Le péritoine est une fine membrane séreuse qui tapisse la face profonde de la cavité abdomino-pelvienne et les viscères qu'elle contient. Les organes situés à l'intérieur du péritoine sont dits « intrapéritonéaux », les autres sont « rétropéritonéaux » (souvent situés postérieurement au péritoine).
Le facteur de risque principal de cancer du péritoine est donc la présence d'un cancer primitif situé dans la cavité abdominale (ovaire, foie, utérus, côlon, estomac) ou un antécédent de cancer pouvant récidiver sous forme de carcinose péritonéale.
Maladies du péritoine : cancer, inflammation, péritonite…
La principale affection du péritoine est la péritonite. Il s'agit d'une inflammation de la membrane péritonéale. Elle peut être locale ou diffuse mais est le plus souvent liée à la diffusion d'une infection abdominale localisée.
Ainsi, pour le mésothéliome péritonéal, avec un traitement palliatif (chimiothérapie systémique), la survie médiane n'atteint pas 1 à 2 ans. Après une chirurgie cytoréductrice et une CHIP, la médiane de survie peut atteindre plus de 50 mois avec un taux de survie à 5 ans de plus de 50%.
Quel pronostic de survie avec un cancer du péritoine ? En l'absence de tout traitement, l'évolution naturelle du cancer du péritoine est inéluctable. Pour le mésothéliome péritonéal, avec un traitement palliatif (chimiothérapie systémique), la survie médiane n'atteint pas 1 à 2 ans.
Fonction du péritoine
Maintien des organes. Le péritoine permet de maintenir les organes au sein de la cavité abdominale. Glissement des organes. Le péritoine est impliqué dans le phénomène de glissement des viscères, notamment durant la digestion (2).
L'ablation du péritoine (péritonectomie) ou de l'épiploon (omentectomie) en cas de cancer peut éviter des troubles, tels que l'accumulation de liquide dans l'abdomen, mais aussi prolonger la survie.
Il peut résulter d'une tumeur donnant comme résultat que le corps produit une plus grande quantité de liquides ou la tumeur peut entraîner une obstruction du passage de liquide à travers le système de lymphe ou d'autres systèmes corporels.
Le scanner de l'abdomen est indispensable en cas de doute diagnostique. Il peut retrouver un pneumopéritoine ou un épanchement non visible sur les radiographies simples et peut montrer des signes liées à la cause (appendicite, diverticulite…) dans le cadre d'une péritonite secondaire.
Les symptômes pouvant révéler un cancer de l'estomac sont généralement tardifs et non spécifiques : douleurs à l'estomac, perte d'appétit, nausées, vomissements, fatigue, perte de poids, anémie. Les hémorragies digestives ne sont pas rares par saignement de la tumeur.
La carcinose péritonéale se diagnostique par la présence de nodules sur la superficie de la couche péritonéale. La chimiothérapie PIPAC s'applique sous forme d'aérosol par cœlioscopie et de manière homogène directement sur les cellules cancéreuses de l'abdomen, une zone peu vascularisée.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
La tumeur peut provoquer des douleurs intenses en regard de l'estomac qui peuvent se propager aux côtes ou dans le dos vers la colonne vertébrale. Chez certaines personnes, ces douleurs sont parfois prises au début pour des douleurs rhumatismales.
Diarrhée. Si vous êtes atteint du cancer du pancréas, vous pourriez avoir différents types de diarrhée. Chez certaines personnes dont un canal biliaire est bloqué, les selles peuvent avoir la couleur de l'argile.
En cas de péritonite appendiculaire, le traitement est chirurgical. Le chirurgien fera un lavage péritonéal sous cœlioscopie et un drainage. Cette intervention permet de nettoyer la cavité abdominale et de traiter l'infection. Le patient suivra également une antibiothérapie.
Le cancer colorectal se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon ou du rectum. Le plus souvent, ces tumeurs malignes proviennent d'une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse.
Le traitement standard actuel des CP repose sur la chimiothérapie systémique. Certains cas sélectionnés bénéficient d'approches thérapeutiques multimodales plus agressives comme la chimiothérapie intra-péritonéale post-opératoire immédiate ou la chimio-hyperthermie intra-péritonéale [1, 2].
Situation des organes
Enroulés dans ce sac, ils sont dits péritonisés. Les trompes utérines (de Fallope) et l'utérus sont sous-péritonéaux (c'est-à-dire en dessous du sac fermé que constitue le péritoine).
Un épanchement péritonéal gazeux est un pneumopéritoine, il signe une rupture d'organe creux compliquant une infection (sigmoïde) ou un ulcère (estomac, intestin grêle). Un épanchement péritonéal sanglant (hémopéritoine) survient dans le cadre d'une hémorragie digestive ou d'un traumatisme.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
En l'absence de tout traitement, l'évolution naturelle du cancer du péritoine est inéluctable. "Cependant après une chirurgie complète et une chimiothérapie, la médiane de survie peut atteindre plus de 50 mois avec un taux de survie à 5 ans de 20 à 40 % selon les statistiques", indique l'oncologue.
- Douleur dorsale: parfois l'estomac Une douleur dans la région des trapèzes et des omoplates peut être une douleur projetée à partir du cou. Mais elle peut aussi traduire un ulcère de l'estomac, sans même qu'il y ait brûlure, ou encore un problème de pancréas.