- CHIASME : Termes qui s'opposent ou sont mis en relation et disposés en sens inverse dans deux segments de phrase. Tel qui rit vendredi, pleurera dimanche. Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger. - ANTITHESE : Rapprochement de deux choses opposées, dans une phrase ou un texte.
Le chiasme est une figure de style qui assemble des éléments fonctionnant en miroir : à un adjectif et un nom, répondent un nom et un adjectif par exemple. Il repose souvent sur le modèle BA/AB où A peut être un nom et B un adjectif et inversement.
1. Disposition en ordre inverse de deux phrases syntaxiquement identiques, formant une antithèse ou constituant un parallèle. (Exemple Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu.)
On la différencie du parallélisme dit de construction en ce sens que ce dernier ne procède pas par symétrie ou inversion mais est la répétition d'une même structure syntaxique. Le chiasme correspond au schéma de type ABBA, le parallélisme au schéma de type ABAB.
L'antithèse consiste à rapprocher, dans le même énoncé, deux termes, deux pensées, deux expressions qui sont à l'opposé pour créer un effet de contraste. Ce rapprochement va mettre les deux termes opposés en relief afin d'accentuer le message.
Une antithèse est une figure de style dans laquelle deux mots (ou groupes de mots) dont le sens, la définition ou l'idée sont contradictoires sont rapprochés. Par exemple, dans Le Cid, Pierre Corneille écrit les deux antithèses suivantes : "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Le chiasme (se prononce kiasme) est une figure de style qui consiste à disposer au moins 2 éléments, par exemple l'adjectif + le nom rude journée, en miroir avec au moins deux autres éléments correspondants, par exemple le nom + l'adjectif travail fructueux.
- CHIASME : Termes qui s'opposent ou sont mis en relation et disposés en sens inverse dans deux segments de phrase. Tel qui rit vendredi, pleurera dimanche.
Le but de l'usage de l'oxymore est de créer la surprise chez le lecteur. L'oxymore permet d'exprimer ce qui n'est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.
L'antiphrase revient donc à « dire le contraire ». Comment ? En employant un mot, un groupe de mots ou une phrase dans un sens contraire à sa véritable signification, le plus souvent par ironie. L'exemple le plus célèbre nous vient du théâtre, et précisément du Barbier de Séville de Beaumarchais.
Une anaphore est la répétition d'un mot, d'un nom ou de plusieurs mots en début de phrase. Elle permet de mettre l'emphase sur une idée, un objet, une personne… Elle rythme un énoncé, souligne un mot, une idée, une obsession...
La figure d'exagération : ♥ L'hyperbole : Elle exagère l'expression d'une idée pour la mettre en relief. Utilisée dans l'ironie, la caricature, par exemple. ♥ La prétérition : On fait semblant de ne pas vouloir dire quelque chose, mais on le dit quand même (exemple : Je ne vise personne...)
L'hyperbole (substantif féminin) vient du grec huperbolê, de hyper (« au-delà ») et ballein (« jeter »). C'est une figure de style consistant à exagérer l'expression d'une idée ou d'une réalité, le plus souvent négative ou désagréable, afin de la mettre en relief.
Valence : qu'est-ce que c'est ? La valence d'un atome détermine le nombre d'autres atomes auxquels il peut se lier. Par exemple, une valence de 1 indique qu'un atome ne peut se lieu qu'à un seul autre atome, une valence de 3 indique qu'il peut se lier à trois autres atomes, etc.
La valence d'un élément est toujours un nombre entier. Certains éléments ont plus d'une valence, c'est-à-dire, ils ont la valence variable. En sulfate de Fer [II] ou sulfate ferreux, c'est-à-dire, FeSO4, la valence du fer est deux.
Structure de Lewis de l'atome d'azote : N
L'azote a 5 électrons de valence. En effet, il a 7 électrons (Z=7) à répartir, la configuration électronique de N est donc : K2 L5. Le nombre d'électrons de valence (électrons se trouvant sur la dernière couche) est de 5.
Je vis, je meurs, je me brûle et me noie. J'ai chaud extrême en endurant froidure. La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
C'est un mode d'expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier. Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.
Le plan dialectique est une structure dialectique qui permet d'analyser un sujet d'opinion. Basé sur la construction thèse-antithèse-synthèse, il est souvent résumé par cet énoncé : je suppose (hypothèse), je pose (thèse), j'oppose (antithèse), je compose (synthèse).
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
Procédé d'expression qui consiste à dire moins pour faire entendre plus. Exemple : Il n'est pas mauvais, ce gâteau ! Autrement dit, il est excellent.
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.