Dans le glossaire, la « taxonomie » est définie comme étant « La théorie et la pratique de la classification des organismes ; partie de la systématique, l'étude des catégories d'organismes et de leur diversité ».
Dans la plupart des disciplines de la biologie, le terme taxinomie est inséparable de celui de systématique, science qui a pour objet de dénombrer et de classer les taxons dans un certain ordre, basé sur des principes divers.
taxonomie
1. Science des lois de la classification. 2. Classification, suite d'éléments formant des listes qui concernent un domaine, une science.
Une espèce peut se subdiviser en sous-espèces, races, variétés et formes ne différant que une petite particularité comme la couleur de la fleur. Une similitude entre différentes espèces dénote un lien de parenté, on les classe alors dans un même genre.
La systématique est la science de l'inventaire et de l'organisation de la diversité des êtres vivants. Ce domaine de la biologie s'occupe des dénominations scientifiques des différentes espèces et des unités taxonomiques plus élevées (par exemple, genre, famille, etc.)
Et ce n'est pas si fou: en didactique, les deux mots ont pratiquement la même définition, soit «relatif à un système» pour «systématique», et «qui se rapporte à un système» pour «systémique», selon mon Petit Robert.
Un taxon désigne un groupe de plante constituant une unité systématique d'un niveau hiérarchique donné (embranchement, classe, variété, famille, genre, espèce, sous-espèces, variété). Telle que définie par Simpson en 1961, la systématique est l'étude de la diversité des organismes et des relations entre ces organismes.
L'unité fondamentale à partir de laquelle toute la classification commence est l'espèce, ce groupe d'êtres dans lequel tous ses membres sont capables de s'accoupler et de produire une progéniture viable et fertile.
Depuis Carl von Linné (1707-1778), le naturaliste suédois fondateur de la systématique moderne, de nouvelles branches ont vu le jour, comme la phylogénie : étude des mécanismes de l'évolution, ou la biosystématique : amélioration, transformation et extension de l'aire des plantes cultivées, conservation de la ...
Les classifications post-darwiniennes avaient déjà inclus ces mêmes principes évolutifs mais en établissant leur critère de classification sur les rapports d'ancêtre à descendant (généalogie) alors que la classification phylogénétique se base sur le critère de la plus proche parenté entre espèces (phylogénie).
Dans le domaine cognitif, il existe de nombreuses taxonomies dont celles de : BLOOM, BLOCK, SULLIVAN, GERLACH, GAGNÉ-MERRILL, GUILFORD, etc. Par contre, jusqu'à présent, une seule taxonomie s'est vraiment imposée dans le domaine affectif : la taxonomie de KRATHWOHL, dont le Tableau 3 synthétise le cadre théorique.
L'intérêt d'une taxonomie est qu'elle permet d'identifier la nature des capacités sollicitées par un objectif de formation et son degré de complexité. Cette information, parmi d'autres, permet d'adapter la méthode de formation.
En sciences naturelles, la classification classique (ou linnéenne) est un paradigme où les espèces vivantes sont classées selon les ressemblances les plus visibles entre elles. Elle s'est développée en intégrant le système de nomenclature proposé à partir de 1735 par Linné.
La taxonomie européenne désigne une classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l'environnement. Son objectif est d'orienter les investissements vers les activités "vertes".
Les six objectifs environnementaux de la taxonomie européenne sont l'atténuation du changement climatique, l'adaptation, l'eau, l'économie circulaire, la pollution et la biodiversité.
La taxonomie de Bloom (1956) est un modèle de conception pédagogique qui consiste à regrouper des objectifs d'apprentissage, du plus simple au plus complexe, en 6 catégories ou types d'activités du domaine cognitif: la connaissance, la compréhension, l'application, l'analyse, la synthèse et l'évaluation.
Il s'agit d'un système à deux Empires (procaryotes et eucaryotes) réparti en six règnes : le règne des bactéries dans l'empire des procaryotes et les règnes des protozoaires, des chromistes, des animaux, des plantes et des champignons dans l'empire des eucaryotes.
BIOLOGIE. Historiquement, on a distingué trois règnes : animal, végétal et minéral. Le règne animal comprenait les grands métazoaires, seuls bien connus au xviie s., le règne végétal, les plantes vertes, le règne minéral, les « espèces minérales » : cristaux, minerais, roches typiques.
L'espèce est le taxon de base (voir plus loin). Malgré tout, la famille, le genre se trouvent être des taxons également, mais de niveau différent. Le taxon constitue néanmoins un ensemble concret d'individus, et non pas un groupe théorique.
Utiliser différents critères pour classer les êtres vivants. Identifier des liens de parenté entre des organismes.
Pour dessiner une classification en groupes emboités, il faut utiliser : - une règle et un crayon papier pour tracer les boîtes, - un stylo noir pour écrire le nom des êtres vivants, - un stylo rouge pour écrire le nom des groupes, - un stylo vert pour écrire les caractères, - des crayons de couleurs pour colorier les ...
Le premier mot, le nom générique, circonscrit un genre ; le second, l'épithète spécifique, indissociable du nom générique, sert à désigner l'espèce au sein de ce genre.
Dans la classification des espèces, un critère de classification est un caractère partagé par un ensemble d'êtres vivants permettant de les classer dans un même groupe.