L'insuffisance rénale au stade ultime (IRSU), aussi connue sous le nom d'insuffisance rénale chronique de stade 5, correspond à une clairance de la créatinine de moins de 15 ml/min/1,73 m2 et exige souvent une dialyse (aussi appelée thérapie de remplacement rénal) ou une transplantation1.
Plus la créatinine augmente, plus la clairance diminue. Une clairance basse signifie que les reins ne fonctionnent pas correctement : on parle d'insuffisance rénale modérée en-dessous de 60 mL/min et d'insuffisance rénale sévère en-dessous de 30mL/min.
Quand débuter la dialyse ? Quand la vie de tous les jours est rendue difficile par des symptômes comme la fatigue, la perte de l'appétit, les maux de tête dus à l'hypertension artérielle, les œdèmes des chevilles et l'essoufflement dus à la surcharge en eau et sel, et l'anémie.
Les médecins décident de placer les personnes sous dialyse lorsque l'insuffisance rénale provoque certaines pathologies : Anomalies de la fonction cérébrale (encéphalopathie urémique) Certains autres symptômes graves tels qu'une perte de l'appétit ou des vomissements et une perte de poids.
Insuffisance rénale modérée : débit de filtration glomérulaire de 30 à 59 ml/min/1,73 m2. Insuffisance rénale sévère : débit de filtration glomérulaire de 15 à 29 ml/min/1,73 m2. Insuffisance rénale terminale (dialyse ou transplantation) : débit de filtration glomérulaire inférieur à 15 ml/min/1,73 m2.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins. "
L'étude montre que le taux de survie sur une année est de 71 % en moyenne : 80 % chez les patients âgés de 70-74 ans, 69 % (75-79 ans) et 54 % (80 ans et plus) (p=0,008). Le taux de survie est de 88 %, 71 % et 64 % chez les patients présentant aucune, une, deux (ou plus) comorbidités, respectivement (p=0,056).
La durée globale médiane de survie des patients sous dialyse est d'environ 5 ans.
Boire beaucoup d'eau, 1,5 L par jour minimum. Elle aide les reins à éliminer les déchets.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
Les reins sont en charge de l'équilibre de notre organisme. En filtrant le sang, ils régulent la quantité d'éléments présents dans le corps. Si vous mangez une banane par exemple, ils s'activent pour éliminer l'excès de potassium.
Le chocolat contient aussi de la théobromine : un alcaloïde amer de la même famille que la caféine. Il agit sur les reins, c'est un diurétique, et il a un effet antitussif.
Quel type d'eau ? Plate ou gazeuse, peu importe. Peu minéralisée (type Evian®, Volvic®, Cristaline®, Mont Roucous®) si l'alimentation est bien équilibrée par ailleurs. Riche en calcium (Contrex®, Hépar®, Courmayeur®) si la consommation de produits laitiers est trop faible (moins de 2 à 3 par jour).
Le taux de créatinine est augmenté dans les cas d'insuffisance rénale ou d'activité physique ou musculaire intense. Si la quantité de créatinine est plus élevée que les mesures moyennes indiquées, cela peut en effet indiquer un dysfonctionnement des reins.
La dialyse entraîne parfois des cicatrices cardiaques qui, en s'accumulant au fil du temps, peuvent conduire à l'insuffisance cardiaque. L'exercice physique est connu pour permettre d'atténuer de nombreux facteurs de risques cardiovasculaires.
Vers une médecine régénérative
Parce que ces résultats suggèrent que le rein adulte possède des capacités de régénération intrinsèques, modulées par la télomérase, des perspectives intéressantes se dessinent pour lutter contre l'insuffisance rénale chronique.
Les maladies rénales prennent plusieurs formes et peuvent mener à l'insuffisance rénale. Même si on dispose d'outils pour soigner les personnes atteintes d'insuffisance rénale, comme la dialyse et la transplantation rénale, ces traitements ne peuvent pas guérir la maladie.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
Risques fréquents (entre 1 et 10% des séances)
Hypotension artérielle, malaise, crampes, nausées, vomissements, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
Pour stopper ou ralentir la progression de l'insuffisance rénale, il est particulièrement important de contrôler la pression artérielle qui doit rester inférieure à 130/80 mm Hg et maintenir la protéinurie en dessous de 0,5 grammes par 24 heures.
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.
Protéines – Selon le stade de votre maladie rénale, vous devrez peut-être limiter l'apport en protéines, ou au contraire en consommer davantage. Parmi les sources de protéines au petit-déjeuner : 100 g de yogourt, ¼ tasse de fromage cottage, 1-2 œufs, 1 c. à soupe de beurre d'arachides.
"Non, le café n'est pas particulièrement mauvais pour les reins", note la nutritionniste. Il est cependant recommandé d'en limiter la consommation, surtout s'il s'agit de café soluble ou de chicoré.