Les médecins spécialistes qui prennent en charge la maladie de Horton sont rhumatologues ou internistes.
Sauf situation exceptionnelle, le médecin traitant, qui joue un rôle essentiel dans le diagnostic de la maladie, doit aussi savoir confier son patient à un médecin spécialiste (interniste ou rhumatologue) pour la prise en charge du patient.
Elle se caractérise par une inflammation de l'aorte et des ses branches en particulier de l'artère carotide externe et de l'artère temporale qui peut aboutir à l'occlusion des artères atteintes. Le facteur âge est important.
L'évolution de la maladie de Horton est très favorable dès que le traitement est débuté. On parle d'amélioration spectaculaire car tous les signes décrits ci-dessus disparaissent en 24 à 72 heures. Le traitement est néanmoins long et il peut y avoir des rechutes en cas de décroissance trop rapide du traitement.
Les complications redoutées de cette maladie sont les troubles de la vision, et plus particulièrement une cécité. La prise en charge de la maladie de Horton repose sur l'instauration d'une corticothérapie sur le long terme. Le traitement est à poursuivre minimum 18 mois, parfois plusieurs années.
Afin de confirmer le diagnostic d'artérite temporale, le médecin peut ensuite demander une biopsie de l'artère temporale (prélèvement d'un échantillon de l'artère inflammatoire sous la peau), ce qui sera souvent réalisé en ophtalmologie.
Il faut également se plier au régime qu'impose la corticothérapie : afin de contrer la prise de poids rapide, il est nécessaire de suivre un régime pauvre en sucres rapides et en sel (à cause de la rétention d'eau), et ce pendant toute la durée du traitement.
Le traitement repose sur les corticoïdes et éventuellement le pontage ou la désobstruction artérielle chirurgicale.
La maladie de Horton, ou artérite à cellules géantes, est la plus fréquente des vascularites. C'est une maladie du sujet âgé, qui touche les grosses artères et qui est localisée de façon préférentielle au niveau des artères du crâne, en particulier l'artère temporale.
Le bilan diagnostique
L'analyse des liquides biologiques (sang, urines ou autres liquides corporels). Les examens d'imagerie, comme la radiographie, le CT scan, les ultrasons, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la scintigraphie, par exemple.
Traitement. Cette condition nécessite un traitement avec de la cortisone (prednisone). Celle-ci diminue vos symptômes habituellement dès la première semaine. Votre rhumatologue diminuera la dose progressivement.
Pourquoi devrais-je subir cette intervention ? Elle permet de savoir si vous avez une inflammation de l'artère temporale : l'artérite temporale (aussi appelée maladie de Horton).
Biopsie de l'artère temporale
On utilise parfois l'échodoppler pour localiser la partie de l'artère temporale à prélever pour biopsie. Après avoir injecté un anesthésique local, on effectue une courte incision directement sur l'artère et on excise un segment d'artère d'au moins 2,5 cm. L'incision est ensuite suturée.
Qu'est-ce que la céphalée de Horton ? Les gens qui souffrent de la céphalée de Horton ont des crises de douleur intenses, d'un seul côté du visage. La douleur se situe d'habitude autour de l'œil et à la tempe, mais elle s'étend parfois jusqu'aux dents, à l'oreille et au cou. Les crises peuvent durer jusqu'à 3 heures.
Les traitements habituels contre la douleur sont peu efficaces contre les céphalées de Horton. La plupart du temps, on peut casser les crises avec du sumatriptan (Imitrex) en injection, car on a besoin de soulagement rapide. L'oxygène peut être administré avec un masque et fonctionne assez bien.
Il existe une maladie qui fait gonfler l'artère temporale, c'est la maladie de Horton. Mais il n'est absolument pas certain que ce soit de cela dont il s'agisse, il faut en parler à votre médecin. Cette maladie n'est pas une urgence extrême, mais elle doit être soignée (en particulier par de la cortisone).
Elle est située entre les deux feuillets de l'aponévrose temporale. Elle se poursuit jusqu'au niveau du muscle orbiculaire de l'œil où elle s'anastomose avec les artères palpébrales issues de l'artère ophtalmique.
Le traitement de la maladie de Horton repose sur l'utilisation des corticoïdes. Ils doivent être mis en place rapidement : on parle de traitement d'attaque. La dose varie selon la gravité du Horton.
Le diagnostic de la PPR est porté sur :
Une échographie (et/ou l'IRM) des épaules et/ou des hanches, qui mettent en évidence une inflammation des structures autour de l'articulation, notamment des bursites (inflammation de coussinets permettant le glissement de certains muscles entre eux) bilatérales.
La pseudo polyarthrite rhizomélique (PPR) est un rhumatisme inflammatoire chronique caractérisé par un enraidissement douloureux des épaules et du pelvis associé à un syndrome inflammatoire biologique.
La claudication, du latin claudicare qui signifie boiter, désigne généralement une douleur ou une faiblesse musculaire de la jambe qui gêne la marche normale et s'arrête au repos. Le terme peut néanmoins s'appliquer à d'autres membres comme la mâchoire (difficulté à mastiquer), par exemple dans la maladie de Horton.
La biopsie de l'artère temporale est la technique utilisée pour diagnostiquer avec certitude l'artérite temporale. On utilise parfois l'échodoppler pour localiser la partie de l'artère temporale à prélever pour biopsie.
La maladie se manifeste d'abord par une douleur dans certains muscles de la jambe, ressemblant à une crampe musculaire. Habituellement, celle-ci survient à la marche surtout en pente (parfois pendant la montée des escaliers) et s'accentue peu à peu, obligeant la personne à s'arrêter.