Il y a 20 ans, le 5 Juillet 1996, naissait
Il y a vingt-cinq ans des scientifiques écossais annonçaient la naissance de la brebis Dolly, tout premier mammifère cloné au monde à partir d'une cellule adulte.
Depuis, se sont succédé des souris, des vaches, des porcs, des chats, des lapins, des chevaux, des mouches, des chiens, des singes, des chèvres, et même un dromadaire et un daim. Plusieurs tentatives de clonages humains ont été réalisées, apparemment sans succès.
1952 : clonage de grenouille à partir de cellules de blastula. 1962 : clonage de Xénope à partir de cellules intestinales de têtard. Poisson rouge : 1963, premier clone artificiel issu de cette technique. 1983 : clonage du premier mammifère, le rat Masha par des experts soviétiques.
Le premier clonage réalisé avec des cellules adultes est réalisé par John Gurdon, en 1961 en Angleterre, en utilisant des cellules de l'intestin d'une autre grenouille appelée Xenopus.
Aucun être humain n'a encore été cloné, même si certaines personnes essaient d'y parvenir. Le premier mammifère cloné a été la brebis Dolly, morte au début de 2003. Depuis, on a créé des clones de moutons, de vaches, de lapins, de cochons… Quand on clone un animal, on en réalise une copie.
Malformations, vieillissement et mort prématurés, utilisation de femmes comme cobayes et dérives mercantiles, le clonage d'un bébé humain comporte risques médicaux et éthiques, selon les spécialistes.
En Corée du Sud, l'équipe du professeur Hwang Woo-Suk est la première à cloner un embryon humain pour la recherche scientifique en février 2004. Ces résultats ont été partiellement contestés en décembre 2005 par une étude indépendante, une partie des résultats ayant été falsifiée.
Le 23 février 1997, le monde découvrait l'existence de la brebis Dolly, le premier mammifère cloné par l'homme. Elle avait vu le jour sept mois plus tôt, le 5 juillet 1996, en Ecosse, à l'initiative des chercheurs Ian Wilmut et Keith Campbell, au sein de l'institut de recherche Roslin.
Après le Royaume-Uni en janvier 2001, le Corée du Sud a autorisé le clonage thérapeutique en décembre 2003. En février dernier, des scientifiques de la péninsule affirmaient être les premiers au monde à avoir réussi à cloner un embryon humain pour la recherche sur les cellules souches.
« C'est impossible scientifiquement. On ne pourra jamais cloner de dinosaures car on ne retrouvera jamais de traces d'ADN de ces espèces », tranche Jean Le Loeuff, paléontologue et directeur du Musée des dinosaures à Espéraza (Aude).
Selon les haras nationaux français, la technique de clonage employée, dite « somatique », consiste à prélever les cellules par biopsie, généralement sur le poitrail d'un animal adulte. Les fibroblastes sont extraits et cultivés in vitro jusqu'à obtenir un nombre suffisant qui est conservé dans l'azote liquide.
Le 2 avril 1996, Ian Wilmut et Keith Campbell, deux chercheurs écossais chez PPL Therapeutics en Écosse, réalisent une manipulation génétique à partir de cellules de glande mammaire de la brebis adulte Geniees. Son noyau cellulaire est transplanté dans l'ovule énucléé d'une autre brebis, nommée Belinda.
Une entreprise sud-coréenne est la seule à proposer le clonage de chiens au monde. Une centaine de chiens auraient ainsi été « doublés » en 2013. Pour 75 000 €, des maîtres fortunés ont recours à cette pratique, qui n'assure toutefois pas d'avoir affaire à une copie totalement conforme de l'animal.
Une copie génétique d'un animal est produite en remplaçant le noyau d'un ovule non fécondé par celui d'une cellule du corps (cellule somatique) de l'animal pour former un embryon. L'embryon est ensuite transféré dans l'utérus d'une mère porteuse, où il se développe alors normalement jusqu'à la naissance.
Il y a vingt ans, jour pour jour, le monde découvrait Dolly, premier mammifère cloné par l'homme. La brebis avait vu le jour sept mois plus tôt, le 5 juillet 1996, à l'initiative des chercheurs écossais Ian Wilmut et Keith Campbell, au sein de l'institut de recherche Roslin.
Le clonage est un nouvel outil très utile pour étudier le développement précoce de l'embryon, ou la différenciation cellulaire et ses dérèglements, à l'origine des cancers.
Être vivant engendré par un parent unique, sans sexualité (c'est-à-dire par reproduction végétative ou asexuée) et par conséquent identique, d'un point de vue génétique, à son parent.
On distinguera deux types différents de clonages : -Le clonage reproductif : son but est de créer entièrement un individu identique à la base à un autre individu, mais qui pourrait se développer de manière différente. -Le clonage therapeutique qui consiste à reproduire des cellules distinguées aux fonctions précises.
L'inconvénient majeur du clonage est que l'on crée un individu planifié d'avance pour ressembler biologiquement à un individu existant.
Ce type de reproduction produit des clones, c'est-à-dire des individus qui possèdent exactement le même patrimoine génétique que le parent unique dont ils sont issus. On peut définir la reproduction asexuée comme étant un clonage naturel.
Le clonage animal a pour objectif l'obtention d'organismes identiques au donneur. Cependant, même si la séquence d'ADN est identique chez le donneur et dans le clone, les caractéristiques morphologiques et physiologiques des deux animaux ne sont pas exactement les mêmes.
L'article 15 de la nouvelle loi précise -Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant, ou se développer un embryon humain, qui ne seraient pas directement issus des gamètes d'un homme et d'une femme." et précise aussi Art. L. 2151-2.