La conscience morale représente la capacité d'une personne à prendre en considération le point de vue des autres avant d'agir. Grâce à la conscience morale, une personne est capable d'évaluer les conséquences de ses gestes sur les autres et de comprendre si ce qu'elle fait est bien ou mal.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
Pour Platon, la conscience morale équivaut à une juste connaissance du bien et du mal. Pour Rousseau, le sens moral est inné. La conscience morale est forgée par la société mais elle implique une responsabilité individuelle. La conscience morale est rationnelle et se réalise dans l'action.
La conscience morale représente la capacité d'une personne à prendre en considération le point de vue des autres avant d'agir. Grâce à la conscience morale, une personne est capable d'évaluer les conséquences de ses gestes sur les autres et de comprendre si ce qu'elle fait est bien ou mal.
Après avoir décrit les trois étapes de la conscience (Certitude sensible, Perception et Entendement), Georg Wilhelm Friedrich Hegel aborde dans la Phénoménologie de l'esprit le stade suivant : la conscience de soi ou autoconscience.
La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux » ; Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ».
D'une part, on peut considérer que la conscience morale est quelque chose d'innée, naturelle. Effectivement, la perception du bien et du mal peut être vu comme un commandement venant de notre for intérieur qui peut être soit écouté et suivi soit nié ou rejeté.….
La conscience morale se confond avec la conscience du devoir en général parce qu'elle se rapporte à la certitude que le sujet a de sa propre moralité, et ce même rapport est rendu possible par la très étroite proximité de la conscience de soi et de la conscience de l'impératif moral.
Notre vie morale consiste, à la base, en une préoccupation pour la distinction entre le bien et le mal. Elle est faite de sentiments et de jugements, de même que des standards auxquels ils se rapportent et des actions qu'ils motivent.
Les valeurs morales ont une origine humaine. Elles sont définies par la société ou par l'individu lui-même et varient donc d'une société à une autre.
Elle peut nous aider à être plus compatissants envers nous-mêmes et les autres. Elle peut également améliorer notre perspicacité, notre intuition et notre moralité, et atténuer notre réaction à la peur.
De ce fait, la conscience est ce qui vient fonder la dignité humaine, ce par quoi il surpasse les autres êtres vivants, et même l'univers lui-même s'il faut en croire Pascal, dans les Pensées : L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant.
«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
A/ La conscience morale : Les expressions courantes telles qu'« avoir bonne ou mauvaise conscience », « avoir la conscience tranquille » ou encore « agir en son âme et conscience » font référence à ce que l'on nomme la conscience morale.
La vraie morale se moque de la morale, c'est‑à‑dire que la morale du jugement se moque de la morale de l'esprit qui est sans règles. Car le jugement est celui à qui appartient le sentiment, comme les sciences appartiennent à l'esprit. La finesse est la part du jugement, la géométrie est celle de l'esprit.
C'est ainsi que la conscience est présentée par Rousseau comme ce qui est à l'origine des différentes appréciations morales, et comme ce qui juge et par là indique et dicte comment il faut agir. -Rousseau ajoute immédiatement que ce principe est « inné ».
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
Conscience de soi interne : le degré de clarté avec lequel vous percevez vos propres valeurs, passions, aspirations, comment elles s'intègrent à votre environnement et interagissent avec les autres. Avantage : Vous développez une plus grande confiance en vous et une meilleure acceptation de vous-même.
Avoir bonne conscience, avoir la conscience tranquille, en paix, avoir sa conscience pour soi, n'avoir rien à se reprocher, être sûr d'avoir bien agi.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.