L'acheteur n'a pas plus le droit de se rétracter après le délai de 10 jours, sauf s'il invoque la non-réalisation de l'une des conditions suspensives prévues dans le compromis. Si tel est le cas, la vente est annulée. Il n'existe aucun délai légal à respecter pour signer l'acte définitif.
Une date butoir de réitération de l'acte de vente doit être expressément mentionnée dans le compromis de vente. Dans ce cas précis, le dépassement de la date de réitération de l'acte de vente entraîne la caducité de la promesse synallagmatique de vente.
En effet, dans le cadre de la loi Scrivener II du 13 juillet 1979, tout compromis doit comporter cette clause si le bien est financé à l'aide d'un crédit. Avec cette clause, le compromis de vente devient caduc en cas de non obtention du prêt, et l'acheteur récupère alors son dépôt de garantie.
Généralement, la durée maximale de validité du compromis de vente est comprise entre 3 et 4 mois. A la date prévue, si toutes les conditions sont réunies, le notaire convoque les 2 parties pour la signature de l'acte de vente définitif.
Il est possible de prolonger la durée entre le compromis de vente et l'acte définitif. Le délai supplémentaire varie de quelques mois à quelques semaines. Tout dépend de la cause de la prolongation et de l'accord entre le vendeur et l'acheteur.
Si, par exemple, l'acquéreur n'a pas pu obtenir son financement et qu'il en justifie, il pourra dès lors renoncer à la vente en informant dans les délais requis le vendeur. Ce dernier devra alors lui restituer son indemnité d'immobilisation et chacune des parties reprendra sa liberté. L'avant-contrat sera réputé caduc.
Si l'une des parties refuse de repousser cette date de signature chez le notaire, il n'est pas possible de l'y obliger. Seul le notaire peut décaler la date de signature de manière unilatérale, si la purge des droits de préemption est plus longue que prévu par exemple.
La date de signature de l'acte authentique chez le notaire est établie conjointement par le vendeur et l'acquéreur et doit être précisée dans le compromis de vente. Généralement, la signature est fixée environ 3 mois après la signature du compromis de vente.
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
Pour gérer la double transaction en toute sérénité, il est possible de négocier une « vente longue » avec son acheteur. Concrètement, il s'agit d'allonger la période convenue entre la signature du compromis de vente et le jour de la conclusion de l'acte authentique chez le notaire.
Généralement, le montant de l'indemnisation est prévu par une clause de dédit ou une clause pénale dans le compromis de vente et son montant varie souvent entre 5 % et 10 % du montant de la transaction. Le dépôt de garantie versé par l'acquéreur pourra dans ce cas servir à régler le montant dû.
Quel argument juridique peut invoquer l'acquéreur pour faire annuler la vente ? L'acquéreur insatisfait peut obtenir la nullité de la vente et/ou la responsabilité du vendeur du bien immobilier à la faveur des vices du consentement que sont la violence, l'erreur et le dol.
Traditionnellement, la caducité du contrat est définie comme l'état de non-valeur auquel un contrat initialement valable est réduit, du fait de la disparition de l'un de ses éléments constitutifs ou de la défaillance d'un élément extérieur auquel était subordonnée son efficacité.
Un délai de 10 jours pour annuler un compromis de vente
Si les deux parties signent le document, elles s'engagent à respecter leur accord et les clauses qui y sont détaillées. Cependant, l'acheteur peut se rétracter. Dans ce cas, il procèdera à l'annulation du compromis de vente après mûre réflexion.
Pour exercer sa clause de rétractation du compromis de vente, l'acquéreur doit envoyer un courrier recommandé au vendeur ou à l'intermédiaire qui a fait signer le contrat (notaire ou agent immobilier). Il n'a pas besoin de donner de motif.
Comment le vendeur peut-il annuler une vente immobilière ? Le vendeur ne dispose d'aucun droit de rétractation. Il peut, en revanche, envisager une résiliation amiable ou judiciaire. Si les deux parties tombent d'accord pour annuler le compromis, il est tout à fait possible de le résilier.
Le notaire se doit d'être patient lorsque son client fait preuve d'incompréhension ou de nervosité. Il se doit de savoir trouver les mots justes pour répondre à toutes les questions. L'honnêteté et l'objectivité sont deux qualités qui vont de pair dans le cadre de l'activité du notaire.
Bloquer une vente immobilière sans notaire
Dans la majorité des cas, les parties font appel à un notaire pour encadrer juridiquement toutes les étapes de la vente. Mais à ce stade, rien n'oblige les parties à engager un notaire. Offre d'achat, compromis de vente, les parties peuvent rédiger ces actes seuls.
Le Président du conseil régional des notaires ou de la chambre interdépartementale des notaires.
Soit propre sur toi, et habille toi normalement... pas la peine de te mettre en frais. Bottes en caoutchoux greluche ou bottes en caoutchoux pour arpenter le chantier ? Soit propre sur toi, et habille toi normalement... pas la peine de te mettre en frais.
Doivent notamment être mentionnées dans l'acte de vente : La description du bien immobilier (équipements et annexes compris). L'existence éventuelle d'hypothèques et/ou de servitudes. L'adresse exacte du logement.
Un délai de 2 à 21 jours pour percevoir le montant de la vente. Si le notaire doit percevoir l'intégralité du montant de la transaction pour la signature de l'acte authentique de vente, le vendeur ne perçoit pas obligatoirement cette somme dès la signature.
Le différé de jouissance expliqué
En immobilier, on parle de différé de jouissance ou jouissance différée/anticipée lorsque le vendeur d'un bien demande à recevoir l'argent de la vente après signature de l'acte authentique, mais avant d'avoir quitté le bien.
Ce délai, prévu par les articles L. 271-1 et L. 271-2 du Code de la construction et de l'habitation, est obligatoire et sa durée incompressible. Il autorise ainsi l'acquéreur à se désengager de la vente durant cette période, et ce, sans motif ni aucune pénalité financière.
Comment prolonger la durée de l'avant-contrat ? La prorogation des conditions suspensives n'est jamais automatique. L'acheteur et le vendeur doivent se mettre d'accord sur le principe de la prorogation et sur sa durée.