En plus de subir les effets des changements climatiques, les villes contribuent de manière disproportionnée à 70 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, alors qu'elle n'occupent que 2 % des terres.
Le rapport indique que l'urbanisation a contribué à la croissance économique, qu'elle a également contribué aux défis environnementaux et socio-économiques, y compris le changement climatique, la pollution, les embouteillages, et la croissance rapide des bidonvilles.
Les taux de fécondité en milieu urbain, bien que plus bas que ceux en milieu rural dans toutes les régions du monde, contribuent à la croissance des zones urbaines. Au sein des zones urbaines, les femmes qui migrent des zones rurales ont plus d'enfants que celles nées en zones urbaines8.
Une urbanisation excessive engendre des risques (fragilisation des sols, pollutions, pillage des ressources naturelles…). Les autorités peuvent chercher à répondre à ces risques grâce à des Plans de préventions des risques (PPR) ou à l'octroi de permis de construire dans des zones sures.
L'industrialisation et la croissance économique : l'urbanisation est souvent liée à l'industrialisation et à la croissance économique. Les industries et les activités économiques ont besoin de main d'oeuvre et de consommateurs. Elles ont donc tendance à s'installer dans des zones qui concentrent les populations.
L'étude confirme que les terres gagnées par l'urbanisation sont en moyenne plus productives, induisant ainsi une diminution de production agricole de 3,4 à 4,2 %. Mais selon les différentes dynamiques de développement urbain, les conséquences de ces tendances sont géographiquement inégales.
Cette périurbanisation aboutit à un allongement des déplacements au quotidien, à une hausse des émissions de gaz à effet de serre, à une diminution et un mitage des espaces naturels et agricoles et à l'irréversibilité quasi systématique de l'imperméabilisation des sols.
L'une des conséquences les plus visibles de l'urbanisation est l'imperméabilisation des sols qui limite très fortement les possibilités d'infiltration de l'eau. Il s'agit d'un phénomène récent. En France, par exemple, la surface imperméabilisée a décuplé entre 1955 et 1965 (Eurydice, 1991).
Si les évolutions de l'agriculture ont des causes multiples, l'urbanisation, y contribue, pour sa part, par grignotage des terres agricoles. Elle accroît la concurrence qui s'exerce sur l'espace agricole.
Vivre en banlieue a des conséquences néfastes à la fois sur les environnements ruraux et urbains, car les transports publics sont délaissés au profit de la voiture, ce qui provoque des encombrements de la circulation importants qui contribuent aux émissions de gaz à effet de serre.
Une urbanisation bien gérée améliore sensiblement la croissance et la qualité de vie, pour tous. L'inverse est vrai. Mal gérée, l'urbanisation entrave non seulement le développement, mais elle favorise aussi l'essor des taudis, de la criminalité et de la pauvreté.
Par là, on entend une organisation complexe de l'espace habité caractérisée par un certain niveau de centralité (Lussault, 2004) et qui recouvre des ensembles qualifiés autant de métropoles, de centres urbains et de franges périurbaines, de quartiers ou de banlieues, que de villes moyennes.
L'urbanisation crée des nouveaux types d'espaces et de paysages. À la verticale, de grands immeubles sont construits. À l'horizontale, l'étalement urbain fait avancer la ville vers les espaces ruraux.
Embouteillages, pollution, zones défavorisées, tels sont les problèmes auxquels nombre de villes doivent faire face, sans compter l'explosion démographique urbaine qui pourrait bientôt aggraver ce phénomène.
Par conséquent, les désordres urbains renvoient à des problèmes récurrents comme la surpopulation, l'insécurité, la pollution, la désorganisation du pouvoir dont souffrent de nombreuses cités.
Aujourd'hui, 56 % de la population mondiale, soit 4,4 milliards d'habitants, vivent en ville. Cette tendance va se poursuivre : d'ici 2050, avec le doublement du nombre actuel de citadins, pratiquement sept personnes sur dix dans le monde vivront en milieu urbain.
L' éloigneraient * du lieu de travail entraîne un' développement des •consommations « alimentaires » prises hors du domicile, et bien entendu, une utilisation accrue des transports en commun. Pour se rendre au lieu de travail/ les transports en commun s'avèrent" indispensables dans les grandes villes.
D'autre part, les maladies non transmissibles comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires et le diabète «peuvent être exacerbées» par un mode de vie urbain caractérisé par le manque d'activité physique, la consommation d'alcool et de tabac et une nourriture malsaine.
L'urbanisation rapide de telle ou telle région s'explique d'abord par l'explosion démographique de la population locale, c'est le cas dans la plupart des pays en développement qui ont un fort accroissement naturel.
En général, l'urbanisation conduit à une plus forte dépendance automobile et à l'allongement des distances de migrations alternantes, ce qui s'accompagne d'une hausse des embouteillages, des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution de l'air.
La déforestation accroît la vulnérabilité des zones urbaines à la sécheresse, aux feux, aux inondations, à l'écoulement, aux glissements de terrains, à la sédimentation dans les barrages et les réservoirs, aux polluants et aux maladies.
b) L'urbanisation lâche présente une succession discontinue de résidences et de bâtiments de chaque côté du chemin de rang et aux ronds-points d'intersection. Des îlots aux fonctions multiples (résidentielle, commerciale, et industrielle) se propagent de façon désordonnée le long des axes urbano-ruraux.