Bandelette urinaire et ECBU : deux examens indispensables au diagnostic de pyélonéphrite. Le médecin traitant pratique un test grâce à une bandelette urinaire.
Ca commence comme une cystite
Le plus souvent, s'ajoutent aux brûlures mictionnelles (quand vous faites pipi) : fièvre élevée, frissons, douleurs abdominales et lombaires. Cette contamination des reins peut toutefois se traduire uniquement par une température élevée, voire des nausées et/ou des vomissements.
Qu'est-ce que la pyélonéphrite ? La pyélonéphrite est une infection urinaire qui touche les reins. On parle alors d'infection urinaire « haute », alors que la cystite, qui ne concerne que la vessie, est qualifiée d'infection urinaire « basse ».
L'évolution de la pyélonéphrite
Certains patients doivent être hospitalisés en urgence devant l'apparition de signes graves : altération de l'état général, fièvre et frissons faisant craindre une infection généralisée ( septicémie ) ou un abcès rénal ou péri-rénal (autour du rein).
La pyélonéphrite aiguë est une infection localisée dans un rein et dans la voie urinaire allant de ce rein à la vessie (uretère). Le plus souvent, elle est due à la bactérie Escherichia Coli. Elle doit être traitée sans délai, surtout chez les personnes à risque de complications comme les femmes enceintes.
La pyélonéphrite obstructive, elle, peut être très grave et nécessite un drainage des urines en urgence. La rétention d'urine purulente risque de détruire le rein et de provoquer une septicémie, autrement dit une infection généralisée qui peut être mortelle.
Dans la plupart des cas, une hospitalisation de 5 jours est nécessaire, afin de trouver la bactérie en cause, d'administrer l'antibiotique correspondant, et d'évaluer les potentiels impacts sur la vessie et les reins. Pour une pyélonéphrite simple, la prise d'antibiotique pendant 7 à 10 jours suffit souvent.
Le traitement classique d'une pyélonéphrite (infection bactérienne) est constitué d'antibiotiques (céphalosporines ou fluoroquinolones) pour combattre la bactérie et d'antalgiques pour atténuer la douleur. Le repos et une grande consommation d'eau sont également nécessaires.
(Pyélonéphrite)
Frissons, fièvre, douleur dorsale, nausées et vomissements peuvent se manifester. Les médecins qui suspectent une pyélonéphrite effectuent des analyses d'urine et parfois des analyses du sang et des examens d'imagerie. Des antibiotiques sont administrés pour traiter l'infection.
Les marqueurs de l'inflammation (VS, CRP) restent normaux lors d'une cystite et s'élèvent (VS > 30 mm, CRP > 20 mg/l) lors d'une pyélonéphrite.
Il est normal de ressentir une grosse fatigue après une pyélonéphrite, d'où la nécessité d'être au repos. Vous serez probablement en arrêt maladie durant la durée du traitement (7 à 14 jours selon les cas).
Il est primordial de boire au minimum 1,5 litre d'eau par jour, surtout si vous êtes particulièrement sensible aux cystites. L'Hépar est généralement recommandée car il s'agit d'une eau composée de minéraux qui réduit les risques de constipation.
La pyélonéphrite se traite avec des antibiotiques. En cas de pyélonéphrite sans complication chez une personne en bonne santé, le traitement se fera à domicile avec des antibiotiques en comprimé ou en piqûre intra-musculaire (un peu comme les vaccins).
Quand s'inquiéter en cas d'augmentation de la CRP ? Un taux supérieur à 6 mg/L doit donner lieu à une surveillance. Une légère élévation laisse à penser qu'il s'agit d'une infection banale, passagère et sans gravité.
Une étude bien documentée a montré que les sujets déprimés qui subissent un stress psychologique par harcèlement moral présentent également une élévation du taux de base de la PCR. Il existe depuis peu des tests PCR ultra sensibles destinés à détecter le risque de maladie cardio-vasculaire.
Entre 10,0 à 40,0 mg/L : peu signaler des infections plus sévères ou modérés, tels que roséole, COVID-19 ou infection respiratoire; Plus de 40 mg/L : habituellement montre la présence d'infection bactérienne; Plus de 200 mg/L : peut indiquer septicémie, une condition sévère qui met la personne en danger vitale.
La douleur provoquée par les troubles rénaux est en général ressentie sur le côté (flanc) ou au niveau du bas du dos. Occasionnellement, elle irradie vers la partie centrale de l'abdomen.
PYÉLITE, subst. fém. PATHOL. ,,Infection inflammatoire aiguë ou chronique de la muqueuse qui tapisse le bassinet, due souvent au colibacille, et associée soit à une infection rénale (...)
En cas de sciatique, la douleur irradie dans une fesse et dans une jambe. A distinguer du mal rénal qui se loge dans les côtés de la colonne jusqu'en bas de l'abdomen. En cas de calculs rénaux (cristallisation de sels minéraux et d'acides), une douleur intense et soudaine dans le dos peut aussi survenir.
"Non, le café n'est pas particulièrement mauvais pour les reins", note la nutritionniste. Il est cependant recommandé d'en limiter la consommation, surtout s'il s'agit de café soluble ou de chicoré.
Quand s'inquiéter et qui consulter ? Dès lors que vos douleurs s'intensifient ou que vous présentez les symptômes associés des calculs rénaux ou d'une pyélonéphrite, prenez rendez-vous sans tarder avec un médecin généraliste pour effectuer les premiers examens, et recevoir un traitement pour soulager la douleur.