La croissance de la population, rendue possible par la croissance des richesses créées augmente aussi la part des surfaces nécessaires à l'habitat. La croissance du niveau de vie de la population favorise donc aussi la hausse de son empreinte écologique.
Une étude récente s'est penchée sur les liens entre la prospérité économique et l'empreinte carbone. Résultats : les pays les plus riches sont ceux qui produisent le plus de CO2 et une croissance de 10 % du PIB s'accompagne quasi invariablement d'une augmentation de 8 % des émissions de CO2.
Si la croissance est un phénomène quantitatif, le développement est un phénomène qualitatif. Il prend en compte la transformation des structures économiques, sociales, culturelles et démographiques qui accompagnent une croissance durable.
La croissance économique entraîne l'épuisement du capital naturel. Afin de mieux combattre l'épuisement des ressources et la dégradation de l'environnement, les économistes ont mis en évidence la présence d'un capital nouveau dans la combinaison productive : le capital naturel.
Émissions de gaz à effet de serre
Toutes ne sont pas en capacité de s'adapter, ce qui entraîne une uniformisation de la biodiversité. Les activités économiques, par l'émission en quantités toujours plus importantes de gaz à effet de serre, sont la cause directe du changement climatique.
La croissance économique présente des aspects positifs quant aux problèmes du chômage et de la pauvreté. Elle permet en effet, par le biais de la productivité, d'accroître les quantités de bien et services disponibles et réduire les inégalités. Le développement peut à son tour favoriser la croissance.
En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
Les liens entre croissance économique et qualité de l'environnement se concentrent en fait sur cinq éléments: (i) le degré de substituabilité entre actifs naturels et actifs artificiels, (ii) la prise en compte du changement dans les technologies et le capital humain, (iii) le commerce international des ressources ...
La croissance économique correspond à l'augmentation de la production de biens et de services d'un ensemble économique sur une période donnée.
Utilisation d'énergies renouvelables, innovations techniques pour consommer moins, recycler les déchets, ne plus polluer… l'économie qui prend soin de l'environnement est un nouveau modèle qui permet de répondre aux besoins de tous les humains dans l'immédiat, et tout en assurant l'avenir.
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
La croissance économique s'explique d'abord par la quantité de facteurs de production mobilisés. Ainsi, la quantité de facteur travail, c'est-à-dire l'augmentation de la population active, contribue directement à l'évolution de la quantité de biens et services produits.
On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l'accumulation du facteur travail, l'accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
Sommaire. La croissance économique se heurte à des limites écologiques telles que l'épuisement des ressources, l'augmentation des gaz à effet de serre, etc. La prise en compte de ces limites aboutit à la notion de développement durable.
En effet, l'empreinte écologique d'un pays est calculée à partir de celle de ses habitants. D'après le Global Footprint Network, l'empreinte écologique globale actuelle est de 2,7 hag pour une biocapacité de 1,6 hag. Il faudrait donc 1,7 planètes pour subvenir aux besoins des êtres humains cette année.
Au cours des deux derniers siècles, il était communément accepté que si l'activité économique d'un pays se développait, ses émissions de carbone augmenteraient également. Plus un pays est riche, plus il émettra donc de CO2.
On distingue parfois deux formes de croissance : la croissance extensive est proportionnelle à l'augmentation des quantités des facteurs de production alors que la croissance intensive est liée à l'augmentation de la productivité du travail et/ou du capital.
la concentration. l'intégration verticale. la diversification. la globalisation (internationalisation)
La croissance économique permet le développement dans la mesure où elle améliore le niveau de vie des individus qui peuvent mieux satisfaire leurs besoins et connaître une vie plus longue en meilleure santé ce qui leur permet de construire des projets.
Ainsi, le climat et les aléas naturels qui lui sont liés résultent en partie de la croissance économique. Un rapport de causalité est reconnu de façon quasi certaine entre l'émission de gaz à effets de serre, le réchauffement de la planète et probablement aussi les catastrophes naturelles (Brown, 2003).
La croissance se heurte à des limites sociales (les inégalités) et écologiques (les externalités négatives, les gaz à effets de serre, l'épuisement des ressources naturelles). Une externalité est un effet non voulu de la production.
consommation d'énergie primaire (indicateur de flux) ; épuisement des ressources non renouvelables ; toxicité humaine ; occupation des sols.
D'une façon plus générale, la croissance mesure l'augmentation de la production d'un pays, donc la hausse de sa consommation et donc du pouvoir d'achat de la population (quoique la consommation puisse être légèrement différente de la production du fait du commerce international).
Selon J. Tirole, il semblerait que la Croissance Économique mondiale soit face à 3 enjeux majeurs sur le long terme : Le climat, les inégalités et la démographie.
La croissance économique est l'augmentation soutenue et durable de la production pendant une longue période. Elle est mesurée par le PIB, mais cet indicateur présente des lacunes, qui sont comblées par d'autres indicateurs comme l'IDH.