Qu'ils soient lus ou entendus, les mots s'impriment dans notre cerveau, y suscitent des images et des représentations multiples, y laissent des empreintes parfois durables. Ils peuvent nous blesser, mais aussi nous aider. Tout cela parce qu'ils ne transmettent pas seulement des informations, mais aussi des émotions.
Grâce aux mots nous communiquons nos joies, nos peines, nos doutes et nos envies. Il est important de bien choisir les mots. N'oubliez jamais qu'entre ce que vous souhaitez dire, ce que vous allez dire, ce que l'autre entend et ce qu'il comprend, la marge va parfois être très conséquente…
Les mots permettent aux humains d'intérioriser leur univers. C'est par les mots que nous pouvons manipuler mentalement les objets sans avoir à les toucher ni même à les voir. Les mots permettent une prise sur le monde que les autres espèces vivantes ne possèdent pas.
Les mots pour (faire) agir
Qu'ils soient lus ou entendus, les mots agissent sur notre cerveau parce qu'ils ne sont pas uniquement porteurs d'une information brute, mais aussi capable de communiquer des émotions comme le montre cette vidéo qui a fait, en son temps, le tour du net. Le pouvoir des mots !
- Le sens propre est le sens premier du mot, son sens le plus courant le plus simple. - Le sens figuré est un deuxième sens imagé du mot. On obtient le sens figuré par comparaison avec le sens propre.
Premièrement, les mots que des parents prononcent dans le but d'humilier et de rabaisser volontairement leurs enfants. Deuxièmement, les mots prononcés exceptionnellement par des parents énervés qui aiment profondément leurs enfants.
Le choix des mots est important. Tout comme un langage approprié peut aider à véhiculer l'acceptation et la compréhension lorsque l'on parle de problèmes de santé mentale et de maladies mentales, un langage inapproprié peut aggraver la stigmatisation et le rejet des personnes aux prises avec une maladie mentale.
Pour distinguer la nature et la fonction d'un mot, il suffit de se souvenir du train de la phrase. Les passagers qui montent à bord du train représentent la nature des mots et les wagons qui composent le train représentent la fonction des mots. C'est ce que l'on appelle l'analyse grammaticale.
Mais le langage remplis indiscutablement deux fonctions primordiales : l'expression et la communication. Communiquer, c'est mettre en commun, donc échanger. exprimer, c'est faire sortir : ainsi le langage (paroles et gestes) est l'expression de la pensée.
Les mots et le territoire
Une des premières caractéristiques des mots est leur capacité à traduire la pensée, à formaliser des concepts , même si cette capacité est parfois sujette à caution. En seconde lecture, on s'aperçoit que le mot peut aussi se révéler comme le reflet de l'identité.
Les mots ont l'énergie et la puissance ayant la capacité d'aider, de guérir, d'entraver, de blesser, de faire du mal à quelqu'un. Parfois, les mots n'ont pas le pouvoir de vous faire du mal, à moins que la personne qui les dit est très importante pour vous.
Pour avoir de l'impact comme leader, il faut savoir bâtir des relations solides et des liens de confiance rapidement. Véronique Proulx considère d'ailleurs que sa grande capacité à communiquer et à entrer en relation avec les autres lui a permis de se démarquer tout au long de sa carrière.
Conclusion. Ainsi, le langage ne trahit pas la pensée. Certes, il existe une multitude de sentiments ou de phénomènes intimes, sentis, inconscients en dehors et en deçà de la pensée, que le langage ne parvient pas à rendre et peut pourtant, paradoxalement, dévoiler malgré lui.
En observant le fonctionnement de la pensée, Hegel juge qu'elle n'a de réalité que lorsqu'elle est formulée à l'intérieur de mots : "c'est dans les mots que nous pensons". Il importe de noter que ce n'est pas avec, ni au moyen de, mais "dans" les mots que la pensée se déploie.
Le langage permet de communiquer, ce qui présuppose qu'on est forcément en relation, mais aussi que le langage est un moyen et non une fin. Le langage n'est-il qu'un instrument, un outil de communication au service de la pensée ou au contraire n'est-ce pas par l'intermédiaire du langage que l'on pense ?
Analyser un mot, c'est trouver quelle est sa nature, c'est-à-dire sa classe grammaticale (nom, adjectif, verbe, etc.) et quelle est sa fonction (sujet, complément, etc.) dans une phrase. On n'ana- lyse pas un mot en dehors d'une phrase.
42) Le choix des mots se fait sur des critères d'ordre stylistique et linguistique. Ce qui est visé, c'est en même temps la précision de la pensée et l'esthétique de la phrase. L'entraînement pour atteindre l'objectif consiste en une chasse à la périphrase. L'ouvrage le plus représentatif est celui de G.
Cause de quelque chose. Synonyme : fin mot, fondement, mobile, motif, raison, raison d'être.
-Je préférerais suivre mes études à l'université. -Je choisis d'écrire la leçon à la classe. -J'adopte d'aller très tôt à l'école. -Je fais le choix de réviser les leçons aux vacances.
Pourquoi les mots peuvent faire si mal ? Quand un mot blesse, il y a violence. On ressent un coup au cœur, pouvant engendrer un mal-être plus ou moins profond, plus ou moins intense. La douleur vient du fait que les mots nous touchent dans notre intimité et notre intégrité.
Les mots ont tellement de pouvoir qu'ils sont capables de provoquer une douleur émotionnelle très forte, comme si nous avions reçu un coup, comme si une attaque en règle avait atteint notre âme, brisant alors notre cœur en mille morceaux.
« T'es juste un *#@! % d'imbécile. » « J'aimerais que tu ne sois jamais venu au monde. » « Personne ne t'aimera jamais, t'es juste un gros pas beau *#@! %. » « Tu ne fais jamais rien comme du monde. » « T'es un bon à rien. » Ce sont des choses blessantes et dégradantes à dire à quelqu'un.
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.