« Le doute est le premier pas vers la liberté »
La liberté est un bagne aussi longtemps qu'un seul homme est asservi sur la terre. La liberté, seule valeur impérissable de l'histoire. La morale n'a pas d'autre source, d'autre stimulant, d'autre cause, d'autre objet que la liberté. Elle n'est elle-même rien que liberté.
La liberté s'oppose en général au déterminisme, au fatalisme et à toute « pensée qui soutient la doctrine selon laquelle les êtres naturels sont soumis à une nécessité stricte qui les détermine entièrement et selon laquelle la volonté humaine n'est pas libre ».
Être libre, selon les stoïciens, reviendrait en fait à distinguer ce qui dépend de nous ou non. Se retrouver entravé à cause de quelque chose que l'on reconnaît comme indépendant de notre volonté n'entache en rien notre liberté. La liberté serait donc l'indépendance de l'esprit face au monde extérieur.
Quelles sont les limites à ces libertés? Il est clair que ces libertés s'arrêtent là où commencent les libertés des autres. Le fait d'imposer ses convictions à d'autres personnes ou le fait de discriminer une autre personne à raison de ses convictions, de sa race ou de sa religion est réprimé par la loi.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
Ces limites sont nécessaires car elles permettent d'assurer le bon fonctionnement de la société. Toutes les libertés sont concernées, y compris par exemple la liberté de conscience. Ainsi, dans le cadre de la démocratie française, chacun est autorisé à croire ou non en un Dieu.
PREMIÈRE PARTIE : LA LIBERTÉ PARAÎT SOUS DIVERS ASPECTS COMME UNE ILLUSION. La liberté humaine apparaît illusoire à cause de tout ce qui ne dépend pas de nous, et ce qui ne dépend pas de nous est tellement étendu que l'homme ne peut qu' avoir peu de prise sur son existence.
Pour Platon (5e s. av. J.C.), par exemple, la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut (ce qui voudrait dire que l'on est tyrannisé par ses désirs), mais d'être capable d'accomplir le bien.
Descartes: la liberté de la volonté ou liberté d'indifférence. Spinoza et l'illusion du libre-arbitre: la liberté est libre nécessité et obéissance à la droite raison. Kant et la raison: la liberté comme autonomie. Sartre et la réalité humaine.
"Une injustice nous affecte tous"
"Une injustice où qu'elle soit est une menace pour la justice partout.
"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" professe John Stuart Mill, dans son célèbre opus sur La Liberté. Le concept est alors étroitement associé à celui de "Droit", jusqu'à se confondre même le plus souvent.
"L'objet du choix étant, parmi les choses en notre pouvoir, un objet de désir sur lequel on a délibéré, le choix sera un désir délibératif des choses qui dépendent de nous car une fois que nous avons décidé à la suite d'une délibération, nous désirons alors conformément à notre délibération".
Pour Rousseau, la liberté de l'homme est strictement une liberté d'indépendance. Ma volonté ne me lie à personne d'autre. Je fais ce que je veux à une condition près, c'est que je le puisse. Ce qui fait que cette liberté « formellement d'indépendance infinie » est réellement restreinte.
La liberté implique la responsabilité.
Mais plus fondamentalement, étant donné que, par sa liberté absolue, il constitue le monde à chaque instant de sa vie, il est l'auteur incontestable du monde — et lorsqu'il le réalise, il devient responsable. Or, cette responsabilité est accablante.
Pour Platon (5e s. av. J.C.), par exemple, la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut (ce qui voudrait dire que l'on est tyrannisé par ses désirs), mais d'être capable d'accomplir le bien.
« La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres » variante de l'article IV de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : « La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ».
Cette expression est à la fois un précepte et un proverbe : il apprend à restreindre ses libertés en communauté, mais il est aussi utilisé pour mettre en garde contre tout abus de pouvoir.
Pour beaucoup d'historiens, le modèle de la Statue de la liberté serait la mère du sculpteur, Charlotte, connue pour ses traits austères. D'autres évoquent la femme de l'artiste, Jeanne-Emilie.
Je n'aime pas le mot tolérance, mais je n'en trouve pas de meilleur. La voie de la non-violence véritable exige beaucoup plus de courage que celle de la violence. On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux sont traités.
Martin Luther King s'est battu toute sa vie pour que les noirs aient les mêmes droits que les blancs. Aux Etats-Unis dans les années 50, le sud du pays fait subir une politique terrible et brutale envers les noirs, que l'on appelle la ségrégation.
La notion de liberté
Les libertés proviennent de sources variées : Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, Préambule de la Constitution de 1946, principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, Constitution de 1958.
Déjà affirmées dans certains textes antérieurs tels que la Constitution du Massachusetts (1780), la liberté et l'égalité des hommes sont posées comme principes en France dans l'article 1 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, déclaration qui est mentionnée dans le préambule de la Constitution de ...