Les bons sols sont rocheux ou constitués de sable et de graviers. Avant de signer, renseignez-vous sur le coût du raccordement aux équipements publics si le terrain n'est pas viabilisé. Il peut être beaucoup plus élevé que vous ne pensez (plusieurs milliers d'euros).
Parquet massif, parquet contrecollé, parquet en bambou, carrelage, PVC ou vinyle, béton ciré, liège, linoléum aussi appelé lino, jonc de mer ou encore stratifié sont quelques exemples de sols que vous pourrez choisir pour votre maison.
Le sable est en effet un bon terrain, qui ne bouge pas trop. Il présente des vertus intéressantes telles que son côté amortisseur. Impacts en construction : L'inconvénient d'un sol sablonneux est qu'il peut, par contre, offrir des inégalités avec des zones sablonneuses, d'autres argileuses et d'autres encore rocheuses.
Les fondations superficielles
Ce sont les plus courantes. Elles sont adaptées aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elles sont peu profondes et sont idéales pour les constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
L'étude de sol permet de déterminer si votre terrain est constitué d'argile, de sable ou de tout autre élément. L'étude de sol est réalisée par un géotechnicien sur la base de la documentation fournie par les services domaniaux de la région, mais aussi grâce à des outils spécifiques.
Remblais. Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits.
Le prix d'une étude de sol avant construction d'une maison est compris en moyenne entre 800 € et 2 000 €. Le coût de l'étude de sol obligatoire réalisée dans le cadre de la loi ELAN (zone à risque lié à la sécheresse et à la réhydratation des sols) est à la charge du vendeur.
Bien étudier la nature du sol
Ainsi, il est préférable de faire réaliser une étude géotechnique par un expert. Celle-ci vous informera sur le type de sol, sa résistance et l'éventuelle présence de nappes phréatiques. Un sol rocheux ou composé de sable et de graviers est gage de viabilité.
On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont : la fondation superficielle. la fondation profonde. la fondation spéciale.
Les fondations sur des sols rocheux (calcaire, granit, schiste, grès) sont bien solides et faciles à réaliser. Par contre, les sols argileux ou un remblai par exemple engagent des fondations spécifiques qui conviendront à leur composition.
Les éléments jointifs à la construction tels que les garages, terrasses ou encore perrons peuvent aussi se détacher. Ces tassements peuvent également entraîner une distorsion des portes et fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons et, parfois, la rupture de canalisations enterrées.
Le grès cérame, ou grès porcelaine, reste le produit le mieux adapté pour toutes les applications à l'extérieur (sur sol ou mur).
Incontournable, le carrelage est un revêtement de sol robuste, disponible dans de très nombreux coloris et finitions, et pouvant être posé dans n'importe quelle pièce d'une habitation.
Le carrelage, le stratifié (moyenne et haut de gamme) et les sols vinyle sont les sols les plus faciles à entretenir. Ils se nettoient avec une serpillère et un produit d'entretien adapté.
Dans le cas d'un terrain stable, des fondations superficielles peuvent suffire pour votre maison. La profondeur des fondations est alors de 50 cm à 3 m. Il existe plusieurs formes de fondations superficielles : semelle filante ou continue : les fondations en béton armé suivent la longueur des murs porteurs.
La semelle béton filante est couramment utilisée pour les fondations. Elle assure le transfert homogène de la charge sur le sol. Pour une maison individuelle, la semelle doit être correctement dimensionnée avec une hauteur minimale de 25 cm et une largeur d'au moins 50 cm.
Respectez une profondeur minimale de fondation : 1,20 m en aléa fort, 0,80 m en aléa moyen à faible. Prévoir des fondations continues, armées et bétonnées à pleine fouille. Éviter toute dissymétrie dans l'ancrage des fondations (ancrage homogène même pour les terrains en pente, éviter les sous-sols partiels).
Pour construire sa maison sur un sol argileux, il faut donc des fondations d'au moins 0,80 m de profondeur pour une zone à risque modéré, et au moins 1,20 m dans une zone où le risque est fort.
Une mission géotechnique obligatoire
Étape préalable d'un projet de construction, l'étude de sol est obligatoire dans les zones définies comme moyennement ou fortement exposées au phénomène de Retrait-Gonflement des Argiles (RGA), phénomène lié à des périodes de sécheresse ou de pluies intenses.
Lorsqu'elle est obligatoire, l'étude de sol est fournie et payée par le vendeur. En dehors de toute obligation légale, il est toujours recommandé d'effectuer une étude de sol avant de se lancer dans l'achat d'un terrain ; dans cette hypothèse, son coût est supporté par l'acheteur.
La mission G5 permet de contrôler si les fondations existantes d'une construction sont adaptées au sol et au projet ou d'étudier un élément géotechnique spécifique (risque de liquéfaction, essais laboratoires...).