La Chine posséderait les plus grosses réserves de gaz de « schiste » du monde. Par ailleurs, un quart de ces ressources mondiales se situerait en Amérique du Nord. Quant aux sous-sols du Moyen-Orient, des pays de l'ex-URSS, d'Amérique du Sud et d'Europe, ils abriteraient aussi des réserves non négligeables.
La Chine serait le pays le plus riche au monde en gaz de schiste (31 500 milliards de m3) et le troisième pour le pétrole de schiste (32 milliards de barils). Les Etats-Unis, eux, se placeraient au quatrième rang pour le gaz et au deuxième pour le pétrole.
État des lieux des réserves dans le monde
Les pays les plus gros détenteurs de gaz de schiste sont la Chine, l'Argentine, l'Algérie ainsi que les États-Unis. En Europe, la France et la Pologne possèdent les ressources les plus importantes.
Les zones les plus prometteuses en matière de gaz de schiste en France se situent au sud du couloir rhodanien, sur les départements de la Drôme, de l'Ardèche, du Gard, de l'Héraut et de la Lozère.
Pollution des nappes phréatiques avec des fuites de fluides de forage et des eaux rejetées par la fracturation qu ipeuvent contenir de l'arsenic et des métaux lourds. émissions de gaz à effet de serre pendant les phases d'exploration.
Les inconvénients de l'exploitation du gaz de schiste
Or, il se compose majoritairement de méthane (CH4), un gaz à effet de serregaz à effet de serre considérablement plus puissant que le CO2. Les installations de surface doivent reposer sur des sols bétonnés ou goudronnés reliés au réseau routier.
L'exploitation par fracturation hydraulique des gisements de gaz de schiste libère en effet des hydrocarbures dont du méthane et de l'éthane, dans un rapport plus ou moins constant (entre 9 à 12 fois plus de méthane que d'éthane). C'est cette propriété qu'ils ont utilisée pour valider leur hypothèse.
Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
En France, le propane est issu à près de 40% des champs de gaz naturel. Les 60% restant, ainsi que la totalité du butane, proviennent du raffinage du pétrole brut.
Où trouve-t-on du gaz de schiste ? A l'origine, le gaz de schiste, une énergie très controversée, est contenu dans des roches marneuses ou argileuses, enfouies généralement entre 1 500 et 3 000 mètres de profondeur.
On peut citer les principaux : – Des avantages politiques, économiques et financiers. Les réserves mondiales de ce type de gaz sont énormes : elles seraient du même ordre de grandeur (de 10 fois moins à 10 fois plus) que les réserves prouvées de gaz conventionnel.
Un impact environnemental comparable aux autres énergies fossiles. L'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique est responsable de la libération dans l'atmosphère de quantités importantes de méthane, un gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement bien plus puissant que le dioxyde de carbone.
En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz. Environ 45% des importations du gaz naturel proviennent de Russie, c'est-à-dire 155 milliards de m3.
Dans le cadre des objectifs énergétiques et climatiques de la France, la consommation d'hydrocarbures a vocation à baisser. La France souhaite également mettre fin progressivement à l'exploration et à l'exploitation des hydrocarbures sur son territoire.
Le Maroc est désormais doté d'une importante raffinerie de pétrole, dont la construction a été achevée en 1961 dans des délais rapides. La Société anonyme marocaine italienne de raffinage (S.A.M.I.R.) est née de l'initiative commune du B.E.P.I.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
Le Maroc dispose de 11 bassins sédimentaires ayant un potentiel gazier. Malgré les efforts d'exploration encore limités, deux bassins produisent déjà du gaz naturel, alors qu'un autre est en cours de développement.
Dans un rapport paru en novembre 2014 , le consultant américain IHS estime que le prix de revient de 80 % de la production sera compris en 2015 entre 50 et 70 dollars le baril.
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
Ce gaz est récupérable intégralement après l'extraction et nécessite plus l'ajout de produits chimiques. Par contre, il a l'inconvénient de coûter cher. La Fracturation électrique est également une alternative.
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.
On trouve deux types de schistes de ces terrils : le rouge, résultat d'une combustion naturelle, mais pouvant être contrôlée, à l'intérieur des terrils, devient résistant. le noir, son état naturel, non cuit, est plus friable et plus gras.
Pour l'extraire, il faut forer entre 3 000 à 5 000 mètres, soit environ trois fois plus que pour des hydrocarbures conventionnels. De l'eau et des additifs chimiques sont ensuite injectés à très haute pression dans la roche pour la fissurer et récupérer le pétrole, c'est la fracturation hydraulique.