Lorsque l'on arrive à l'entrée du village, on voit le portrait de Haïlé Sélassié ainsi que ses titres : "Sa Majesté Impériale, Haïlé Sélassié, empereur d'Ethiopie, le dieu des rastas". Il est une icône pour les rastas et pour les Noirs.
L'empereur Hailé Sélassié (1892-1975), couronné «Roi des rois» en 1930 à Addis Abeba, était considéré en Éthiopie comme élu de Dieu. Les rastafariens de Jamaïque «reconnurent» en lui leur Messie et leur Dieu.
Mouvement religieux et politique né en Jamaïque dans les années 1930 à l'instigation de Leonard Percival Howell et adopté par de nombreux groupes dans le monde entier, le rastafarisme mêle des éléments du protestantisme, du mysticisme et du panafricanisme.
Les rastafariens utilisent la King James Bible des Anglicans, mais remettent en question certains passages qu'ils considèrent réécrits à l'avantage des Blancs. Ils utilisent aussi le Livre aux sept sceaux, texte éthiopien de 1961.
Leonard Percival Howell fut le fondateur du culte rastafarien qui inspira Bob Marley et le reggae. Le leader jamaïcain aurait 100 ans.
1. Relatif au rastafarisme ; adepte du rastafarisme. 2. Qui concerne ou qui rappelle la culture (musique reggae) ou les coutumes (cheveux tressés par exemple) des rastafariens ou des musiciens jamaïcains de reggae qui les ont popularisées.
Leonard Percival Howell, fondateur du rastafarisme.
Les membres du mouvement Rastafari utilisent le cannabis comme une partie de leur culte du Roi, Haïlé Sélassié Ier d'Éthiopie, et comme une aide à la méditation.
La chair animale, vendue pour la consommation humaine, est donc définie – par le mouvement rastafari – comme un « poison », qui nourrit l'agressivité humaine, les famines dans le monde, l'obésité et la plupart des maladies.
La viande, considérée comme un aliment mort, ne remplirait pas ce rôle et, selon la croyance rastafari, sa consommation transformerait même le corps en 'cimetière'. Pour signifier que le mets est préparé dans l'esprit des disciples de Jah, on rajoute le mot ital (de l'anglais vital) : soupe ital, omelette ital, etc.
La plupart des rastafaris n'utilisent pas certains mots de la langue anglaise, car ils auraient des connotations sataniques. Par exemple, le mot « hello » n'est pas utilisé, car il contient le mot « hell » (enfer) et « lo », similaire à « low » (bas, inférieur). Pour dire « hello », dites : « Wa gwaan » ou « Yes I ».
Déjà, les rastas ne boivent pas d'alcool. D'ailleurs, le vin connu dans la religion chrétienne est tout simplement remplacé par la marijuana. Cette plante est considérée comme sacré, elle permettrait de s'élever vers Dieu. Une tendance végétarienne complète souvent cette consommation.
Il arbore non sans fierté, les couleurs symboles du rastafarisme, le rouge (celui du sang versé par les esclaves pour la liberté et la justice), le jaune (pour les richesses, à commencer par l'or pillé par les colons en Afrique) et le vert (signe de la végétation luxuriante, de la fertilité de la terre, mais encore de ...
A la fin des années soixante-dix, en Jamaïque, Bob Marley n'est qu'un chanteur de reggae parmi les autres.
Le mouvement rasta est né à New-York après qu'un Jamaïcain, du nom de Marcus Garvey ait prédit dans le ghetto de Harlem qu'un roi noir allait être couronné en Afrique et qu'il rassemblerait les tribus perdues pour les libérer et les ramener en Afrique (Télérama, 25 juill.
Jah ou Yah (en Hébreu: יָהּ, Yāh) est la forme courte de Yahvé, יהוה (YHWH), les quatre lettres formant le Tétragramme, le nom personnel de Dieu utilisé par les anciens Israélites et les Juifs modernes. Jah fait donc référence au même dieu que celui des Juifs, Chrétiens et Musulmans.
(Divinité) Dieu de la religion rastafari, diminutif de Jéhovah, Yahvé, le Dieu des Juifs, des Musulmans et des Chrétiens.
(nom 2) ( XX e siècle) De rastafari du nom de naissance, ras (« tête » en amharique mais aussi « leader, seigneur ») Tafari (« celui qui est craint »), d'Hailé Sélassié, dernier empereur d'Éthiopie, considéré par la plupart des Rastas comme le Messie, en raison de son ascendance qui, selon la tradition chrétienne ...
Justifié dans la Bible, la communauté rastafari porte des dreadlocks pour des raisons spirituelles, en signe de dévouement total à Dieu (ou Jah). Inspirées également par de nombreuses cultures mondiales, ces tresses rasta sont aussi le symbole du désir de liberté et de soutien aux peuples opprimés.
Les rastas revendiquent en effet leur filiation avec le célèbre roi. Ne pas couper ses cheveux c'est également montrer son respect pour Jah. Dans Luc (12 :7), il est dit : « Mais les cheveux même de votre tête sont tous comptés. »
Bob Marley, prophète du reggae et du rastafarisme.
Si l'histoire démontre l'existence des dreadlocks dans l'Égypte ancienne, la culture indienne ou la civilisation aztèque, cette coiffure est principalement associée au mouvement rastafari, qui a vu le jour dans les années 1930 en Jamaïque.
Pour devenir rasta, il faut avant tout la volonté de faire le bien autour de soi. En voulant être membre du mouvement rastafari, on respecte les principes spirituels de cette idéologie mais l'on doit surtout croire en sa personne et aux autres. Tout cela grâce à la musique, l'amour et la méditation.
Mouillez votre gant à l'eau tiède et imprégnez-le de savon ou de shampoing, avant de le passer sur la surface de vos cheveux. L'avantage de cette technique, en plus de laisser vos dreads intactes, est qu'elle ne laissera pas d'eau savonneuse stagner à l'intérieur de la jungle de vos cheveux !
La plupart de ses membres, appelés les « rastas », vivent dans les Îles Caraïbes et plus particulièrement en Jamaïque.