En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.
Les différents peuples qui composaient la Yougoslavie se font alors la guerre à partir de 1991. Sarajevo, capitale de la République socialiste de Bosnie-Herzégovine, connaît la guerre pendant plusieurs années. Le pays laisse alors la place à plusieurs pays : la Serbie, la Slovénie et la Croatie entre autres.
Ancien État de l'Europe méridionale, constitué, de 1945-1946 à 1992, de six Républiques fédérées (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine, Monténégro, Serbie, Slovénie) ; 255 800 km2 ; capitale : Belgrade.
La Yougoslavie titiste est alors alliée à l'URSS dirigée par Joseph Staline ; le pays intègre le Kominform et poursuit une politique étrangère agressive, revendiquant l'annexion de la totalité de la Marche julienne et de la Carinthie.
Pourtant, en peu de temps, cette disparition a pris la forme d'une fausse évidence : la Yougoslavie avait disparu parce que cette « mosaïque » de peuples, de religions et de cultures n'était pas viable. C'était un État « artificiel », créé dans le sillage de la Grande Guerre et du redécoupage de l'Europe.
La Yougoslavie est d'abord née en 1918 du démembrement de l'Empire austro-hongrois à partir de la réunion des Slaves du Sud Serbes, Croates, Slovènes, Macédoniens, Monténégrins et "Musulmans" de Bosnie, ainsi que de deux minorités non slaves - principalement des Hongrois et les Albanais du Kosovo.
La Bosnie-Herzégovine devint une province ottomane appelée «sandjak de Bosnie», avec Sarajevo comme capitale. C'est le sultan Mourad III (1574-1595) qui décida d'utiliser ce terme de sandjak pour désigner les divisions administratives au sein de l'Empire Ottoman.
La république socialiste de Croatie devient un État fédéré au sein de la république fédérative populaire de Yougoslavie (de 1945 à 1963), puis de la république fédérative socialiste de Yougoslavie (de 1963 à 1990), composées de six républiques.
33 pays d'Europe sur 44 reconnaissent formellement le Kosovo en tant que pays indépendant : l'Albanie, l'Allemagne, Andorre, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la France, la Hongrie, l'Irlande, l'Islande, l'Italie, la Lettonie, le Liechtenstein, la Lituanie, le ...
Il y a vingt-trois ans, jour pour jour, les premières frappes de l'OTAN s'abattaient sur la Serbie pour mettre fin à la guerre au Kosovo. En pleine campagne pour l'élection présidentielle du 3 avril, percutée par la guerre en Ukraine, la commémoration a pris cette année une tonalité particulière.
Aujourd'hui, le croate est devenu la langue officielle de la république de Croatie, alors que le serbe est reconnu comme la langue officielle de la république de Serbie. Dans l'actuelle Bosnie-Herzégovine, l'usage est de reconnaître officiellement trois langues officielles: le bosniaque, le croate et le serbe.
L'armée yougoslave laisse la Slovénie, vaincue, mais soutient les forces serbes rebelles en Croatie. La guerre d'indépendance croate commence en Croatie. Les régions à majorité serbes de Croatie déclarent leur indépendance, mais ne sont reconnues que par Belgrade.
À l'issue d'une terrible guerre de résistance, la Yougoslavie est reconstituée ; la Slovénie devient la République socialiste de Slovénie, État fédéré de la République populaire fédérative de Yougoslavie proclamée le 29 novembre 1945 .
L'invasion de la Yougoslavie par les forces de l'Axe, dite également Guerre d'avril (croate : Travanjski rat, serbe : Aprilski rat, slovène : Aprilska vojna), a eu lieu en avril 1941 pendant la Seconde Guerre mondiale ; elle fut suivie par une guerre de libération qui dura jusqu'en 1945 et s'acheva par la victoire des ...
Cependant, la Commission européenne indique en 2018 que l'adhésion de la Serbie ne se fera pas avant 2025. En effet, les accords signés depuis 2013 avec le Kosovo sont loin d'avoir tous été appliqués, et le dialogue a régulièrement été rompu au gré de provocations réciproques.
La Fédération de Russie issue en 1991 de l'éclatement de l'Union soviétique demeure le plus vaste pays de la planète (17 millions de km2) mais aussi l'un des moins denses (7 habitants au km2) !
La Rus' de Kiev ou principauté de Kiev (dite aussi Russinie, Russynie ou Ruthénie) est le premier État organisé à s'être formé dans la région occupée aujourd'hui par l'Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie occidentale (862).
Langue slave du groupe méridional. Langue parlée par la majorité de la population de quatre (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Serbie, Monténégro) des six républiques qui constituaient l'ancienne Fédération de Yougoslavie (1945-1992), le serbo-croate était aussi utilisé comme seconde langue en Slovénie et en Macédoine.
Elle est réduite à partir de 1992 à deux États, la Serbie et le Monténégro, qui constituent la république fédérale de Yougoslavie. En 2002, ces deux pays adoptent un mode d'association plus lâche, jusqu'à leur séparation en 2006.
La plus orientale des péninsules de l'Europe méridionale, limitée approximativement au N. par la Save et le Danube. Elle comprend la Grèce, la Turquie d'Europe, la Bulgarie, la Macédoine du Nord, l'Albanie, la Serbie, le Monténégro, le Kosovo et la Bosnie-Herzégovine.
En 1992, les Serbes de Bosnie, qui ont pris pour capitale Pale, à proximité de Sarajevo, entreprennent donc un long et violent siège de la ville, le plus long que l'Europe moderne ait connu. Les premiers bombardements des forces serbes frappent la ville le 6 avril 1992 , le lendemain de la déclaration d'indépendance.
Depuis 1991, les Balkans se sont morcelés, passant de quatre États internationalement reconnus (Turquie non comprise) à huit, sans compter les entités politiques transitoires (république serbe de Krajina, Bosnie-Herzégovine croate) ou actuelles, telles les deux composantes de la Bosnie ou encore le Kosovo, lequel ...
Le conflit débute en 1996 avec la création de l'Armée de libération du Kosovo (en abrégé UÇK), qui amorce une campagne de révolution en assassinant des dirigeants, des policiers et des gardes-frontières serbes, ainsi que les Albanais collaborant avec le régime.
La Russie reste fermement opposée à l'indépendance du Kosovo, en dépit du fait que la province accorde, ou non, des garanties suffisantes à la minorité serbe, comme le lui impose la résolution 1244 du Conseil de sécurité.