Début janvier, la Chine est devenue la première nation à explorer sa face cachée. A ce jour, seuls trois pays se sont posés à la surface de la Lune : la Russie, les Etats-Unis et la Chine. Mais bientôt l'Europe pourrait aussi faire ce pas de géant, ce qui constituerait une première pour l'Europe de l'espace.
L'URSS réussit dès janvier 1959 à lancer la sonde spatiale Luna 1 qui effectue le premier survol de la Lune ; en octobre de la même année, Luna 3 parvient à photographier la face cachée de notre satellite.
Pour Apollo 11, Neil Armstrong, alors âgé de 39 ans, est accompagné de deux autres astronautes Edwin "Buzz" Aldrin et Michael Collins. Le trio s'envole le 16 juillet 1969 depuis la base de Cap Canaveral en Floride, sur la côte est des Etats-Unis.
De gauche à droite Armstrong, Collins et Aldrin. Apollo 11 est une mission du programme spatial américain Apollo au cours de laquelle, pour la première fois, des hommes se sont posés sur la Lune, le lundi 21 juillet 1969 . L'agence spatiale américaine, la NASA, remplit ainsi l'objectif fixé par le président John F.
Neil Armstong et Buzz Aldrin sont les premiers hommes à fouler le sol de la Lune, le 21 juillet 1969. La dernière fois, c'est la mission Apollo 17, en décembre 1972. Cette mission dure 12 jours et les astronautes Gene Cernan et Jack Schmitt parcourent 36 km en jeep lunaire.
Orion ira se placer en orbite autour de la Lune avant de revenir sur Terre. Prévue pour 2024, Artémis 2 emmènera ensuite des astronautes jusqu'à la Lune, mais sans y atterrir, comme l'avait fait Apollo 8.
Le dernier voyage habité vers la Lune remonte déjà à il y a un demi-siècle: conduit par le commandant Eugene Cernan, le pilote du module lunaire Harrison Schmitt et le pilote du module de commande Ronald Evans, le vaisseau Apollo 17 s'est posé sur la Lune le 11 décembre 1972 à 19:54.58 GMT.
Et justement Scott Kelly, c'est désormais aussi celui qui restera dans les mémoires comme le premier (ancien) astronaute à avoir… posé le pied sur Mars ! « Wow ! » C'est le premier – et en fait le seul – mot qu'il a eu. Moins inspiré que Neil Armstrong au moment de marcher sur la Lune.
« Nous faisons quelque chose d'incroyablement difficile, et cela comporte des risques inhérents », a confié Mike Sarafin, l'une des personnes chargées de ce lancement. Aller sur la Lune, même en 2022, reste très compliqué, confirme Olivier Sanguy, médiateur scientifique à la Cité de l'espace à Toulouse.
Or sur la Lune, pas d'atmosphère, donc pas de vent !
Notamment quelques molécules de dégazage des cailloux qui sont chauffées par le soleil. Au total, l'atmosphère de la Lune représente 25 tonnes, presque rien. En tous les cas, pas assez pour faire flotter un drapeau.
La Nasa a annoncé jeudi que le premier équipage qui se rendra autour de la Lune l'année prochaine sera composé «de trois Américains et d'un Canadien». Thomas Pesquet bouillonne à l'idée d'y aller. Mais il devra attendre les prochaines missions du programme Artemis.
Si les Américains veulent y revenir aujourd'hui, c'est avant tout pour des raisons politiques. En effet, un traité à l'ONU voté en 1967 leur interdisait de revendiquer la propriété de la Lune. Mais jusqu'ici personne d'autre n'y était allé donc le problème ne se posait pas.
Pour apprendre à vivre loin
La Nasa veut développer une présence humaine durable sur la Lune, avec des missions de plusieurs semaines - contre quelques jours seulement pour Apollo. Le but: mieux comprendre comment se préparer à un aller-retour de plusieurs années vers Mars.
Les premiers Hommes qui ont pu observer directement la face cachée de la Lune sont les membres de l'équipage d'Apollo 8 ayant fait le tour de la Lune en 1968.
Entre 1969 et 1972, six drapeaux américains ont été plantés dans le sol lunaire par les astronautes des missions Apollo. Mais un demi-siècle plus tard, tous n'ont pas vieilli de la même manière.
Reste à convaincre le Congrès américain.
Une somme de 35 milliards de dollars, soit 32 milliards d'euros, sur quatre ans. C'est, selon le responsable des vols habités Doug Loverro, ce que coûterait le projet Artemis de la NASA, soit la volonté d'envoyer des astronautes sur la Lune dès 2024.
Par conséquent, si rien ne vient modifier la route du vaisseau, il reviendra vers la Terre et repassera au périgée à 194 kilomètres de la surface. Trois heures après le décollage, Apollo 11 est donc en route vers la Lune à une vitesse de 39 000 km/h. la Terre pour entrer dans une orbite autour de la Lune.
L'équipage humain fera ensuite un voyage de 200 à 350 jours vers Mars, suivi d'une exploration de la planète rouge d'une durée pouvant aller jusqu'à 500 jours.
Le voyage Terre-Mars pourrait utiliser un système de propulsion plasma capable d'atteindre en théorie une vitesse de 198 000 km/h.
Le trajet a duré précisément 73 heures, soit environ 3 jours. Mais le retour a pris 11 heures de moins qu'à l'aller. À titre de comparaison, un avion de type Airbus volant à une vitesse moyenne de 900 km/h mettrait 18 jours pour atteindre la Lune.
La Nasa a pour objectif d'envoyer des astronautes sur Mars d'ici la fin des années 2030 ou le début des années 2040. Envoyer et maintenir en vie des humains sur Mars pose de vrais défis logistiques et biologiques.
L'Homme ne retourne pas sur la Lune pour une raison très simple : il ne peut pas. Nous n'avons plus de fusée aussi puissante que Saturn V qui amena à l'époque, les équipages d'Apollo, dans l'espace et sur le satellite naturel de la Terre.
Aller sur Mars offre plusieurs raisons : oeuvrer à la paix mondial grâce à un projet fédérateur, tester les capacités d'adaptation humaines, accélérer les avancées technologiques ou tout simplement profiter de la beauté incomparable des paysages !