Lors d'une grossesse tardive, votre médecin assure un suivi échographique rapproché (deux fois par mois) jusqu'à l'accouchement et en fin de grossesse, votre sage-femme réalise des monitorings recommandés par votre gynécologue-obstétricien.
Un suivi médical attentif est mis en place pour une grossesse tardive. Selon l'état de santé de la mère, divers traitements peuvent être envisagés, généralement d'ordre médicamenteux. Ils visent souvent à contrôler un diabète ou une hypertension artérielle.
Dans la plupart des guides grand public sur la grossesse, on parle de « grossesse tardive » à 40 ans, voire 38 ans. Dans les faits, il est reconnu qu'une grossesse à 35 ans est plus à risque qu'une grossesse à 30 ans. Certaines complications sont en effet plus importantes dès 35 ans – et plus encore après 40 ans.
Les études réalisées sur les grossesses tardives retrouvent une corrélation entre l'âge et le risque de pré-éclampsie, de naissance prématurée, de bas poids de naissance, de fausse-couche, d'anomalies chromosomiques et d'augmentation de la mortinatalité (les enfants nés sans vie après 6 mois de grossesse).
Une grossesse tardive est également une situation à risque pour le bébé, comme le rappelle ce même rapport du CNGOF. Les bébés dont les mamans ont plus de 40 ans ont un risque accru de : anomalie chromosomique, et notamment trisomie 21. Le taux d'anomalie chromosomique est multiplié par 10 après 39 ans (6)
Légalement, l'âge de procréer en France est fixé à 50 ans maximum pour les femmes. Un « âge physiologique » auquel les grossesses naturelles et spontanées sont encore possibles. En revanche, au-delà de 43 ans, l'Assurance maladie ne prend plus en charge les soins engagés dans le cadre de la procréation assistée.
Le moment où les femmes sont les plus fertiles, c'est entre 25 ans et 35 ans. A cette période, les futures mamans auront plus de chance d'avoir une grossesse sans complications, et de donner la vie à un bébé en pleine santé.
La durée du congé pathologique prénatal est de 14 jours maximum, de manière consécutive ou non, à partir de la déclaration de la grossesse. Attention, ces 14 jours doivent être pris avant le congé maternité. En effet il ne s'agit pas d'un congé maternité supplémentaire, mais bien d'un arrêt maladie.
Est-ce que l'amniocentèse est obligatoire ? La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur le fait que cet examen n'est pas obligatoire et peut être refusé par la mère, après avoir reçu une information éclairée. Elle devra donner son accord par écrit.
Les 1ers mois de grossesse sont souvent les plus difficiles pour la femme car ils impliquent des changements hormonaux considérables.
Les causes des fausses couches tardives
anomalie utérine (malformation de l'utérus, présence de fibromes, béance du col utérin) ; pathologie maternelle chronique mal équilibrée ; contraction d'une infection non traitée ; chute grave ou un accident de voiture.
Les risques de la grossesse pour la mère après 40 ans
Les femmes enceintes âgées de plus de 40 ans sont plus à risque de développer des maladies telles que le diabète gestationnel et l'hypertension artérielle gravidique. En l'absence de traitement, ces maladies mettent en péril la vie de la future mère et du fœtus.
Lors d'une grossesse imprévue, plusieurs options sont possibles : poursuivre la grossesse et accueillir un enfant ; poursuivre la grossesse et confier l'enfant à l'adoption ; interrompre la grossesse.
Risques maternels accrus
Les grossesses tardives entraînent pour la maman un important risque de diabète (21 % des grossesses) et d'hypertension artérielle (28 %) après 45 ans.
Préserver la fertilité
Au-delà de mener une vie saine, le meilleur moyen d'éviter une fausse couche est d'analyser les problèmes génétiques liés à l'âge de la mère. L'idéal étant que les femmes qui ne prévoient pas d'attendre un enfant avant 35 ans, congèlent leurs ovocytes entre 30 et 35 ans.
Mais avant d'atteindre ce congé prénatal, il existe diverses raisons de demander un arrêt maladie pendant sa grossesse, que cette raison soit directement liée à la grossesse même (hypertension, risque de fausse couche ou d'accouchement, diabète, etc.), à l'aide d'un congé dit « pathologique », ou qu'elle soit liée à ...
Le congé postnatal est indemnisé par la sécurité sociale comme un congé maladie classique, c'est-à-dire à environ 90 % du salaire journalier de base. Par contre, le congé pathologique prénatal est indemnisé comme le congé maternité, c'est-à-dire à environ 90 % du salaire journalier de base.
Parfois, c'est l'homme qui se sent moins attiré par ce corps qu'il ne reconnaît plus. Il peut également redouter de faire mal au fœtus", explique François St Père. Parfois, l'homme se sent exclu de cette grossesse, a des difficultés à trouver sa place.
L'apparition de saignements abondants (métrorragies) est le principal symptôme d'une fausse couche tardive. Ces pertes de sang sont accompagnées de contractions régulières et douloureuses similaires à celles d'un accouchement. La perte de liquide amniotique est également un signe de fausse couche tardive.
Selon une étude menée par le département de Psychologie de la City de l'University of London, publiée dans la revue Scientific Reports, les antécédents d'exposition au stress psychologique peuvent augmenter le risque de fausse couche jusqu'à 42%.
Durant la grossesse, l'acide folique est primordial, car il aide à la production de l'ADN et, ainsi, au développement du système nerveux, de la colonne vertébrale, du cerveau et du crâne du fœtus. Il contribue également à la fabrication des globules rouges et permet de réduire les risques de fausse couche.
Faire l'amour tôt le matin peut donc améliorer la fertilité naturelle, tout comme prélever le sperme avant 7h30 peut augmenter les chances de réussite de la procréation assistée.
Selon cette étude menée par un institut allemand de recherche démographique, avoir des enfants sur le tard serait un service à leur rendre: naître d'une mère plus âgée permettrait d'être en meilleure santé et de mieux développer ses facultés intellectuelles.