Finalement, le 9 août 1944, le Gouvernement Provisoire de la République française (GPRF), dirigé par le général de Gaulle, déclare nul et non avenu le Régime de Vichy, dispose que la « République n'a pas cessé d'exister » car incarnée par lui, et prend donc la direction du pays.
9 août 1944 : le GPRF succède au régime de Vichy
Le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), créé le 3 juin 1933, prend progressivement autorité sur les territoires libérés par les Alliés, après les débarquements de Normandie, le 6 juin, et de Provence, le 15 août.
Deux gouvernements (Daladier et Reynaud) vont se succéder pour laisser place le 16 juin 1940 au gouvernement de Pétain qui met fin à la Troisième République le 10 juillet et instaure le régime de Vichy le 11 juillet . Entretemps, l'appel du 18 Juin du général de Gaulle crée la France libre.
On voit souvent le régime de Vichy comme une "parenthèse constitutionnelle", le règne du maréchal Pétain étant qualifié d'"autorité de fait". En réalité, tout au long des "années sombres", la légitimité de l'"État français" s'oppose à celle de la Résistance.
En réponse au débarquement des alliés en Afrique du Nord le 8 novembre, Adolf Hitler lance sur la France l'opération "Attila". Les Allemands envahissent le sud du pays considéré comme une "zone libre". Le gouvernement de Vichy est placé sous le contrôle et l'influence directe de l'Allemagne.
Stratégiquement, le choix est intéressant, car la ville est proche de la ligne de démarcation et que les liaisons routières et ferroviaires en direction de Paris sont bonnes. De plus, la ville dispose d'une très bonne infrastructure hôtelière qui séduit les députés, ce qui emporte finalement la décision.
La France libre est le régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle à la suite de son appel du 18 juin 1940 .
b) Vichy, un régime autoritaire
Dès ses débuts, le régime a supprimé la liberté de la presse et le droit de grève, interdit les partis et les syndicats. Pour Pétain, le pays ne peut en effet se relever que s'il est uni. Les fonctionnaires doivent prêter serment. L'État favorise le corporatisme.
La Milice française est créée par le régime de Vichy le 20 janvier 1943. Constituée d'environ 30 000 membres (dont 15 000 actifs), cette organisation paramilitaire a pour mission principale de lutter contre les mouvements « terroristes » de la Résistance.
Paxton, ont affirmé qu'il s'agissait d'une volonté unilatérale du gouvernement de Vichy. Philippe Burrin tranche dans le vif. A ses yeux, on ne peut expliquer le choix de la Collaboration qu'en tenant compte à la fois des rapports de force internationaux et des ambitions intérieures de Vichy.
Alors âgé de 63 ans, il continue de servir dans l'armée et commandera même une expédition française lors de la guerre du Rif (contre une république naissante au nord du Maroc) aux côtés des Espagnols en 1926 ; les deux belligérants seront d'ailleurs accusés d'avoir utilisé des gaz nocifs contre des douars peuplés de ...
3 octobre 1940 : premier statut des Juifs, publié le 18 octobre : ils sont exclus de la fonction publique de l'État, de l'armée, de l'enseignement et de la presse.
La Monarchie de Juillet tire son nom de l'émeute parisienne qui se transforme en révolution, les 27, 28 et 29 juillet 1830, dite des « Trois Glorieuses ».
La zone libre est, comme l'ensemble du territoire et l'Empire, sous l'autorité du gouvernement de Vichy dirigé par le maréchal Pétain, qui porte le titre de chef de l'État français.
Milicien est une personne qui appartient à une milice, c'est-à-dire une troupe constituée par des hommes aptes à porter les armes.
Le chef officiel de la Milice était Pierre Laval, chef du gouvernement, mais le véritable responsable de ses opérations était son secrétaire général, Joseph Darnand, officier Waffen-SS ayant fondé en 1941 le Service d'ordre légionnaire (SOL), précurseur de la Milice française.
Elle est chargée de lutter contre les Résistants et les opposants au régime de Vichy, de traquer les Juifs et les réfractaires au Service du Travail Obligatoire. La Milice Civique de la France Libre est créée en Nouvelle-Calédonie, le 2 août 1941, par le gouverneur Henri Sautot.
Albert Lebrun, né le 29 août 1871 à Mercy-le-Haut (alors en Moselle) et mort le 6 mars 1950 à Paris (alors dans le département de la Seine), est un homme d'État français. Il est président de la République française du 10 mai 1932 au 11 juillet 1940 (le dernier de la IIIe République).
L'Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l'État français. Cette constitution devra garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie.
Brazzaville devient le lieu où la France libre cherche à affirmer sa légitimité en droit et en pratique. Brazzaville est la seule capitale légitime, dans un cadre juridique colonial, qui autorise donc un système peu démocratique. La ville est loin, en 1940, de se comparer à Paris ou Londres, voire à Alger.
Le refus de la collaboration
Ils agissent d'abord contre l'occupant allemand ; très vite, avec le début de la collaboration, ils se dressent également contre le régime de Vichy. Ces résistants n'ont pas tous les mêmes idées politiques, mais tous se battent d'abord pour l'honneur et pour leur patrie, contre le fascisme.
Un jeune général de brigade fraîchement nommé sous-secrétaire d'Etat à la guerre qui n'a à son crédit qu'une victoire à Montcornet escamote à son profit par un génial tour de passe-passe la substance nationale de la France. Beaucoup plus fort que Bonaparte le 18 brumaire, revenant d'Italie avec une gloire éclatante.
Pétain accepte alors d'aller s'installer à Vichy et les ministères y déménagent dans les premiers jours de juillet 1940 , à l'exception de celui de l'armée qui restera à Clermont-Ferrand jusqu'en 1942.