L'École des femmes avait suscité un scandale à l'époque : on reprochait à Molière de jouer de plaisanteries faciles et d'équivoques, et de mettre sur le théâtre comique des sujets trop graves (l'éducation morale et religieuse des femmes).
Sans remettre en question l'édifice sociale, la pièce et son titre dénoncent l'infériorisation des femmes dans une société où le rang social ne correspond pas toujours à la dignité morale.
Le comique de situation est la base même de l'intrigue de la pièce, avec les confidences d'Horace sur ses projets, dues au quiproquo sur son double nom. Arnolphe tente en vain de le combattre : chaque précaution se retourne contre lui. Mais il est obligé de garder le silence, face à Horace.
En 1662, la comédie de Molière suscita une vive polémique, que l'auteur, conscient de la publicité qu'elle pouvait lui apporter, s'évertua à entretenir. Première « grande comédie » de Molière, L'École des femmes est une pièce engagée. L'enjeu : l'émancipation des femmes.
II) Un dénouement qui clôt le sort des personnages
_ Agnès : se marie avec l'homme qu'elle aime ( Horace) et elle retrouve une famille avec son oncle (Chrysalde) et son père (Enrique), riche. Elle change de statue en passant d'une jeune fille pauvre à une jeune femme riche.
Les travaux de recherche montrent que les formes d'évaluation perçues comme standardisées et objectives ont tendance à créer des écarts de performance liées à l'origine sociale. Ils montrent que quand on donne le même travail en retirant la pression évaluative les écarts entre les élèves se réduisent.
le comique de situation : le comique réside dans la situation incongrue ou paradoxale. Il repose sur des quiproquos, des malentendus, ou des conjonctions d'événements.
On distingue le comique de gestes (gifles, chutes, mimiques, etc.), de mots (jeux de mots, grossièretés, patois, etc.), de situation (ignorance, quiproquo, etc.), de caractère (personnage stupide, jaloux, etc.) et le comique de répétition (une situation ou une phrase qui se répète plusieurs fois).
Le comique
En faisant rire les spectateurs d'un personnage caractériel ou d'une situation absurde, l'auteur dénonce les défauts et les travers humains. C'est le cas de Molière par exemple. Une comédie peut aussi dénoncer les travers d'une société et devenir critique d'un régime politique.
Molière a plusieurs objectifs lorsqu'il écrit et met en scène ses pièces. À travers L'impromptu de Versailles, son désir est de plaire au roi et de faire un travail de commande.
Explications sexistes
La réussite scolaire des filles est expliquée par leur conformisme, leur autodiscipline, leur sens de l'altruisme. En revanche, la compétence scolaire des garçons est attribuée à leur confiance en soi et ambition, et à leur esprit de compétition.
La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
Maniant férocement l'arme du rire pour ridiculiser ses détracteurs, Molière se livre à une œuvre de critique sur son art, à une mise en abîme du théâtre. Molière livre son premier combat littéraire à l'occasion de la querelle de L'École des femmes (1662), immense succès public.
Arnolphe aime l'aristocratie. Il a changé son nom pour devenir "Monsieur de La Souche", car cela fait plus noble. Il veut se marier mais craint d'être trompé. Il décide d'épouser sa pupille Agnès, qui a été élevée dans un couvent.
Chrysalde. Il est l'ami et le confident d'Arnolphe. Il représente la sagesse et la clarté d'esprit qu'un homme mûr est sensé posséder. Il raisonne sans détours les ambitions de Arnolphe croyant que son ami est entrain de se ridiculiser.
RIRE DES IMPERFECTIONS DU CARACTERE
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés.
Des valeurs sûres sur le podium
Les Inconnus et leurs sketchs que les Français connaissent par cœur sont seconds. Enfin à la première place, les Français ont choisi les Bodin's.
A partir du XVII° siècle, il qualifie les œuvres essentiellement théâtrales (les comédies) qui s'opposent à la tragédie dans leur finalité, qui est le rire, et leur dénouement heureux.
1. Autodérision (rire de soi-même et de ses propres défauts) 2. Comique de caractère (comique fondé sur l'exagération d'un défaut humain) 3. Comique de gestes : comique fondé sur des gestes exagérés comme des grimaces 4.
Il permet de dédramatiser le caractère inquiétant, voire angoissant, d'une situation. Comme l'ironie, il a une fonction critique. Il s'agit d'une arme littéraire redoutable pour dénoncer des faiblesses et des imperfections, aborder des problématiques de société.
Ces inégalités de diplôme et de compétences en fin d'enseignement scolaire ont des conséquences sur l'accès aux différentes filières de l'enseignement supérieur et sur le niveau de diplôme obtenu par les jeunes.
Au final, pour Bourdieu et Passeron, l'école et l'université constituent des instruments de domination dont la fonction serait à la fois de reproduire et de justifier les inégalités : les enfants des dominants auraient davantage accès que les autres à des diplômes élevés, donc à de meilleurs emplois.
Les inégalités dans l'éducation se forment selon deux logiques distinctes. Tout d'abord, les enfants d'origine sociale aisée ont des résultats scolaires plus élevés que leurs homologues moins favorisés. Deuxièmement, à résultats scolaires donnés, ils choisissent plus fréquemment des études plus longues.