La notion de partie double implique que chaque écriture dans un compte doit trouver une contrepartie « symétrique » dans un autre compte ; Ainsi, tout montant porté en comptabilité sera transcrit deux fois : une fois au débit d'un compte, et une seconde fois au crédit d'un autre compte.
La partie double est le principe de base de la comptabilité.
Pour chaque opération, il faut que l'écriture comptable soit équilibrée. Cela signifie qu'à l'intérieur d'une écriture comptable, le total de la colonne débit doit être égal au total de la colonne crédit.
Contrairement à la comptabilité en partie double qui fonctionne avec au moins deux comptes selon un système de débit et de crédit, la comptabilité en partie simple est basée sur un seul compte pour toutes les transactions : il s'agit donc de raisonner en termes de recettes et de dépenses, et d'établir un solde total.
La balance comptable, si elle est équilibrée (total des soldes créditeurs = total des soldes débiteurs), permet de vérifier que ce principe a bien été respecté lors de l'enregistrement d'un ensemble d'opérations (même s'il est toujours possible que deux erreurs se « compensent »).
En comptabilité, un compte se schématise par un tableau scindé en deux colonnes. Chacune d'entre elles a vocation à enregistrer des opérations. La colonne de gauche est un « Débit » et la colonne de droite un « Crédit ». On dit qu'un compte est débité lorsque l'entreprise enregistre une somme à son débit.
Figure méconnue de la Renaissance italienne, ce moine franciscain, qui a croisé la route de Léonard de Vinci, a publié en 1494 le premier manuel comptable de l'histoire, popularisant des méthodes mises en pratique de longue date par les marchands vénitiens.
Vous avez compris les 3 fonctions de base de la comptabilité : compter, analyser et communiquer.
4) Le principe de prudence
C'est LE PRINCIPE COMPTABLE le plus important en comptabilité. C'est un principe comptable qui incite à ne pas transférer des incertitudes (des pertes probables ou certaines) sur un exercice comptable futur.
Débit et crédit sont des termes utilisés en comptabilité. Dans le compte de résultat, les charges sont au débit et les produits sont au crédit. Dans le bilan, les actifs sont au débit et les passifs sont au crédit. Par convention, les débits sont toujours à gauche et les crédits sont toujours à droite.
On utilise le " compte en T " ou " compte schématique " pour faciliter la compréhension et l'apprentissage de la comptabilité.. L'ensemble de comptes en T ou schématique d'une entreprise constitue le grand livre.
Un compte miroir est un compte spécial lié à un autre compte normal. Le compte miroir n'entre en jeu que lorsque le solde du compte normal est négatif : si tel est le cas, le compte normal disparaît alors du Bilan ou des Pertes et Profits et c'est le compte miroir qui est utilisé en lieu et place.
Ce qu'on appelle en comptabilité “l'état de rapprochement bancaire” permet de rapprocher, à une même date, le solde du relevé bancaire avec le solde du compte en banque.
La règle de base est donc : ce que votre entreprise doit à un tiers est au crédit des écritures comptables. Et à l'inverse, ce qui est dû (par un tiers) à votre entreprise est au débit des écritures comptables.
La principale distinction prend racine du fait qu'une charge est entièrement déductible au cours de l'année. L'immobilisation quant à elle sera déduite sur plusieurs années via l'amortissement. De ce fait, la distinction entre charge et immobilisation affecte directement le résultat.
Il existe deux types de comptabilité : la comptabilité d'engagement et celle de trésorerie. Cette dernière est plus simple à mettre en œuvre mais ne peut pas être utilisée par toutes les entreprises. Présentation des avantages et inconvénients des 2 types de comptabilité.
Un flux comptable est une dépense ou une recette spécifique. Autrement dit, c'est une sortie ou une entrée d'argent qui correspond à une catégorie particulière, comme l'exploitation, l'investissement ou encore, le financement.
Le plan comptable (dispositions générales, cadre comptable, comptabilité générale puis comptabilité analytique et d'exploitation) est présenté par L. Turpin lors de la séance du 27 juin 1947 [65]
La naissance de la comptabilité : une histoire ancienne
On retrouve dans l'histoire égyptienne au 4ème millénaire avant JC des traces de comptabilité. Les prémisses de la comptabilité étaient en fait un suivi des entrées et sorties d'un compte que l'on a pu retrouver via des écritures sur de l'argile ou sur du papyrus.
Le solde d'un compte est débiteur si les sommes débitées de celui-ci sont supérieures à celles qui ont été créditées. Les débits sur le compte n'ont pas été compensés par des revenus suffisants, ce qui a rendu le solde du compte négatif. A l'inverse, un solde positif est qualifié de "créditeur".
Le passif est la contrepartie de l'actif du bilan comptable. Il comprend toutes les dettes que l'entreprise a contractées auprès de ses nombreux créanciers. Celles-ci lui permettent de financer son actif. Le passif du bilan est un élément du patrimoine qui a une valeur économique négative pour l'entreprise.
Lorsque vous empruntez, vous obtenez une somme d'argent qui est inscrite au passif de votre bilan (vous avez une dette à l'égard de votre banquier). Tous les mois vous remboursez une partie de cette dette et une partie des intérêts d'emprunt.
Les éléments de l'actif ont une valeur économique positive (entrée de ressources). Le passif est constitué des capitaux propres (passif immobilisé) et des dettes (passif circulant). À l'inverse de l'actif, les éléments du passif ont une valeur économique négative (sortie de ressources).