La réalité de cette immigration est complexe. Elle est faite de l'existence de filières de passeurs, du travail illégal, de la précarisation et de la paupérisation des déboutés du droit d'asile et des étrangers sans papiers.
Certaines migrations ont pris de très grandes proportions. Les causes de ces migrations sont nombreuses : catastrophes naturelles, changements climatiques, épidémies, invasions, conquêtes, guerres, persécutions politiques ou religieuses, la recherche de moyens d'existence, d'un travail, etc.
Selon l'OCDE, la contribution de l'immigration serait de +1,02 % du PIB en France, contre +1,56 % en moyenne. Une autre étude, portant sur les années 1994-2008, a conclu à un effet positif et significatif sur le PIB par habitant.
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail. En 2019, sur les 277 406 titres de séjours accordés, 90 502 ont été attribués au titre de l'immigration familiale ; 39 131 au titre de l'immigration économique ; 37 851 pour des raisons humanitaires.
L'immigration contribue à la formation d'un marché mondial ouvert. Elle offre une perspective globale à la croissance sociale et économique des pays, élargissant ainsi les champs du développement. La plupart des partisans de l'immigration estiment qu'elle a le potentiel d'amener la prospérité sur la planète.
La migration intracontinentale, extracontinentale et l`exode rurale s`accentuent dans ce 21ème siècle. Les causes sont multiples et multiformes : Ces causes sont économiques, politiques, naturelles, éducationnelles, psychologiques, institutionnelles, volontaires, diplomatiques, d`affaire ou de réunion.
Entre 1962 et 1973, les flux s'accélèrent. Les contingents les plus nombreux sont fournis par l'Espagne et le Portugal. En effet, l'État français favorise l'immigration portugaise dans les années 1960 afin de limiter celle qui vient d'Algérie, la guerre d'Algérie ayant exacerbé le racisme antialgérien.
Bien souvent, ce sont des causes mixtes qui poussent les personnes sur la route de l'exil : pauvreté, conflits, difficultés sociales et politiques, problèmes environnementaux,…
Les flux migratoires se développent dans le monde, ils mêlent des motivations diverses. La France ne doit pas les craindre, elle ne doit pas mépriser l'immense apport humain et matériel qu'ils lui ont déjà apporté. Non, la présence des immigrés en France n'est pas un problème.
CONCLUSION. L'immigration est un domaine qui traditionnellement est profondément ancré au coeur de la souveraineté des États. Des questions telles que l'admission des étrangers sur le territoire, l'acquisition de la nationalité ou encore le contrôle des frontières sont liées par essence à l'État-nation.
Mais l'immigration a un impact sur d'autres variables macroéconomiques comme la consommation . L'impact négatif sur les salaires pourrait n'être qu'un effet de court-terme qui s'estompe au fil du temps via la hausse de la consommation qui génère de nouvelles embauches et une hausse des salaires.
qui s'expliquent notamment par : un milieu socioéconomique plus modeste ; des parcours scolaires plus difficiles, un moindre accès à l'apprentissage ; une concentration spatiale au sein de quartiers et communes cumulant les difficultés économiques et sociales des phénomènes de discrimination pour l'accès à l'emploi et ...
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
Parce que la France est un vieux pays d'immigration et que son immigration familiale s'est développée depuis le milieu des années 1970, elle a la particularité d'être l'un des pays d'Europe avec la plus forte proportion d'enfants d'immigrés.
Selon les Nations unies, les États-Unis accueillent le plus grand nombre d'immigrés dans le monde, ils étaient 48 millions en 2015 soit 15% de sa population totale. Le Canada compte 7,6 millions d'immigrés soit 21% de sa population.
Au 41e rang des destinations choisies par les expatriés, la France offre un cadre de vie de qualité, mais son économie est « incertaine » et les Français sont vus comme « peu conviviaux », selon une étude internationale.
Contrairement aux idées reçues, l'immigration n'entraînerait ni hausse du chômage, ni dégradation des comptes sociaux, mais serait au contraire un facteur positif pour l'économie, comme le prouve une étude* menée par des économistes.
Dans l'illégalité et la clandestinité, ces personnes ne sont pas protégées par la loi, elles peuvent donc prendre des risques importants, pouvant mettre leur propre vie en péril, dans le but de rejoindre des pays présentant des conditions de vie qu'ils espèrent meilleures.
Les migrants et les objectifs de développement durable
La principale référence à la question des migrations se trouve dans la cible 10.7: Faciliter la migration et la mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées.
Les persécutions religieuses, ethniques, raciales, politiques et culturelles incitent les individus à quitter leur pays. Certains facteurs déterminants sont la guerre, les risques de conflits ou la persécution par le gouvernement.
L'immigration n'est pas une solution au problème du vieillissement de la population. Parmi les avantages économiques présumés de l'immigration pour la population d'accueil, on retrouve l'idée répandue qu'elle serait une solution au problème du vieillissement de la population. Cette idée ne tient pas la route.
L'immigration est source de bienfaits, d'innovation, de dynamisme, de travail et d'ouverture culturelle dans le monde. Les pays qui comptent le plus d'immigrés sont les États-Unis, la Russie et l'Allemagne. La France et le Canada sont les 7e et 8e pays comptant le plus d'immigrés aux alentours de 7 millions.
Autres «bienfaits» de l'immigration qualifiée: la diversité des lieux de naissance des salariés d'une entreprise est source de plus grande productivité, et les effets de réseaux des diasporas créent «des ponts» avec d'autres pays qui stimulent le commerce extérieur et l'investissement étranger.