Vous aurez donc une pension Agirc-Arrco plus faible. Ainsi, si vous travaillez à temps partiel pendant 15 ans, en supposant un salaire et des taux de cotisations constants, vous obtiendrez deux fois moins de points pendant 15 ans, ce qui conduit au global à un impact de 17 % sur votre pension complémentaire totale.
Le calcul de la retraite de base des travailleurs à temps partiel. Lorsqu'un salarié travaille à temps partiel, il doit cotiser sur la base d'un salaire minimum égal à 150 fois le SMIC horaire (soit 1414,50 euros en 2016) pour valider un trimestre de retraite (contre 200 fois le SMIC horaire avant le 1er janvier 2014).
En ce qui concerne le niveau de la pension de retraite, la surcotisation est intéressante si elle est versée au titre d'un salaire annuel assez élevé pour être comptabilisé dans les 25 meilleurs salaires annuels servant de base au calcul de la pension de retraite.
Vous pouvez choisir d'aménager votre fin de carrière grâce à la retraite progressive. Ce dispositif vous permet, 2 ans avant votre âge légal, de percevoir une partie de votre retraite tout en exerçant une activité à temps partiel.
Pour valider un trimestre en 2022, il faut cotiser sur un salaire minimum équivalent à 150 heures rémunérées au SMIC, soit 1 585,50 € (le SMIC pris en compte est celui en vigueur au 1er janvier, même en cas de revalorisation de son montant).
Le travail à temps partiel correspond à un travail dont la durée est inférieure à la durée de travail prévue pour le salarié à temps plein. Elle doit donc être inférieure à l'une des limites suivantes : Soit à la durée légale hebdomadaire : 35 heures. Soit à la durée légale mensuelle : 151,67 heures.
Par ailleurs, l'assiette des cotisations sociales due aux régimes de retraite est définie en fonction du plafond annuel/mensuel de sécurité sociale (PASS). Lorsque vous travaillez à temps partiel, ce plafond est proratisé. Ainsi un salarié qui travaille 80 % de la durée légale cotise dans la limite 80 % de ce plafond.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
Contrats à temps partiel
Vous l'aurez sans doute deviné, le premier avantage du temps partiel pour l'employé, c'est de pouvoir bénéficier d'un meilleur équilibre vie pro/ vie perso, et de pouvoir jongler plus facilement entre ses responsabilités personnelles et professionnelles.
Les avantages du temps partiel
Travailler à temps partiel est une formule intéressante pour de nombreux salariés. Ainsi, pour les congés payés, le salarié à temps partiel bénéficie des cinq semaines de congés payés, comme le salarié à temps plein.
? Quelles aides pour un temps partiel ? Si vous travaillez à temps partiel, vous pouvez percevoir la prime d'activité, les allocations chômage ou des aides comme la PreParE, pour garder votre enfant.
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
Selon la dernière étude de la DREES, la pension de retraite moyenne des nouveaux retraités tous régimes confondus fin 2019 est de 1 503 euros bruts mensuels. Quelle retraite avec un salaire de 1500 euros ? Ceci équivaut dans le cas d'espèces à 40 000 € x 30 % x 0,7= 8 400 €.
Optimiser la fiscalité
Quitte à attendre le 1er janvier, mieux vaut patienter un mois de plus. Et demander votre retraite le 1er février. Dans cette hypothèse, vous percevrez votre dernière feuille de paie comportant votre solde de tout compte et votre prime de départ en retraite en janvier au lieu de décembre.
Vous cotisez à la retraite au régime général de l'Assurance retraite de la Sécurité sociale (comme un salarié du secteur privé) sur tous les éléments composant votre rémunération. Donc, vos primes sont prises en compte pour déterminer votre assiette de cotisation.
Le principal inconvénient de la retraite progressive est d'obliger le salarié à travailler à temps partiel. Bien que stables, les sources de revenus restent modérées. Le niveau de vie est susceptible de diminuer, s'il s'agit d'une évolution de carrière et non d'une constante professionnelle.
pour 15 ans de services, 57,5 % du montant garanti pour une carrière complète (soit 57,5 % de 1 174,34 = 675,24 € par mois), puis 2,5 % (soit 29,35 €) par année supplémentaire de services entre 15 et 30 ans de services, et 0,5 % (soit 5,874 €) par année supplémentaire entre 30 et 39 ans de services.
Vous pouvez bénéficier de la retraite progressive de l'Assurance retraite du régime général de la Sécurité sociale si vous remplissez l'ensemble des conditions suivantes : Avoir au moins 60 ans. Justifier d'une durée d'assurance retraite d'au moins 150 trimestres, tous régimes de retraite obligatoires confondus.
La surcotisation consiste à verser une retenue (cotisation part agent) à un taux supérieur au taux normal. Ce dispositif permet la prise en compte à temps plein, dans le calcul de la retraite, de périodes effectuées à temps partiel ou à temps non complet.
D'autant que les 980€ évoqués ne correspondent ni au minimum contributif ni à l'allocation versée aux personnes qui ont de faibles ressources. En réalité, il s'agirait de la retraite moyenne versée aux personnes qui ont travaillé toute leur vie au smic grâce au mécanisme du minimum contributif.