800 ppm : provoque des maux de tête, vertiges et nausées. Cette concentration en CO entraîne la perte de connaissance en 45 min, et la mort en 2 à 3 heures. 12 800 ppm : entraîne la perte de connaissance immédiate et la mort entre 1 et 3 minutes.
L'ANSES préconise ainsi pour le taux de CO2 en intérieur une limite ne dépassant pas 1000 à 1500 ppm (partie par million). Cette limite s'applique à des établissements accueillant du public, mais est également valable pour les bâtiments résidentiels et les habitations privées.
Pour le CO, la valeur limite est une concentration de 30 ppm pour 1 heure d'exposition (MDDEP, 2010). Au Canada, il est recommandé de limiter l'exposition au CO dans l'air intérieur à 25 ppm pour 1 heure et à 10 ppm pour 24 heures (Santé Canada, 2008).
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Le taux de CO2 normal dans l'air est de 350 à 450 ppm. Le CO2 est un gaz inodore, incolore et ininflammable.
Un adulte expire en moyenne 20 litres de CO2 par heure. En une nuit de 8h, cela représente un volume d'environ 160 litres. Si on prend une chambre de 10m2 avec 2.5m de plafond, qui nous donne un volume de 25m3 soit 25'000 litres (désolé pour les maths), il aura remplacé 0.64% du volume par du CO2.
Façons de réduire l'exposition au CO2 à la maison
Vous pouvez réduire les niveaux de CO2 en augmentant l'aération et en contrôlant les sources de CO2. utilisez des stratégies de ventilation mécanique.
Sous l'effet des muscles, lors de l'inspiration, les poumons se remplissent d'air, ce qui permet d'apporter de l'oxygène (plus précisément du dioxygène) à notre organisme, puis se vident d'air lors de l'expiration pour permettre d'évacuer le gaz carbonique (plus exactement le dioxyde de carbone).
Les signes cliniques ne sont pas spécifiques : maux de tête, vertiges, malaises, nausées, dyspnée, troubles de la vision, de l'odorat ou du goût, troubles du sommeil, de la mémoire, de l'attention, douleurs thoraciques, abdominales, musculaires peuvent être rencontrés à des fréquences variables.
Le CO est éliminé essentiellement par voie pulmonaire. A l'arrêt de l'exposition, l'HbCO se redissocie au niveau pulmonaire et le CO s'élimine progressivement dans l'air expiré. La demi-vie (T½) du CO, temps mis pour que la concentration d'HbCO dans le sang chute de moitié, est de 3 à 4 h pour un adulte en bonne santé.
Une humidité inhabituelle dans la pièce
Les traces d'humidité peuvent être un autre signe de présence de CO. De la condensation inhabituelle sur une fenêtre ou sur une table peut indiquer que du monoxyde de carbone s'accumule.
L'installation d'au moins un détecteur autonome avertisseur de fumée par logement chez les particuliers est obligatoire depuis mars 2015.
Le détecteur de monoxyde de carbone doit être placé dans la même pièce que l'appareil à combustible du logement. L'idéal est qu'il se situe entre 1m et 3m à l'horizontal de la source.
2,000-5,000ppm
Maux de tête, somnolence ; un air stagnant, vicié et étouffant. Difficultés de concentration, perte d'attention, accélération du rythme cardiaque et légères nausées.
Les activités humaines, telles que la combustion de pétrole, de charbon et de gaz, ainsi que la déforestation, sont les causes principales de l'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
À la maison, les sources d'émanations de monoxyde de carbone sont multiples: Les cheminées, les appareils ménagers à gaz (cuisinière, four, réfrigérateur, etc.), les systèmes de chauffage et les chauffe-eau à combustion; Les véhicules et les autres appareils à combustion (tondeuse, souffleuse, etc.)
En prévention pour éviter une intoxication au monoxyde de carbone, aérez chaque pièce du logement au moins 10 minutes chaque jour, même lorsque la température est basse. Vérifiez la bonne ventilation des bouches d'aération et ne calfeutrez pas les entrées et sorties d'air. Laissez aussi circuler l'air sous les portes.
Le monoxyde de carbone empêche le sang de transporter l'oxygène, de sorte que les tissus de l'organisme ne reçoivent plus suffisamment d'oxygène. De faibles quantités ne sont habituellement pas dangereuses, mais si les taux de monoxyde de carbone dans le sang sont trop élevés, il se produit une intoxication.
Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux : il ne se voit pas et ne sent rien. Mais quand on le respire, il prend la place de l'oxygène. On a mal à la tête, envie de vomir, on est très fatigué. On peut aussi s'évanouir ou même mourir.
L'oxygénothérapie est indiquée lorsque, en absence de traitement, la pression artérielle en oxygène (PaO2) est inférieure à 55 mm Hg, ou lorsqu'elle est comprise entre 55 et 60 mm Hg et est associée à des complications cardiaques.
Pour une personne en bonne santé, marcher à 4 ou 6 km à l'heure peut constituer un exercice physique modéré. Si vous avez un problème pulmonaire, vous devez marcher suffisamment vite pour être légèrement essoufflé(e).
On parle d'insuffisance respiratoire lorsque, à l'analyse des gaz du sang qui se trouve dans les artères : la pression partielle du sang en oxygène (PaO2) est inférieure à 60 mmHg ; la pression partielle en dioxyde de carbone (PaCO2) est supérieure à 45 mmHg.
Pour une efficacité maximale, il est donc indispensable de pulvériser du répulsif sur tous les vêtements. Les principes actifs les plus couramment employés dans les répulsifs sont le DEET (Diéthyltoluamide), l'Icaridine, le Citriodiol, l'huile de Soya…
ppm - Dictionnaire environnement
Unité : 1 partie pour million (10-6). Par exemple, 1 ppm = 1 mg par kg ou 1 gramme par tonne ou 1 ml par m3.
La concentration moyenne de CO2 dans l'air extérieur est de l'ordre de 300 à 400 ppm. Les niveaux intérieurs sont en général plus élevés, en raison du CO2 exhalé par les occupants du bâtiment.