– L'hydroxychloroquine (PLAQUENIL©)est le premier traitement du lupus. Son efficacité pour réduire le nombre des poussées, mais aussi la sévérité des poussées de la maladie, a été démontrée. – Les corticoïdes (prednisone: CORTANCYL©) sont utilisés lors des poussées, à des doses variables en fonction du type d'atteinte.
La crème à base de fluocinonide pourrait être plus efficace que l'hydrocortisone pour traiter les personnes atteintes de lupus érythémateux discoïde. L'efficacité de l'hydroxychloroquine et de l'acitrétine semble être identique, mais les effets indésirables sont plus fréquents et plus graves avec l'acitrétine.
Les antipaludéens de synthèse (hydroxychloroquine ou chloroquine) agissent sur le système immunitaire et présentent des propriétés anti-inflammatoires. Ils sont efficaces notamment dans les atteintes de la peau et des articulations du lupus.
le jeûne hydrique, la monodiète adaptée à son terrain : qui permettent de détoxifier l'organisme et soulager ses émonctoires. Faites-vous accompagner par un thérapeute expérimenté. les bains dérivatifs, la cupping-thérapie ainsi que les cataplasmes d'argile permettent également de contenir la douleur et l'inflammation.
Il faut être attentif aux facteurs de risques cardiovasculaires, en particulier l'hypertension artérielle, le diabète, le surpoids, sédentarité et les troubles lipidiques (cholestérol) Une activité sportive régulière permettrait de prévenir les poussées de symptômes.
La maladie se manifeste par des démangeaisons (souvent plus intenses la nuit) et des lésions cutanées de grattage.
Parmi ces médicaments, on retiendra parmi les plus impliqués : la doxycycline (antibiotiques prescrit contre l'acné), le cotrimoxazole (Bactrim) (autre antibiotique), certains antituberculeux, certains traitements contre la tension artérielle (les bétabloquants), certains antiépileptiques (carbamazépine) et les anti- ...
L'acétaminophène (Tylenol®, Atosol®) et les anti-inflammatoires25 en vente libre (ibuprofène, Advil® ou Motrin) peuvent être utilisés pour calmer les douleurs des articulations, lorsque le lupus n'est pas trop grave ou que les poussées ne sont pas trop intenses.
Ces plaques rouges prédominent sur les zones de peau exposées au soleil ( photosensibilité ). Elles prennent l'aspect d'un masque ("loup") en forme d'ailes de papillon, autour des yeux, sur le nez et les pommettes.
En effet, les douleurs musculaires ou articulaires, le stress et l'anxiété provoqués par la maladie, entraînant des troubles du sommeil, sont des causes possibles de la fatigue. Dans ce cas, elle disparaîtra avec le traitement de la maladie. La fatigue peut être le signe d'une reprise de la maladie.
En résumé, le lupus systémique peut s'avérer être une maladie grave chez certains patients, mais un traitement et une surveillance bien conduits limitent ce risque. Les poussées de lupus systémique ne sont pas prévisibles et les périodes de rémission sont de durée variable, allant parfois jusqu'à de nombreuses années.
Le lupus cutané est une dermatose auto-immune photosensible. Son diagnostic repose sur un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et anatomopathologiques. Le lupus cutané peut être associé à un lupus systémique ; la fréquence de cette association diffère en fonction des sous-types.
Cette inflammation entraîne de l'enflure, de la douleur et d'autres symptômes. Le LED affecte la peau, les articulations, les reins, le cœur, les poumons, les vaisseaux sanguins, le système nerveux et presque n'importe quel autre organe.
Lorsque le lupus frappe la peau et/ou les articulations, il ne présente pas de danger vital. Toutefois, le lupus discoïde, qui se manifeste souvent sur le visage, peut laisser des cicatrices – comme cela a été le cas pour le chanteur Seal – et causer d'importantes répercussions psychologiques.
Pratiquer une activité physique d'entretien
Lors des phases sans symptômes (phases de rémission du lupus), conservez une activité physique (ex. : marche, natation, vélo). Avant la pratique d'un sport plus intense, demandez conseil à votre médecin.
Dès qu'une maladie chronique est détectée, il est conseillé de se renseigner auprès d'une instance compétente. Lors d'une incapacité de travail entre 20 et 39% ainsi que lorsqu'il y a eu des périodes de travail a temps partiel auparavant, cette consultation est absolument nécessaire!
Quelles est la maladie auto-immune la plus grave ? La pire maladie auto-immune est la sclérose en plaques. Le système immunitaire des personnes atteintes détruit la myéline ce qui altère la capacité des différentes parties du système nerveux à communiquer entre elles.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
Les complications du lupus provoquent une inflammation qui peut toucher d'autres parties du corps (tels que les reins, le système nerveux central et le cœur). Si des complications se manifestent, elles le font habituellement au cours des quelques premières années qui suivent le diagnostic initial.
Comment évolue un lupus
Il se caractérise par des périodes sans aucun symptôme (rémission sous traitement) parfois pouvant durer plusieurs années, entrecoupées de périodes de poussées. Cette évolution est variable d'un individu à un autre mais aujourd'hui un lupus bien suivi, a un excellent pronostic.
Les agrumes et la vitamine C
Parmi les fruits qui en contiennent le plus, nous pouvons citer les agrumes qui, mangés régulièrement, renforcent les défenses de notre système immunitaire, et notamment s'ils sont consommés frais et crus en hiver.
Une alimentation saine, un sommeil suffisant et de qualité, de l'exercice régulier et une diminution du stress sont des choix de vie essentiels à adopter pour maintenir les fonctions de notre système immunitaire à un niveau optimal.
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.
Beaucoup de personnes atteintes de lupus sont en mesure de continuer à travailler, même si elles peuvent avoir besoin de faire des changements dans leur environnement de travail. Heures de travail flexibles, travail partagé et télétravail peuvent aider le patient à continuer à travailler.