En mai 1802, Napoléon Bonaparte décrétait le rétablissement de l'esclavage dans les colonies françaises. L'expédition qu'il envoya en Guadeloupe pour rétablir l'ordre colonial ainsi que l'esclavage réussit sa mission au terme d'une longue et dure répression menée par le Général Richepanse contre les rebelles.
Napoléon Bonaparte a rétabli l'esclavage dans les colonies françaises avec la loi du 20 mai 1802. L'esclavage avait été aboli par la Convention, une des assemblées de la Révolution française, le 4 février 1794.
Lors des Cent-Jours en 1815, Napoléon abolit la traite esclavagiste pour satisfaire à la demande des Britanniques, qui y ont mis un terme en 1807. Napoléon n'a jamais regretté d'avoir rétabli l'esclavage dans les colonies.
Loi du 20 mai 1802 sur la traite des noirs et le régime des colonies. Après l'envoi de corps expéditionnaires en Guadeloupe et à Saint-Domingue pour mater la rébellion, un décret réintroduisit l'esclavage le 20 mai 1802.
Say, Sismondi et les saint-simoniens considèrent que l'économie ne souffrira pas de la sortie de l'esclavage et en préconisent une abolition progressive avec en perspective de nouveaux modèles économiques pour les colonies.
Extrait de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire, dramaturge du XVIIIe siècle, dans lequel il dénonce l'esclavage et l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté.
C'est Aristote qui, au IVe siècle avant notre ère, donne une justification philosophique de l'esclavage.
Victor Schoelcher (1804-1893)
En Guadeloupe et en Guyane, Bonaparte imposera en 1802 le rétablissement de l'esclavage. Quant à Saint-Domingue, irréductible, elle prendra son indépendance sous le nom d'Haïti le 1 janvier 1804.
Son titre : Napoléon Le Petit, un pamphlet en forme de cri d'indignation pour désigner le neveu du « premier » Napoléon ; ce « traître » celui en qui Hugo avait pourtant placé sa confiance pour les élections présidentielles de 1848. Louis Napoléon a proclamé la restauration de la dignité impériale.
Le président Lincoln, pour sa part, dans un message du 6 mars 1862, se prononçait en faveur d'une émancipation graduelle, le Gouvernement fédéral encourageant les États par des subventions, et l'esclavage étant définitivement aboli en 1900.
Celle-ci se poursuit cependant de façon clandestine. Pendant les Cent-Jours, Napoléon Ier interdit la traite négrière par décret. Loi française abolissant la traite des Noirs. Elle sera renouvelée le 25 avril 1827 et le 22 février 1831.
Par le décret-loi du 30 Floréal An X (20 mai 1802), le Premier Consul Napoléon Bonaparte légalise l'esclavage dans les colonies sucrières de la République française. En vérité, la mesure ne concerne que la Guadeloupe car c'est la seule colonie où l'esclavage a été de fait aboli par la Convention en 1794.
Son engagement le plus connu est son combat pour l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, intervenue en 1848 à la faveur de la Révolution de février et de l'instauration d'un gouvernement républicain.
Il rappelle alors son idée : reprendre celle de Victor Hugues, agent de la France en Guadeloupe après l'abolition de 1794, qui avait utilisé les ex-esclaves de l'île, d'abord armés pour la défendre avec succès contre les Anglais, puis pour attaquer les colonies françaises voisines où les colons refusaient l'abolition ...
Il vote pour le droit au travail, pour l'ensemble de la Constitution, contre l'expédition de Rome, etc. Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il fut un des députés présents aux côtés d'Alphonse Baudin sur la barricade où celui-ci sera tué.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Journaliste et homme politique français, Victor Schœlcher a consacré sa vie à la lutte contre l'esclavage. Militant de l'abolition sous la Monarchie de Juillet, il est le rédacteur du décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage en France.
Fils d'industriel, journaliste, Victor Schœlcher publie plusieurs ouvrages en faveur de l'abolition sous la monarchie de Juillet. Dès le 4 mars 1848, le gouvernement provisoire lui confie la mission de rédiger le décret d'abolition. La mise en œuvre de ce projet est délicate en raison de l'hostilité des colons.
La théorie polygéniste fournit à Voltaire l'occasion de proposer des justifications naturelles à l'esclavage, comme l'avait fait Aristote de nombreux siècles auparavant. Etant par nature inférieurs aux Blancs, les Noirs deviennent logiquement et sans révolte leurs esclaves.
Dans Candide, Voltaire dénonce l'esclavage notamment à travers le personnage du nègre de Surinam, dans le chapitre 19. C'est l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté qui est exposé dans ce chapitre.
Voltaire a été accusé d'avoir amassé son immense fortune grâce à la traite négrière, qu'il fut pourtant l'un des premiers à dénoncer ouvertement.
Marivaux dénonce la cruauté des maîtres qui insultent leurs domestiques (Cléanthis révèle que sa maîtresse la nomme « Sotte, Ridicule, Bête, Butorde, Imbécile, et caetera » ) et les brutalisent parfois physiquement (Iphicrate a l'habitude de rouer Arlequin de coups de bâton).
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Voltaire vante dans les Lettres philosophiques la paix qui s'installerait grâce au commerce et chante dans Le Mondain les raffinements du luxe, tandis que Rousseau dénonce dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes l'aliénation de toute société, définie à partir de la propriété ...