Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s'affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne. Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d'un semis d'hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne.
Pour certains, la présence des 11 hermines sur le drapeau breton symbolise le clergé dans cette région où le catholicisme était très présent, pour d'autres, elles représentent les saints de la région bretonne.
Le Kroaz-Du (soit la croix noire en breton) est le plus vieux drapeau breton, en effet son apparition est estimée aux alentours de 1188 lors des départs pour la 3ème croisade où on attribua la croix rouge aux Français, la croix banche sur fond rouge aux Anglais et la croix jaune aux Flamands.
En effet, suite à la guerre 14-18, le mouvement régionaliste breton souhaitait obtenir un drapeau pour représenter la Bretagne et il choisit alors la création proposée par Morvan Marchal : le Gwenn-Ha-Du, inspiré du Stars and Stripes américain qui était un véritable symbole de liberté et d'indépendance.
Orthographié triskèle en français et triskel ou triskell en breton, il n'y a pas véritablement de mauvais choix, juste des variations. On l'appelle également triscèle, qui signifie « à trois jambes » en grec (triskélès).
Dire bonjour en breton
En allant souvent à l'essentiel : mont a ra ? / mat ar jeu ? / mat an traoù ? / mat ac'h a ? / penaos emañ ?…
Ce seraient les classes bourgeoises qui voyaient dans la couleur noire une couleur plus chic, plus élégante, qui auraient inspiré les classes populaires à s'habiller en noir. Mais l'évolution du costume tient également du contexte de l'époque. Les juges et autres personnalités de haut rang portaient tous du noir.
'kentoc'h mervel eget em zaotra' soit 'Plutôt la mort que la souillure'. Cette devise aurait été choisie par Alain Barbe Torte à l'issue d'une bataille avec les Normands.
Suite à la guerre de 1914-1918, le mouvement régionaliste breton cherche un drapeau qui reflète la Bretagne. C'est la bannière dessinée par Morvan Marchal qui est sélectionnée. Souhaitant symboliser la liberté et l'indépendance, il s'inspire largement du modèle américain qui représente ces valeurs.
Le Breton s'entoure de Bretons
Le dénominateur commun étant souvent le tréma. Impossible de ne pas les reconnaître. En prime, fouillez leur habitation : si vous trouvez ce fameux bol dans son placard, alors le doute n'est plus permis.
Comme les autres langues celtiques actuelles, le breton provient historiquement des îles britanniques. Il est également apparenté au gaulois, langue aujourd'hui éteinte qui se parlait au début de notre ère dans une bonne partie de l'Europe occidentale (Belgique, France, Suisse, Nord de l'Italie).
Aujourd'hui, en Centre Bretagne, le doryphore, c'est le Parisien.
Peu à peu, le peuple s'identifie à ce symbole, et l'hermine deviendra au cours des siècles l'élément essentiel de la symbolique bretonne, ainsi que l'animal lui-même.
Moins d'un an après, le roi Louis XII oblige la duchesse Anne de Bretagne à l'épouser. Ils ont une fille, Claude, contrainte à son tour de se marier avec François Ier. De cette union naît un garçon, tant espéré par le Royaume de France. En 1532, la Bretagne est définitivement rattachée à la France.
Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s'affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne. Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d'un semis d'hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne.
À l'époque de la conquête de la Gaule, l'actuelle Bretagne portait le nom d'Armorique : en latin Aremorica ou Armorica. Ses habitants étaient les Armoricains. Ce nom gaulois désigne le peuple qui vit près (are) de la mer (mor).
Le terme Armorique est encore utilisé pour désigner la Bretagne et ce, même s'il désignait à l'origine un ensemble beaucoup plus vaste. Il est probablement issu du gaulois aremorica qui signifie sans doute « proche de la mer ».
Mais je pense que la raison principale tient au fait que les Celtes, qui cherchaient à se fondre dans les populations, n'ont pas réussi à s'intégrer aux communautés bretonnes du fait de leur forte identité développée au néolithique. » Donc, les Bretons doivent être fiers de ne pas être celtes !
Si on remonte très très loin le gène des yeux bridés a été transmis grâce à ces mouvements de population, on en retrouve même chez les amérindiens et les Inuits. Donc nos ancêtres bretons en ont hérité c'est sûr, mais à quelle époque et d'où... difficile à dire.
Les bretons sont sérieux, modestes et raisonnables. Ces traits de caractère se traduisent notamment dans les performances scolaires. La Bretagne est régulièrement la première pour le nombre de bachelier par classe d'âge.
Des Bretons attachés à la région et aux traditions
Une qualité de vie qui les pousse à toujours plus s'attacher au territoire : 78 % des sondés se disent attachés à la Bretagne (+21 points en trois ans), et 53 % aimeraient que leurs enfants y grandissent. Sur ce dernier point, c'est la première région de France.
Mersi est le mot breton directement issu du français « merci ».
« Je t'aime » se dit « Da garan » en breton.
Da garout a ran ! Da garan ! Me zo sod ganit ! (expression privilégiée spontanément par les bretonnants)
OUI YA : ya da (& laouen, 'vat...), loc. EYA (ouais)...