La pratique des mutilations génitales féminines est le résultat de divers facteurs culturels, religieux et sociaux au sein des familles et des communautés. Plusieurs motifs sont à la base de la pratique de l'excision ou de l'infibulation : La volonté de contrôle de la sexualité des femmes.
L'excision est une mutilation génitale. Elle consiste en une ablation rituelle du clitoris, et parfois des petites lèvres, pratiquée chez certains peuples sur les petites filles et jeunes femmes.
L'excision des filles existait bien avant l'lslam, dans diverses régions d'Afrique, en Égypte, dans la Vallée du Nil et au bord de la Mer Rouge. L'infibulation était pratiquée sous l'Empire romain, et viendrait des peuples de la Mer Rouge.
Parmi celles-ci on distingue les conséquences immédiates (hémorragie, infection, traumatisme psychologique, décès) des conséquences à moyen et long termes (douleurs, troubles de la sexualité, infections à répétition et complications lors de l'accouchement).
Cette pratique est répandue dans 31 pays répartis sur trois continents, mais la moitié des victimes de l'excision vivent en Égypte, en Éthiopie et en Indonésie. Selon l'UNFPA, chaque année, dans le monde, plus de quatre millions de filles sont exposées au risque de subir des mutilations génitales féminines.
Par définition, l'excision est l'ablation d'une partie ou de la totalité des organes génitaux externes de la femme.
Les mutilations génitales féminines menacent la vie des filles. Les conséquences sont nombreuses et violentes. L'excision peut entraîner de graves hémorragies allant jusqu'au décès. Elle peut également entraîner des complications lors des grossesses et des accouchements, causer une infertilité.
Cette expression désigne plusieurs procédés consistant à faire l'ablation de certaines parties de l'appareil génital féminin et à mutiler les organes sexuels des jeunes femmes de façon permanente sans aucune raison médicale.
Les mutilations génitales féminines (MGF) sont une pratique qui consiste à altérer ou léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Elles sont reconnues au niveau international comme une violation des droits de la personne.
Atteinte volontaire à l'intégrité physique d'une personne entraînant la perte d'un membre ou d'un organe. (La mutilation peut être une circonstance aggravante de certaines infractions [tortures et actes de barbarie, viol, violences, délaissement d'enfant, enlèvement, séquestration, etc.].
Des pays comme la Somalie, l'Érythrée, le Soudan, l'Égypte, la Guinée, la Sierra Leone, le Mali et Djibouti présentent des taux d'excision élevés.
Une atteinte majeure et irréversible d'un membre ou d'une fonction organique caractérise une infirmité permanente au sens de l'article 222-9 du code pénal. Par un arrêt du 24 novembre 2021, la Cour de cassation revient sur la caractérisation des notions de mutilation et d'infirmité permanente.
Sur plus de 500 signalements, la grande majorité ne correspondent pas à des actes de cruauté d'origine humaine. Des investigations portent encore sur environ 80 cas. Aucun individu, qui aurait pu commettre une série de mutilations similaires, n'a pour l'heure été appréhendé. C'était la sage macabre de l'été 2020.
C'est pour attirer ou capter l'attention du mari. Surtout pour les femmes accouchées, elles ont le vagin large et là ça ne donne plus du tout envie d'avoir un rapport avec elles.
De même, les femmes des groupes ethniques Mandé du Nord (75 %), Mandé du Sud (70 %) et Gur (67 %) sont beaucoup plus fréquemment excisées que les femmes des groupes ethniques peu islamisés comme les Krou (13 %) et les Akan (2 %).
24 consiste à exciser la pointe du clitoris, voire le clitoris tout entier, ainsi qu'une partie ou l'ensemble des tissus adjacents (petites lèvres). Le type 3 est l'infibu- lation ou «circoncision pharaonique» et consiste à exciser, non seulement le clitoris et les petites lèvres, mais aussi les grandes lèvres.
La circoncision est une intervention chirurgicale qui consiste à enlever le prépuce qui recouvre le gland du pénis. Cette opération est pratiquée sous anesthésie et ne dure en général que quelques minutes. Chez les bébés de 6 mois ou moins, l'intervention est faite sous anesthésie locale.
La circoncision masculine est l'une des interventions chirurgicales les plus anciennes et les plus courantes qui soient connues ; elle est entreprise généralement pour marquer son identité culturelle ou son appartenance religieuse.
Stratégie de diffusion organisée fait référence à un processus par lequel le savoir et les agissements d'une seule famille ou communauté peuvent gagner d'autres familles ou communautés par l'intermédiaire de réseaux sociaux, dans la mesure où ce processus est organisé pour parvenir à un abandon coordonné.
Une fois le prépuce (lohatsitsy en malgache) enlevé, l'assemblée crie « 'zay no vita e ! » (C'est fini !) et le grand-père maternel mange le bout de peau avec de la banane, symbole de fertilité et de virilité.
La circoncision est l'excision (l'ablation) du prépuce (peau qui recouvre le gland) en partie ou en entier, de manière à laisser le gland à découvert. La frenectomie consiste à sectionner le frein du prépuce lorsqu'il est trop court et limite le décalottement.
En 1989, cette Académie a commencé à avancer l'argument selon lequel la circoncision réduisait légèrement les risques d'infection du tractus urinaire (ITU), du cancer du pénis ainsi que certaines infections sexuellement transmissibles (IST)32.