Le raisonnement par l'absurde consiste à supposer que A est vraie et que B est fausse. On aboutit alors à une contradiction, ce qui entraîne que B doit être nécessairement vraie.
C'est ce qui est contraire et échappe à toute logique ou qui ne respecte pas les règles de la logique. C'est la difficulté de l'Homme à comprendre le monde dans lequel il vit. L'absurde peut être lié à une réaction comique ou tragique.
La philosophie de l'absurde procède du sentiment d'une existence injustifiée. La conscience alors du défaut d'être se substitue à celle de la plénitude, toute finalité s'absente et le langage, privé de ses fins communicatives et signifiantes, se consume en lui-même et se défait.
Qu'est-ce que l'absurde chez Camus ? Lorsque Camus parle de l'absurde, il fait référence à l'absurdité de la condition humaine. Selon Camus, l'homme cherche toujours un sens au monde, un sens à son existence sur terre, un sens à ses actions. Or le monde dans lequel nous vivons, selon Camus, n'a pas de sens.
Selon le concept logique donc, tout contradictoire est absurde mais tel n'est pas le cas de tout faux. Quant au non-sens, celui-ci n'a pas à être traité d'absurde.
Eugène Ionesco, père du théâtre de l'absurde.
Selon le théâtre de l'absurde la peur, l'ennui, l'aliénation, l'absurde, sont les éléments fondamentaux de l'existence humaine (paura, noia, alienazione, assurdo, sono i temi fondamentali dell'esistenza umana).
Dans le langage courant, le mot “absurde” désigne ce qui n'a pas de sens (par exemple, une décision absurde). Ce concept a été défini par Camus dans Le Mythe de Sisyphe (1942), repris dans L'Etranger (1942), puis au théâtre dans Caligula et Le Malentendu (1944).
L'absurde est un mouvement littéraire du milieu du XXème siècle, de 1938 à 1960 environ. La notion d'absurde est empruntée à la philosophie : c'est l'expression de l'impuissance de l'homme à trouver un sens à l'existence, et de la confrontation de l'homme avec un monde qu'il ne comprend pas.
Le raisonnement par l'absurde (ou apagogie) est un raisonnement qui permet de démontrer qu'une affirmation est vraie en montrant que son contraire est faux. Il s'appuie sur la règle logique que : Si "non P" est faux, alors P est vraie.
aberrant, abracadabrant, contradictoire, à dormir debout, faux, fou, illogique, inadmissible, incohérent, inconséquent, incroyable, inepte, injustifié, irrationnel, irréaliste, irréfléchi, paradoxal, sans queue ni tête, ubuesque. – Familier : dément, loufoque.
L'absurde : l'attitude de Meursault, son ennui et la froideur caractéristique de ses remarques personnelles en font la personnification d'une prise de conscience : celle de l'absurdité de l'existence.
Les principaux dramaturges de ce mouvement sont Eugène Ionesco (1909-1994), Samuel Beckett (1906-1989), Jean Genet et Arthur Adamov.
Camus a montré que la mort ne peut pas être une solution à l'absurdité du monde, ni à celle d'une existence. Elle ne le peut pas car elle n'est pas la réponse au non-sens. Donc, si la vie est absurde et que la mort n'en est pas la solution, la solution est de vivre pleinement l'absurdité de la vie.
Sisyphe ou le « cycle de l'absurde »
Dans l'essai de 1942, Le Mythe de Sisyphe, le héros grec symbolise la répétition des actes d'une vie machinale mais Camus fait aussi de ce « travailleur inutile de enfers » un personnage tragique parce que conscient. La pause lors de la descente lui permet d'accéder à la conscience.
L'absurdité de la mort
Il représente l'homme universel. Dans Le Roi se meurt, c'est l'Homme face à sa mort que décrit Ionesco. Le dramaturge utilise le lyrisme tragique mais aussi les pitreries pour souligner l'absurdité de la mort. Le héros refuse de croire à sa fin.
Étymologie : xiiie siècle, absorde. Emprunté du latin absurdus, « discordant, dissonant, hors de propos ».
Sa pensée philosophique s'articule autour d'une idée simple : l'existence humaine est marquée par l'absurde. Ce terme renvoie à ce sentiment de lassitude, voire d'écœurement, éprouvé par l'homme qui prend conscience que sa vie tourne autour d'actes répétitifs, privés de sens, et se dirige irrémédiablement vers la mort.
Le bonheur et l'absurde sont deux fils de la même terre. Ils sont inséparables. L'erreur serait de dire que le bonheur naît forcément de la découverte de l'absurde. naisse du bonheur.
L'absurde est un mouvement littéraire de la seconde moitié du XXe siècle. Il apparaît pendant la Seconde Guerre Mondiale et s'éteint dans les années 60.
"Il n'y a d'absurde que pour quelqu'un qui cherche le sens des choses et de la vie" En plein cœur de ce qui deviendra l'existentialisme, l'absurde n'est pas purement et simplement l'absence de sens pour Camus. Une chose n'est pas absurde simplement parce qu'elle est dénuée de sens.
Contraire à la logique, à la raison ou au sens commun.
"L'Étranger" raconte la méchanceté du quotidien, l'ambivalence du soleil, la tendre indifférence du monde et la folie des hommes, sacrifiant sur l'étal de leurs certitudes celui qui, parce qu'il ne sait pas mentir ni pleurer, ne leur ressemble pas.