Le site Le Saint Graal, o Saint CaliceLa coupe, dont on a tant parlé et écrit, est la coupe dans laquelle Jésus-Christ a bu avec ses disciples lors de la dernière Cène, et c'est pourquoi elle est considérée comme une relique unique. Ainsi, il a été utilisé pour instituer le sacrement de la Eucharistie.
Les contemporains l'auraient appelé Yeshua Bar Yehosef ou Yeshua Nasraya. (C'est «Jésus, fils de Joseph», ou «Jésus de Nazareth».) Les Galiléens se distinguaient les uns des autres avec le même prénom en rajoutant soit «fils de» et le nom de leur père, soit leur lieu de naissance.
La coupe qui est conservée dans la chapelle du Saint Calice de la Cathédrale de Valencia se compose de trois parties différenciées.
Chez Chrétien de Troyes
The Achievement of the Grail : Galahad, Bohort et Perceval découvrant le Graal, ici clairement identifié au Saint Calice.
"La légende du Graal est une invention littéraire du 12ème siècle, sans aucun fondement historique", tranche Carlos de Ayala, professeur d'Histoire médiévale à l'Université autonome de Madrid. "On ne peut pas trouver ce qui n'existe pas", ajoute-t-il.
Aujourd'hui, la relique du Saint Sang est toujours conservée dans une fiole à l'abbaye bénédictine de la Sainte-Trinité. Chaque année, on y montrait la célèbre relique du Précieux-Sang, dont on peut encore voir le reliquaire en marbre blanc dans l'abbatiale.
On peut dès lors conclure que, dans le christianisme primitif, la Sainte-Cène embrasse la présence du Christ dans sa triple relation avec Pâques, avec le culte et avec la parousie. Autrement dit, cette présence est tout à la fois celle du Christ ressuscité, du Christ vivant et du Christ qui doit revenir.
Son atmosphère énigmatique pousse à y traquer des sens cachés, et à échafauder de folles théories. Pour certains, Jean, assis à gauche du Christ, ressemble tant à une femme qu'il serait en réalité Marie-Madeleine, son épouse secrète !
La Cène de Leonardo da Vinci (Cenacolo Vinciano) est l'une des peintures les plus célèbres du monde, réalisée entre 1494 et 1498 sous le gouvernement de Ludovico il Moro, et représente le dernier repas entre Jésus-Christ et ses apôtres.
Le Saint-Esprit est le troisième membre de la Divinité. C'est un personnage d'esprit, sans corps de chair et d'os. Il est souvent appelé l'Esprit, l'Esprit-Saint, l'Esprit de Dieu, L'Esprit du Seigneur ou le Consolateur.
Les larrons des Évangiles canoniques
Le terme « larron », qui signifie « voleur, brigand », un peu sorti aujourd'hui de l'usage courant, reste régulièrement utilisé dans le langage chrétien en référence aux « deux larrons » (un bon et un mauvais), censés avoir été crucifiés à la gauche et à la droite de Jésus.
La symbolique du sang, associée à des traditions bibliques ou rituelles, repose sur l'ambivalence des images qui lui sont associées Du sang symbole de vie au sang symbole d'épouvante, en passant par le sang “thérapeutique”, ce liquide a été affublé de vertus comme de propriétés maléfiques au cours de l'histoire.
Les premières apparitions du Graal
Dès son étymologie, le Graal déborde de mystère. Le mot viendrait d'une version occitane du latin gradalis, qui désigne un plat large et creux, ou bien du latin cratis qui désigne un plat en osier, et plus largement un récipient, ou encore du latin crater et signifie « vase ».
Nom donné par la tradition romanesque du Moyen Âge à l'objet précieux dont le mystère et la quête orientent l'aventure de quelques chevaliers de la Table ronde, depuis Perceval jusqu'à Galaad.
Cet objet mythique est souvent associé à la coupe dans laquelle Jésus aurait bu lors de son dernier repas et où son sang aurait coulé lors de sa crucifixion. Avant d'être un symbole chrétien, le Graal a été représenté comme un plat, une pierre ou un cristal ...
Le Saint-Graal a le pouvoir d'offrir aux chevaliers de la Table Ronde le plat de viande que chacun préfère, et devient ainsi une sorte de corne d'abondance. Ailleurs, le Graal est une pierre brillante, une gemme précieuse.
Dans le Secret du Graal, ce sont la légende arthurienne, les différents sens du Saint Graal, la mort et résurrection de Jésus que l'auteur nous propose de revisiter, tout en ajoutant quelques théories scientifiques. Mélange qui peut laisser sceptique mais qui fonctionne plutôt bien finalement.
Galaad sera le seul, au terme de la quête, à pouvoir regarder à l'intérieur du Graal. Il mourut d'ailleurs juste après car avec ce qu'il avait vu, il ne pouvait plus vivre. Son père Lancelot était lui aussi à l'origine destiné à la quête du Graal mais il en fut détourné par l'amour qu'il portait à Guenièvre.
La forme ronde, symbolisant la fraternité, évite toute préséance entre ceux qui s'asseyent, leur rappelant que les chevaliers n'héritent de leur place que grâce à leur courage.
De par l'origine même de son prénom, la reine inspire la féérie, la magie, un monde mystérieux… Ce qui sous-entend sa beauté, son éloquence, son prestige et on comprend ainsi pourquoi l'épouse d'Arthur attirait à elle les chevaliers souhaitant la servir ou l'aimer.
Translittération de l'hébreu יהוה est le nom divin et c'est le tétragramme de Dieu dans la Bible hébraïque en lettre se traduit ainsi YHWH composé des quatre lettres yōḏ (י), hē (ה), wāw (ו), hē (ה) qui se traduit avec les voyelles suivants YAHWEH – YAHUAH – YAH.
Pour les chrétiens, c'est donc la journée de la Cène, ce dernier repas du Christ avec ses disciples, juste avant la trahison de Judas, la Croix et tout le reste. Dans tous les cas, c'est le point de départ de la Passion, qui mènera à la résurrection, sans passer par la case Pôle emploi.