On parle de « bilan d'extension ». Ce bilan se fonde largement sur le recours à l'imagerie médicale (radiographie et, surtout, scanner). Le thorax, l'abdomen et la région pelvienne seront examinés avec soin.
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
Il s'agit des tests mesurant dans les urines : La cytokératine : tests UBD, CYFRA 21-1, et le CK20. La survivine, qui ne se trouve que dans les cellules tumorales, La télomérase (ribonucléoprotéine) qui est un marqueur génétique.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
C'est l'examen de choix pour rechercher une anomalie de l'urètre ou de la vessie. Les indications sont multiples : l'hématurie (sang dans les urines), le suivi de tumeurs de vessie et certains troubles urinaires du bas appareil.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
« Les polypes bénins dans la vessie sont très rares. Il se peut en revanche que la tumeur soit superficielle (qu'elle n'envahisse pas le muscle de la vessie), mais cela reste un cancer et nécessite un traitement et un suivi ».
Le chirurgien insère dans l'urètre un mince tube muni d'une lumière et d'une lentille à son extrémité (cystoscope) qu'il fait glisser jusqu'à la vessie. Il introduit ensuite dans le cystoscope un instrument spécial muni d'une boucle de fil tranchant pour enlever la tumeur et une marge de tissu normal tout autour.
Lorsqu'il s'agit d'un endoscope souple en fibres optiques, on parlet également de « fibroscopie vésicale ». L'examen dure quelques minutes. Le patient peut ensuite se rhabiller et quitter l'établissement. Bien que parfois ressentie comme désagréable, la cystoscopie n'est habituellement pas qualifiée de douloureuse.
Le cancer de la vessie est fréquent et grave. Bien que l'échographie et la TDM restent essentielles, l'IRM est plus performante pour le bilan des grosses tumeurs et dans les cas atypiques, en particulier les lésions sous-muqueuses. Les performances de la TDM et de l'IRM sont voisines pour le bilan ganglionnaire.
Indiquée en cas de douleurs abdominales, de symptômes urinaires, de sang dans les urines, d'insuffisance rénale, de suspicion de colique néphrétique ou de calcul rénal mais aussi pour le suivi de différentes pathologies, l'échographie rénale et vésicale est un outil de diagnostic très précieux.
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines en fin de miction (hématurie) : ce sont les dernières gouttes d'urine qui seront teintées de sang. Le polype peut aussi se manifester par des brûlures en urinant ou par des envies douloureuses d'uriner.
Le diagnostic de polype de vessie ou tumeur de vessie est établi par la cystoscopie. Cet examen rapide et très peu douloureux est réalisée sous anesthésie locale de l'urètre en consultation ou soins externes. Plus d'information sur la cystoscopie.
Il peut s'agir d'examens de laboratoire (prise de sang, dosage du PSA, analyse d'urine), mais aussi d'examens d'imagerie. Par conséquent, veuillez apporter échographie, radiographie, scanner ou encore IRM.
La tumeur non cancéreuse (bénigne) de la vessie est une masse qui prend naissance dans le revêtement ou d'autres tissus de la vessie. L'affection non cancéreuse de la vessie est un changement subi par les cellules de la vessie.
Comment se déroule-t-elle ? Le principe est d'introduire un cystoscope (ou fibroscope) dans la vessie en passant par l'urètre, le canal joignant la vessie au méat urinaire et permettant l'évacuation des urines. Le cystoscope est un mince tube équipé de fibres optiques ou d'une mini-caméra vidéo.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
L'examen se déroule en position assise ou couchée et peut être légèrement désagréable. Il n'est cependant pas douloureux, grâce notamment à l'utilisation d'un gel anesthésiant. Il sert également à vérifier le comportement de la vessie lors d'un effort ou de la toux.
L'uroscanner est un scanner réalisé avec une injection de produit de contraste qui va opacifier les voies urinaires. Il permet donc d'étudier de façon précise la morphologie des voies urinaires du rein à la vessie.
La gastroscopie, est l'examen de référence qui permet, grâce à un appareil à fibre muni d'une caméra (l'endoscope) d'explorer les parois de la partie haute du tube digestif : œsophage, estomac et duodénum (le début de l'intestin grêle).
Le symptôme le plus évident est la grande fréquence des mictions pendant la journée. Selon l'avis des médecins, il est normal d'uriner entre 4 et 8 fois par jour. Le faire plus souvent peut être le signe d'une vessie hyperactive ou irritable.