Ainsi de nombreux Irlandais face à ce début de guerre civile fuient afin d'éviter les persécutions. Mais la cause principale de l'émigration sera la grande famine en 1845 due à la maladie de la pomme de terre.
L'émigration des Européens au XIXe siècle répond en partie à des motifs économiques, la misère ayant poussé des milliers d'Italiens, de Polonais, de Russes ou d'Irlandais à fuir vers l'eldorado américain. Mais bien d'autres raisons ont aussi poussé les migrants à prendre leur bâton de pèlerin.
Les motivations du départ sont avant tout économiques. Nombreux sont ceux qui fuient la misère, la grande famine en Irlande, les salaires trop bas des régions industrielles ou le chômage lors de la Grande Dépression des années 1880.
L'arrivée des Irlandais prend une tournure dramatique à partir de 1845. Une grande famine assiège alors l'Irlande. Les petits agriculteurs catholiques en sont les principales victimes et fuient par milliers. Entre mai et novembre 1847, des dizaines de milliers d'Irlandais quittent le Royaume-Uni.
La Grande Famine de la fin des années 1840 chasse hors d'Irlande entre 1,5 et 2 millions d'Irlandais totalement démunis. Et des centaines de milliers d'entre eux viennent s'installer en Amérique du Nord britannique. Ces immigrants arrivent en grand nombre et ils sont en fort mauvaise condition physique.
Mais la cause principale de l'émigration sera la grande famine en 1845 due à la maladie de la pomme de terre. Les champs sont parasités par un champignon, le mildiou qui rend le tubercule inconsommable. Ce légume est alors la denrée principale cultivée dans les champs irlandais.
Outre les États-Unis, l'émigration irlandaise est forte au Canada : le pays attire plus de 6 % des émigrants. En 1871, les Canadiens d'origine irlandaise constituent même 25 % de la population. Cependant, la destination du Canada ne constitue pour certains migrants qu'une porte d'entrée vers les Etats-Unis.
Appauvris et usés par la Grande Famine (1845-1848), les irlandais n'ont alors d'autre choix que de quitter leurs terres pour trouver refuge sur un continent où tout recommencement semble possible… C'est alors le début de l'émigration irlandaise : voilà pourquoi il y a tant d'américains de souche irlandaise aux USA !
C'est au total plus de deux millions d'Irlandais qui sont partis de leur pays pour pouvoir survivre. La plupart sont allés dans des pays anglophones comme les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
L'héritage irlandais de Québec
Les survivants sont ensuite débarqués à Québec où ils ont essaimé dans la région mais aussi ailleurs au Québec et dans le reste de l'Amérique du Nord. La célébration de la Saint-Patrick est donc significative pour la ville de Québec qui fait écho à son passé irlandais.
C'est le début de la première vague d'immigration en France. Suivant les régions françaises, les premiers immigrants sont les Belges et les Piémontais (nom habituellement donné aux personnes venant des États qui constitueront ensuite l'Italie) ainsi que les Suisses.
Dès la seconde moitié du XIXe siècle une immigration de masse est venue combler les pénuries de main-d'œuvre. D'abord frontalière (allemande, belge), elle s'est diversifiée à la fin du XIXe siècle, et plus encore après la Première Guerre mondiale, pour répondre aux besoins de reconstruction du pays.
Les causes des migrations sont multiples : d'ordre politique, économique, social, culturel, climatique, etc. Ces causes sont également souvent entremêlées. De ce fait, il est important de mieux connaître les causes des mouvements internationaux des populations afin de pouvoir travailler sur ces causes.
En 2017, sur les 258 millions de migrants internationaux dans le monde, 106 millions sont nés en Asie. L'Europe est la région de naissance du deuxième plus grand nombre de migrants (61 millions), suivie par l'Amérique latine et les Caraïbes (38 millions) et l'Afrique (36 millions).
D'après l'UNESCO, le conflit armé représente la principale cause des déplacements forcés de populations et des enquêtes régionales confirment le fait et indiquent que les conflits politiques et armés sont le premier facteur des migrations forcées en Amérique latine, en Afrique et en Asie.
61860-1960, l'immigration italienne en 4 grandes périodes
Ils seront environ 26 millions, entre les années 1860 et les années 1960. Difficultés économiques, archaïsme social et tensions politiques sont les causes de cet "Ulysse collectif", un des plus importants mouvements migratoires de l'époque contemporaine.
Le saint patron anciennement connu sous le nom de Maewyn
Puis, adolescent, il est devenu religieux, avant de s'échapper et de retourner en Angleterre. Il est ensuite devenu un prêtre nommé Patrick et a commencé à convertir tous les païens celtiques irlandais au christianisme.
Patrick, saint patron de l'Irlande et instigateur du trèfle comme symbole du pays, se fête le 17 mars, date supposée de sa mort.
Avant l'Acte d'union de 1800, le statut de l'Irlande s'apparente de fait à celui d'une colonie anglaise. Après la conquête de l'île par les Anglo-Normands au XIIe siècle, le royaume irlandais est placé sous l'autorité du souverain anglais en 1541 et le parlement de Dublin reste soumis à celui de Londres jusqu'en 1782.
L'île d'Irlande est conquise par le royaume d'Angleterre à la fin du XII e siècle. Après des révoltes successives qui s'avèrent toutes être des échecs, le Premier ministre britannique William Pitt le Jeune fait voter l'Acte d'Union en 1800 qui intègre l'Irlande dans le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande.
Réciproquement, des Irlandais possèdent à un certain degré des ancêtres anglais ou écossais, par les familles gallowglass des Highlands.
Les irlandais sont des gens plutôt sympas, ouverts, et ont le contact facile. Mieux encore : ils aiment les voyageurs et n'ont jamais peur d'aller à la rencontre d'un touriste pour lier conversation. Néanmoins, les irlandais, comme la plupart des autres pays, ont chacun leurs petites manies, leurs visions des choses…
Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, Ellis Island sert de base d'entraînement aux garde-côtes et de camp pour les prisonniers de guerre. Environ 7 000 Allemands, Italiens et Japonais sont détenus sur l'île.