Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].) 2. Processus par lequel un segment du discours (dit anaphorique) renvoie à un autre segment (dit antécédent) apparu dans le même contexte.
Une anaphore est une figure de style par laquelle on répète un même mot ou un même groupe de mots en tête de phrases, de vers, de paragraphes qui se suivent. L'anaphore est une figure de style qui donne une impression d'insistance, de symétrie et renforce un propos. Ce procédé est particulièrement populaire en poésie.
L'anaphore rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d'énergie au discours ou renforce une affirmation, un plaidoyer, suggère une incantation, une urgence. Syntaxiquement, elle permet de créer un effet de symétrie.
Une anaphore est un mot ou un groupe de mots utilisé pour remplacer un mot ou un groupe de mots qu'on appelle référent. Par exemple, dans la phrase Maman m'a dit qu'elle prendrait des photos, le mot elle est une anaphore et son référent est maman.
Anaphore : répétition d'un même mot au début d'une série de phrases dans un but de renforcement (exemple : Paris outragé ! Paris brisé ! ... En tant que pronom représentant, il consiste le plus souvent en une anaphore. ...
L'anaphore fonctionne avec la répétition, sauf que cette répétition est judicieusement placée : le même mot ou la même expression revient systématiquement au début de chaque phrase ou de chaque paragraphe. Rome, l'unique objet de mon ressentiment!
Anaphore : une définition
On appelle ici anaphore la reprise d'un mot ou d'un groupe de mots sous une forme différente. Par exemple : « Les étudiants ne supportent plus les visioconférences. Ils préfèrent abandonner les cours. » Dans cette phrase, Ils est l'anaphore de Les étudiants que l'on appelle alors l'antécédent.
L'antépiphore (substantif féminin), du grec ante ("avant) et phorê ("porter ensuite"), est une figure de style qui consiste en une répétition d'un même groupe de mots (ou d'un même vers) au début et à la fin d'un paragraphe (ou d'une strophe).
Ce procédé consiste à commencer des phrases, des paragraphes ou des vers par un même mot ou groupe de mots (dans ce cas, on parlera parfois de syntagme). En cela, elle s'oppose à l'épiphore, qui consiste, elle à répéter un mot ou groupe de mots en fin de phrase ou de paragraphe.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
l'hyperbole qui amplifie, exagère l'expression ; Exemple : Je m'en vais vous montrer (= faire connaître) la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse […] (Madame de SÉVIGNÉ)
La palilalie est un trouble de la parole où une ou plusieurs syllabes, mots ou courtes phrases sont répétés involontairement. On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
« C'est malin ! », pour signifier au contraire que c'est complètement idiot. « Cet honnête homme », pour exprimer que c'est un fripon. « C'est la vie de château, pourvu que cela dure ! », alors que les conditions de vie sont difficiles.
ENUMÉRATION : Liste d'au moins trois éléments. EXEMPLE : Dans mon jardin, il y a des fraises, des cerises, des pêches et des bananes. ... Exemple : Pour réaliser ce plat, il me manque quelques ingrédients : des oignons , du basilic, ... Séparent les éléments d'une énumération. ...
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore. Tout comme la citation de Voltaire : "Le superflu, chose très nécessaire."
Répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes dans des mots qui se suivent, produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive (par exemple « De Ce Sacré Soleil dont je Suis deSCendue » [Racine]).
Les reprises anaphoriques sont différentes car le but recherché est au contraire d'éviter la répétition du même terme dans un récit ou un texte documentaire. Dans un récit ou un texte documentaire, l'auteur doit éviter les répétitions qui risquent de rendre son style plat et ennuyeux.
► Ce sont l'hyperbole, l'anaphore, la gradation, la répétition, l'accumulation et la paronomase.
→ Les figures de style visent à donner à un texte ou à un discours, plus d'expressivité ou de pouvoir de persuasion. Elle remplace le nom d'un être ou d'un objet par un autre qui lui est proche parce qu'il s'agit de son contenant, sa cause, son origine, son instrument…