"Les contre-attaques de l'Ukraine dans le Sud placent les Russes devant un dilemme"
Vladimir Poutine "espère que la détermination des États-Unis et de l'Union européenne s'affaibliront à mesure que les pénuries alimentaires, l'inflation et les coupures d'énergie s'aggraveront", a-t-elle ajouté. Face à la détermination russe, les Ukrainiens sont aussi dans une logique de reconquête.
Après l'échec de l'offensive russe contre la capitale ukrainienne Kiev, le ministère russe de la Défense a annoncé le 25 mars que la première phase de l'opération était achevée et que les forces russes allaient désormais se concentrer sur "l'objectif principal, la libération du Donbass".
Pour Vladimir Poutine, voir l'Otan aux portes de la Russie, c'est une menace jugée inacceptable. Il se persuade que les occidentaux cherchent à encercler la Russie. Et l'adhésion de l'Ukraine à cette alliance est, pour lui, une ligne rouge à ne pas franchir.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Principal partenaire commercial de la Russie, la Chine (abstention) n'a pas condamné l'invasion de l'Ukraine. Sans tenir un discours très marqué en faveur de la Russie, Xi Jinping s'est déclaré favorable à une résolution du conflit par la voie diplomatique.
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
À la suite de la dislocation de l'URSS en 1991, l'Ukraine retrouve son indépendance. Les relations entre la Russie et l'Ukraine sont complexes depuis la dislocation de l'URSS. Elles sont émaillées de plusieurs différends économiques (conflits gaziers).
La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le Kremlin a jugé mardi 28 juin que son offensive en Ukraine se terminerait quand les autorités et l'armée ukrainienne auront capitulé. La partie ukrainienne peut mettre fin (au conflit) dans la journée.
Un chiffre impressionnant, dû en partie à l'équipement occidental livré en Ukraine, mais aussi par l'impréparation des troupes russes. Éléments d'explications. Des chars détruits le long de routes, des cages en fer soudées à même les véhicules, ou encore des tracteurs tirant des blindés abandonnées.
Le président russe a répété ses exigences : un statut « neutre et non-nucléaire » pour l'Ukraine, sa « démilitarisation obligatoire » et sa « dénazification », la reconnaissance de l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie et la « souveraineté » des régions séparatistes prorusses de l'Est ukrainien, Donetsk et ...
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN. L'Ukraine est un pays partenaire de l'OTAN, ce qui signifie qu'elle coopère étroitement avec l'OTAN mais qu'elle n'est pas couverte par la garantie de sécurité prévue dans le traité fondateur de l'Alliance.
Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec près de 45 milliards d'euros déjà annoncés depuis la fin du mois de janvier 2022, dont 25 milliards en aide militaire (56 % du total).
Invoquant sa légitime défense, la présidence ukrainienne a, pour la première fois, annoncé qu'elle pourrait frapper le territoire russe. Jusqu'à présent, elle n'avait pas reconnu des attaques stratégiques à la frontière. « La meilleure défense, c'est l'attaque ».
Quatre pays ont rejoint la Russie en s'opposant au texte : la Biélorussie, la Corée du Nord, l'Erythrée et la Syrie. L'un des alliés de premier plan de Moscou est la Biélorussie, qui fait également l'objet de sanctions internationales depuis l'invasion de l'Ukraine.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ». Ce n'est pas l'OTAN mais la Russie qui a envahi la Géorgie et l'Ukraine.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
La création de l'URSS, le 30 décembre 1922, fait de l'Ukraine la deuxième République du pays après la Russie. La langue ukrainienne en devient la langue officielle.
Le 20 janvier 1991 , un référendum rétablit l'autonomie de la Crimée, qui se proclame « république autonome », avant même la déclaration d'indépendance de l'Ukraine du 24 août 1991 , qui sera reconnue internationalement en décembre 1991.