Il y a 150 ans, les femmes de la Commune de Paris étaient sur les barricades. Les femmes étaient sur toutes les barricades, certaines avaient pris les armes, d'autres étaient ambulancières et cantinières, toutes aux côtés de leurs hommes pour défendre la Commune de Paris.
Il y a seulement 150 ans, les femmes n'avaient pas le droit de voter ni de travailler, passaient de la tutelle de leur père à celui de leur mari imposé, se devaient d'être mères à tout prix sans avoir le contrôle de leur corps…
Les femmes ont eu un rôle aussi important dans la guerre, elles pouvaient travailler dans les usines d'armement, elles construisaient des pièces pour les navires et les avions. Elles ont eu le don de construire avec peu de ressources.
Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.
Les femmes étaient strictement astreintes à la monogamie, l'adultère sévèrement réprouvé. Seul le rôle de mère était valorisé, et l'exercice de toute profession constituait une forme de déchéance sociale, à l'exception de fonctions religieuses ou honorifiques.
Les femmes ont un rôle vital dans la gestion de l'environnement et le développement. Leur pleine participation est donc essentielle à la réalisation d'un développement durable.
Les femmes ont longtemps été considérées comme des individus mineurs placés sous l'autorité de leur père ou de leur mari. La Révolution française, si elle leur confère le statut de citoyennes, ne leur donne cependant aucun droit politique. Napoléon consacre dans le Code civil la domination de l'homme sur la femme.
Même mariées, les femmes exercèrent de nombreux métiers au moyen-âge: en ville elles peuvent travailler dans le commerce, le secteur du textile et de l'alimentation (boulangerie, fabrication de la bière et industrie laitière) ou bien en tant que lingères, bonnetières, couturières, blanchisseuses, servantes.
Dans l'industrie, l'emploi se féminise aussi. Les femmes étaient déjà présentes dans les usines, dans les secteurs du luxe, du textile, dans les conserveries et à des postes d'emballage. Elles sont appelées dès la fin de l'année 1914 pour rejoindre les usines d'armement qui doivent alimenter le front.
Les femmes portaient une robe. Ce mot désignait l'ensemble du vêtement féminin. Les femmes du peuple portaient une cotte sans manches ou à manches courtes (rallongées en hiver par laçage ou épinglage) sur leur chemise.
Dès cette époque, les femmes sont souvent utilisées dans le textile, le vêtement et les métiers qui s'y rapportent, l'accès à la maîtrise leur est pratiquement fermé et les hommes, notamment en cas de crise, contestent, par pétitions et parfois par grèves, leur droit au travail indépendant.
Seules dans les foyers, les femmes françaises seront mères et travailleuses. Elles l'étaient déjà dans le monde rural, employées à toutes sortes de tâches paysannes ; elles vont désormais investir des métiers d'hommes, plus pénibles, ou prendre plus de responsabilités.
Le rôle traditionnellement attribué aux femmes dans la société est un rôle de second plan. La société entretient un idéal de "femme au foyer" qui s'occupe de l'éducation des enfants et qui doit faire montre d'un caractère discret et soumis à son mari.
Les femmes se montrent particulièrement actives durant la Révolution française. Bien qu'elles soient exclues des assemblées politiques, elles participent aux événements révolutionnaires et certaines d'entre elles se réunissent dans des clubs pour porter des revendications.
Les femmes participent à la marche en avant de la société, à la lutte pour les droits de l'homme, au développement et à la paix mais malgré tout, elles continuent à figurer parmi les plus pauvres, à connaître l'exploitation et des millions d'entre elles n'ont toujours pas le droit de vote.
Quelque 35 000 femmes (et 170 000 hommes) ont rejoint la Résistance. Les femmes étaient utilisées comme soutien auxiliaire et n'ont pas été autorisées dans les rangs supérieurs. La plupart faisaient la cuisine et la lessive. Certaines étaient des guides, des messagères et des factrices près des lignes de front.
La mobilisation de millions d'hommes dans l'armée entraîne un appel aux femmes à l'arrière pour occuper les métiers les plus divers, dont certains étaient habituellement réservés aux hommes : conductrices de tramways, factrices, agricultrices…
Il évoque, ce mois-ci, la première « féministe » reconnue comme telle, la Française Olympe de Gouges. Cette femme de lettres, qui a impulsé tous les combats tendant à l'égalité parfaite entre hommes et femmes, a payé de sa vie son audace.
La femme est alors presque considérée comme une mineure tout le long de sa vie, passant de l'autorité de son père à celle de son mari. Mais à cette époque se répand aussi la théorie du libre consentement, nécessaire à la validité du mariage.
Au 19e siècle, la majorité des femmes exerce leur activité à la maison. Dans le monde rural, elles accomplissent à la fois les travaux agricoles et domestiques. Quelques-unes trouvent à s'employer comme domestique auprès d'une famille plus aisée.
Les protections au Moyen-âge
Dans les familles les plus aisées, on avait des chiffons pour les règles, appelés chauffoirs et maintenus grâce à des ceintures de tissus… La majorité de leur protection étaient “faites maison”. Tout cela était très peu pratique.
Selon certaines légendes juives, Lilith était la première femme d'Adam, issue de glaise et créée en même temps que lui. Elle se considérait comme l'égale d'Adam et refusait de se soumettre à lui. Au lit, elle rejetait la position du missionnaire.
Combattantes, cavalières, cheffes de guerre, nobles du Moyen Âge, elles ont tellement été écartées de l'histoire que même leur nom a été abandonné. Voici comment les chevaleresses sont passées de la gloire à l'oubli.
Le statut de Lilith comme première femme d'Adam vient en explication du double récit de la création dans le livre de la Genèse (Gn 1.27 et Gn 2.22). La création de Lilith correspondrait ainsi au premier récit alors que le second concernerait Ève.