessite de le remplacer régulièrement.
Évitez les sports (golf, tennis, natation) et les activités exigeantes, comme balayer. Au bout de 2 semaines, vous pouvez reprendre la majorité de vos activités habituelles. Évitez tout type de pelletage. Au bout de 4 semaines, vous pouvez reprendre toutes vos activités habituelles.
Le vin rouge permettrait donc un plus grand flux dans les artères et les vaisseaux sanguins sans en modifier les capacités coagulantes. Ces bienfaits ont aussi été observés chez les buveurs de bière et de vin blanc, mais dans une moindre mesure. Le whisky et l'eau n'ont provoqué aucune modification.
En Europe, le cout du stimulateur cardiaque Nanostim et de la procédure d'implantation est de 11 500 €. Le cout de récupération du stimulateur (si nécessaire) peu après l'implantation est de 6 000 €.
A terme, aucune douleur ne doit être ressentie, et toutes les activités physiques habituelles peuvent être reprises. Ensuite, le suivi habituel du stimulateur comporte habituellement un à deux contrôles par an en consultation, pour une durée de vie moyenne du matériel de 8 à 10 ans.
Comment se déroule la pose du pacemaker ? Tout d'abord, le geste est réalisé au bloc opératoire. Ensuite, l'intervention est systématiquement réalisée sous anesthésie locale, à laquelle il est souhaitable de rajouter une sédation. Elle est réalisée par une infirmière ou un médecin anesthésiste.
Après l'implantation d'un pacemaker, de nombreuses personnes reprennent leurs activités quotidiennes normales une fois pleinement rétablies de leur opération. Toutefois, votre médecin peut vous demander d'éviter certaines situations. Votre médecin vous remettra une carte de porteur de pacemaker.
Le pacemaker a pour rôle d'envoyer des impulsions électriques lorsque la fréquence cardiaque est trop lente (bradycardie). Le patient évite ainsi un malaise. Le Défibrillateur Automatique Implantable se présente comme un stimulateur cardiaque amélioré.
Le retrait d'un pacemaker avant une inhumation se justifie par la présence de lithium au sein de la pile. Ce composant est un agent particulièrement polluant qui peut donc faire des dégâts dans l'environnement.
L'alarme peut être déclenchée du fait de la détection d'un champ magnétique, d'une modification d'impédance (associée à une variation de voltage de la stimulation délivrée par le pacemaker), d'un problème avec une électrode ou d'une batterie faible, indiquent les auteurs.
Un pacemaker pas comme les autres
Ce dispositif médical a néanmoins un inconvénient de taille : ses piles doivent être changées tous les 2 à 3 ans. Cela nécessite donc une opération qui peut engendrer (bien que ce soit dans de rares cas) des infections.
Il n'existe pratiquement pas de contre indication au voyage pour les personnes cardiaques, hypertendues, porteuses d'un pacemaker ou ayant déjà été victime d'un infarctus. Même si votre maladie est sérieuse, elle ne doit pas vous empêcher de voyager.
Une consommation excessive d'alcool (lors d'une même occasion, quatre consommations ou plus pour les femmes, et cinq consommations ou plus pour les hommes) et une consommation importante d'alcool peuvent augmenter la pression artérielle et le risque de développer une arythmie cardiaque, comme la fibrillation ...
L'appareil pourrait faire une petite bosse sous votre peau, mais elle ne sera pas visible lorsque vous porterez des vêtements. L'appareil sera mis à l'essai pendant l'intervention pour vérifier s'il fonctionne bien.
Il se révèle habituellement par l'extériorisation du boitier ou une usure de la sonde. En revanche un déplacement isolé de la sonde de stimulation est moins fréquent. L'altération de la sonde de stimulation associée à son enroulement constitue le « syndrome Twiddler plus ».
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Infarctus du myocarde (IDM)
La Fondation Suisse de Cardiologie a élaboré un guide. Jusqu'à 1500 mètres d'altitude, il n'y a normalement pas de problèmes pour les patients cardiaques. Si votre insuffisance cardiaque est stable, vous pouvez même envisager 2500 mètres.
Sous anesthésie locale, le cardiologue spécialisé pratique une incision de la peau sous la clavicule, souvent à droite (pour que, en voiture, la ceinture de sécurité n'appuie pas sur le boîtier), crée une petite loge sous-cutanée, glisse le boîtier (d'environ 5 cm de diamètre et 1 cm d'épaisseur), pique une grosse ...
Deux types de dispositif de ce type existent : les stimulateurs cardiaques (« pacemakers ») et les défibrillateurs automatiques implantables (DAI).