La durée de la compression doit être égale à celle du relâchement de la pression de la poitrine. Effectuez 30 compressions thoraciques à une fréquence de 100 par minute, soit environ 2 compressions par seconde. Pratiquez ensuite 2 insufflations par la technique du bouche-à-bouche.
Massage cardiaque
La prise du pouls, sujette à controverse, n'est recommandée que pour les professionnels de la santé, et pour une durée d'au maximum dix secondes. Les compressions thoraciques doivent être rapides (100 à 120/min) et puissantes (profondeur de 5 à 6 cm, ou d'au moins un tiers du thorax pour les enfants).
Pourquoi la fréquence des compressions doit être de 100 à 120 par minute, alors que le cœur bat environ moitié moins vite ? Un cœur qui bat envoie beaucoup plus de sang dans la circulation que les compressions. Il faut donc beaucoup plus de compressions pour obtenir une circulation permettant tout juste la survie.
Les réponses avec le Dr Jean-Marc Agostinucci, médecin urgentiste à la Croix-Rouge française : "Il n'y a pas de risque à pratiquer le massage cardiaque. Les risques de troubles du rythme n'ont pas du tout été prouvés dans la littérature.
5 minutes pour agir : pourquoi ? Lors d'une fibrillation ventriculaire, le cerveau souffre très rapidement : il n'est pas alimenté en oxygène car le sang ne circule plus. Au-delà de 5 minutes d'arrêt du coeur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales sont irréversibles, puis c'est la mort assurée.
Il est communément accepté que la persistance d'une asystolie de plus de 20 min en l'absence d'une cause réversible en cours de Réanimation Cardio Pulmonaire Spécialisée (RCPS) constitue un fondement pour arrêter la réanimation dans la majorité des cas.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
C'est notamment le cas de « Stayin' Alive » des Bee Gees. Effectivement, dans une campagne de sensibilisation, la British Heart Foundation explique que le tempo de 103 « beats » par minute de la célèbre chanson des Bee-Gees se rapproche fortement du rythme recommandé pour une réanimation cardio-pulmonaire efficace.
Positionnez vos mains : placez-vos mains l'une sur l'autre en crochetant avec les doigts de la main du dessus la main du dessous. Posez-les ainsi au milieu de la poitrine. L'appui des mains doit se faire au milieu du thorax, dans la zone inférieure du sternum et bien au milieu (pas sur les côtes).
Placez vos mains, l'une sur l'autre, au milieu du thorax. Vos bras doivent être tendus et les épaules positionnées au-dessus de la poitrine de la victime. Comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm. Appuyez avec l'ensemble de votre corps et pas seulement avec vos bras et vos mains.
Les études montrent que la réalisation continue des compressions thoraciques est essentielle pour la survie et les interrompre pour des insufflations de secours pourrait augmenter le risque de décès.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Pour mener à bien une RCP sur un enfant ou un bébé, il faut alterner 30 compressions thoraciques avec 2 insufflations. Si possible, il est conseillé d'utiliser un insufflateur manuel BAVU pour oxygéner l'enfant victime d'arrêt cardiaque.
Fréquence cardiaque La fréquence sinusale au repos se situe entre 60 à 100/minute, on parle de bradycardie sinusale lorsqu'elle est <60/minute et de tachycardie sinusale >100/minute.
La réanimation cardiorespiratoire ou cardiopulmonaire doit se pratiquer dès que la victime cesse de respirer. Cette technique combine deux actions complémentaires : la respiration artificielle et le massage cardiaque. Pour un adulte ou un enfant : 30 compressions - 2 souffles => 100 compressions par minute.
La chaîne de survie fait référence aux mesures préhospitalières en cas d'arrêt cardiovasculaire soudain, y compris la défibrillation. La chaîne de survie comporte désormais six maillons (American Heart Association 2020). Premier maillon de la chaîne de survie - l'alerte des services d'urgence.
"Nous n'enseignons plus le bouche-à-bouche pour deux raisons. La première étant que le bouche-à-bouche est un geste qui n'est pas si simple à réaliser. La deuxième raison : on s'est rendu compte que quand on demandait aux gens de faire du bouche-à-bouche, cela était un peu rédhibitoire.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
Le bouche-à-bouche, augmente la pression à l'intérieur du thorax, ce qui diminue le retour veineux, mais aussi la perfusion artérielle coronaire et le débit sanguin cérébral. Si on comprime le thorax pendant le bouche-à-bouche, cela augmente encore la pression thoracique.
-Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques (2 compressions par seconde). Pour cela, comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm. Vos bras doivent être bien tendus. Après chaque pression, laissez la poitrine reprendre sa position initiale pour permettre au sang de revenir vers le cœur.
Essoufflement. Pâleur, sueur et faiblesse générale. Nausées, vomissements et parfois indigestion. Peur et anxiété.
D'après une recherche américaine, les personnes souffrant d'apnée du sommeil présentent un risque beaucoup plus élevé que la normale de mourir d'une crise cardiaque au cours de la nuit.
L'infarctus du myocarde, communément appelé “crise cardiaque” correspond à la nécrose ou destruction, partielle du muscle cardiaque. L'infarctus du myocarde est une urgence vitale nécessitant une prise en charge en urgence pour une hospitalisation immédiate dès les premiers symptômes.