2e cas : si + imparfait ->conditionnel présent => Si tu voulais, tu pourrais. 3e cas : si +plus-que-parfait ->conditionnel passé => Si tu avais voulu, tu aurais pu.
LE CONDITIONNEL / Mode et temps. Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
La concordance des temps est l'ensemble des règles de grammaire régissant dans la phrase l'accord en mode et en temps des verbes de la proposition principale et de la proposition subordonnée.
Le conditionnel peut prendre trois formes différentes, il peut se conjuguer au : présent ; passé première forme ; passé deuxième forme.
Lorsque la principale est au conditionnel présent, on peut mettre la subordonnée soit au présent soit à l'imparfait du subjonctif même si dans la pratique, on utilise plutôt le présent du subjonctif dans ce cas-ci. - il faudrait qu'il vienne demain ou il faudrait qu'il vînt demain.
À (la) condition que se construit en général avec le subjonctif, parfois avec l'indicatif. Cette voiture est durable à condition que tu fasses l'entretien régulièrement. Ce gâteau est très moelleux, à la condition que tu fouettes vigoureusement la pâte.
La conjonction "après que" est suivie d'un indicatif et non pas d'un subjonctif : Le médecin est reparti après qu'il a examiné le patient. Les verbes "décider" et "espérer" sont suivis d'un indicatif même s'ils expriment une opinion.
Le conditionnel exprime plutôt un futur hypothétique, ou un futur dans le passé : Olivier voyagerait s'il était riche. Éliane m'a dit lundi qu'elle démissionnerait vendredi, et elle l'a fait. Nous examinerons la formation du futur simple et du conditionnel présent, qui sont deux temps du mode indicatif.
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
Le futur simple exprime une action à venir. Demain, j'irai au zoo. Elle verra ses grands-parents pendant les vacances. Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait ou une condition.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée.
Le conditionnel passé est un temps de verbe composé qui fait partie du mode indicatif. Il sert souvent à exprimer un fait hypothétique.
conditionnel
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Les temps verbaux de l'indicatif sont : le présent, le passé composé, l'imparfait, le passé récent, le passé simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur proche, le futur simple et le futur antérieur.
Le conditionnel est un mode composé de deux temps : présent et passé.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
Comme l'indicatif et le subjonctif, le conditionnel est un mode. On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge.
Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait. On retrouve ainsi toutes les irrégularités et les exceptions du futur. Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
En effet, «la différence entre le son -ai [é] du futur et le son -ais [è] du conditionnel ne se fait plus guère entendre», note l'Académie. Ainsi on prendra garde à ne pas employer le futur simple et on dira, comme on écrira: «Je pensais que je viendrais.»
Ces deux temps ont un point commun : ils présentent les mêmes terminaisons. Prenons par exemple le verbe AIMER. A l'imparfait : j'aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient. Au conditionnel présent : j'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.
Les verbes conjugués à la première personne du singulier se terminent par -ai au futur de l'indicatif et par -ais au conditionnel présent.
Il suffit de remplacer votre conjugaison aux personnes du singulier par "nous" pour entre "ons" (futur) ou "ions". Si en remplaçant par nous "ions" sonne bien alors utilisez le conditionnel. Je mangerai du chocolat demain soir (on ne peut pas dire "nous mangerions du chocolat demain soir").
Après « je pense que » à la forme affirmative, on emploie l'indicatif. Ce choix entre indicatif et subjonctif après des verbes exprimant la subjectivité est parfois difficile à justifier. Mais : j'ai peur qu'il vienne – je veux qu'il vienne – je souhaite qu'il vienne.
Attention : les verbes tels que penser que et croire que à la forme négative sont suivis du subjonctif : Je ne pense pas qu'il soit si vieux. Elle ne croit pas que je puisse arrêter de fumer.