Avocat, architecte, dentiste, médecin, pharmacien, pour accéder à ces professions, les ordres professionnels ont le droit de vérifier eux-mêmes votre casier judiciaire et les mentions qui y figurent. Une mention incompatible à la profession envisagée entraîne un refus d'inscription à l'ordre de la profession.
Les emplois publics où la vérification du casier judiciaire est systématique sont les suivants (article 776 du code de procédure pénale) : Armée, Marine, Police, Douanes et sécurité en général; SNCF,RATP, EDF, GDF, BANQUE DE FRANCE; Collectivité territoriales (Municipalité, Conseil Général, Région);
Casier judiciaire : combien de temps les condamnations restent-elles inscrites ? Les condamnations et autres mentions sont effacées du casier judiciaire après un délai de 40 ans à compter de la dernière condamnation ou au décès de l'intéressé.
Il comporte uniquement les condamnations les plus graves, à savoir : Condamnations pour crimes et délits supérieures à 2 ans d'emprisonnement sans sursis, prononcées en France ou à l'étranger. Condamnations pour crimes et délits inférieures à 2 ans d'emprisonnement sans sursis, si le tribunal en a ordonné la mention.
Si la dispense n'est pas accordée, vous pouvez demander au procureur de la République l'effacement 6 mois après que la condamnation est devenue définitive. Vous pouvez aussi demander après un certain délai la réhabilitation judiciaire ou la suppression de toutes les mentions du casier judiciaire.
3 ans pour les condamnations à une sanction financière. 10 ans pour les condamnations à une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à 1 an. 40 ans pour les condamnations à une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à 10 ans. 5 ans pour tout autre type de peine.
Conduite sous stupéfiant et casier judiciaire
Plus les sanctions sont lourdes, plus il y a de chances qu'elles soient enregistrées dans le bulletin n° 2. Ainsi, les peines pour conduite sous stupéfiant sont automatiquement consignées dans ce document pour une durée minimum de trois ans.
Faites une requête en dispense d'inscription ou en modification. Elle consiste à demander au juge d'effacer les condamnations figurant au bulletin n° 2 de votre casier judiciaire afin de ne pas vous handicaper dans vos recherches d'emploi ou dans votre vie personnelle.
Le bulletin n°2 du casier judiciaire porte mention de toutes les condamnations prononcées contre une personne et que l'on retrouve sur le bulletin n°1, sauf celles prévues par l'article 775 du code de procédure pénale.
En l'absence d'un texte spécifique prévoyant la vérification des casiers judiciaires des employés, l'employeur peut demander à un candidat ou à un employé de produire l'extrait de son casier judiciaire (B3) lors d'un entretien, par exemple afin de vérifier ses antécédents judiciaires.
Il est encore indispensable que votre casier judiciaire puisse être vierge.
Le bulletin n°3 (B3) est destiné au public.
Il contient les condamnations les plus graves pour crimes et délits. On y trouve par exemple les peines de prison ferme de plus de 2 ans, les interdictions d'exercer un métier ou d'être en relation avec des mineurs …
Toute personnes ayant un casier judiciaire non vierge ne peut exercer le métier d'avocat, qu'il s'agisse de condamnations pénales, sanctions disciplinaires ou administratives. Par ailleurs, il ne faut pas avoir fait l'objet de redressement ou liquidation judiciaire suite à une faillite.
Le bulletin n°3 ne contient que les condamnations les plus graves et le juge peut ordonner que certaines peines ne figurent pas sur ce bulletin. En effet, afin de permettre une meilleure réinsertion de la personne, il est préférable de pouvoir communiquer à un employeur un casier judiciaire vierge.
Demander le bulletin numéro 3 du casier judiciaire pour s'assurer qu'il soit vierge. Le seul moyen de vérifier l'état de son casier judiciaire est d'en faire la demande. La personne concernée par le bulletin pénal ne pourra avoir à sa disposition que le bulletin numéro 3.
La condamnation sera automatiquement retirée du casier judiciaire 3 ans après le paiement de l'amende, soit le 15 mai 2020. Cela vaut aussi pour les peines de prison y compris avec sursis, la date d'exécution étant la fin du sursis.
La prison avec sursis est une peine pouvant être prononcée lors d'une condamnation pénale. Dès lors, prison avec sursis et casier judiciaire font la paire, signifiant que la peine de prison avec sursis prononcée sera inscrite automatiquement au casier judiciaire du condamné.
Seules les condamnations figurent au casier judiciaire. Une plainte est considérée par le Procureur de la République : - soit il la classe pour divers motifs : absence d'infraction caractérisée, faible portée du préjudice laissant au plaignant le soin de poursuivre lui-même l'affaire s'il l'estime nécessaire ...
Ces informations sont communiquées sous forme d'extraits appelés bulletins de casier judiciaire. Le bulletin n°1, ou «B1» est le relevé intégral, qui ne peut être communiqué qu'aux autorités judiciaires. Le «B2» est accessible «à certaines autorités administratives ou certains organismes» et contient moins de données.
Usage et législation
S'agissant de l'usage, qu'il s'agisse de cannabis, d'ecstasy, de cocaïne ou toute autre substance psychoactive illicite, l'usage est un délit puni d'une peine maximale de 1 an d'emprisonnement et de 3 750 € d'amende (article L3421-14 du code de santé publique).
Madame, Monsieur le Procureur de la République, Par la présente, je, soussigné(e) [Prénom et NOM], né(e) le [date de naissance] à [lieu de naissance] et demeurant [adresse], sollicite de votre part la suppression d'une mention figurant à mon casier judiciaire.
Le bulletin B2:
- Des condamnations prononcées pour les contraventions de police. Contrairement au bulletin n°1, le bulletin n°2 du casier judiciaire ne contient donc pas les condamnations pour les contraventions de 4ème et de 5ème classe.
Le bulletin n° 1 est un relevé intégral des fiches de condamnation pénale, sur lequel sont également mentionnés les aménagements de peine, les confusions de peines, la révocation de sursis, etc. Il est prévu que certaine mentions des condamnations soient retirées de plein droit du casier judiciaire.