L'apport de l'anthropologie se situe alors plus au niveau de l'analyse des rapports qui s'établissent entre les équipes soignantes, les institutions en charge de la prévention et les populations concernées qu'au niveau de la stricte connaissance anthropologique de la maladie.
L'anthropologie peut nous donner des leçons importantes sur le monde et sur le tourbillon mondial du métissage culturel, sur le contact et sur la contestation, mais il peut également nous apprendre quelque chose sur nous-mêmes.
L'anthropologie, quant à elle, s'est de plus en plus attachée à restituer aux sociétés qu'elle étudie la dimension historique dont elles sont, à l'évidence, pourvues : leur capacité à changer, en somme, à des rythmes évidemment divers et selon des modalités tout à fait contrastées suivant les systèmes (instances ou ...
L'intérêt de l'anthropologie pour les « mondes contemporains » est symptomatique d'une évolution par rapport aux cadres de pensée issus des années d'avant-guerre et des premières décennies de l'après-guerre, selon lesquels l'anthropologie comme étude des sociétés traditionnelles s'opposait à la sociologie, science des ...
Personne qui fait des recherches sur les sociétés humaines (sur les plans social, culturel, ethnique, professionnel ou autre), dans le but de mieux les comprendre et de les aider à accepter certains changements technologiques, économiques, sociaux ou culturels.
Issu de deux mots grecs signifiant "être humain" (anthropos) et "étude"(logos), l'anthropologie étudie l'homme dans sa globalité : son identité, sa culture, ses habitudes, ses us et coutumes, ses productions matérielles et immatérielles, son adaptabilité dans son environnement, etc.
Une fois reconnues dans l'anthropologie ces trois caractéristiques de l'esprit : l'unité, l'idéalisation de la nature et la connaissance de soi, on peut encore se demander quel est l'enjeu spécifique de l'anthropologie dans le développement de l'esprit subjectif.
84) Les processus de changement social et de développement fournissent à l' anthropologie de nouveaux objets et lui posent de nouvelles questions. Par là ils peuvent contribuer à renouveler pour une part les problématiques non seulement de l'anthropologie, mais à travers elle des sciences sociales.
L'anthropologie, qualifiée de « zoologique », a pour objectif d'étudier les rapports entre le genre humain et le règne animal. Il s'agit d' « examiner les caractères communs à l'homme et aux animaux les plus rapprochés de lui et les caractères qui lui sont exclusivement propres » [19] .
C'est l'homme, l'individu existant, qui est l'objet de l'anthropologie enfin posée et théorisée comme une science des hommes avec leurs caractéristiques sociales et culturelles mais aussi au-delà ou en deça de celles-ci.
La parenté et les règles d'alliance matrimoniale sont au cœur de l'étude des sociétés restreintes qui ont été le premier objet de l'anthropologie.
Les principales branches sont : l'anthropologie physique, l'archéologie, l'anthropologie linguistique, l'ethnologie (aussi appelée l'anthropologie sociale ou culturelle) et l'anthropologie appliquée.
La démarche ethnologique offre la possibilité de mettre en relation des caractéristiques techniques et symboliques similaires dans les modalités d'une même pratique. En cela, elle supplante une sociologie du sport qui fournit trop souvent une analyse à partir de métaconcepts.
Le projet fondamental de la discipline anthropologique est celui de penser l'humanité dans son ensemble, de réfléchir sur le fonctionnement général du fait social, culturel ou autre afin d'expliquer à la fois l'autre et le même, la diversité des sociétés humaines et l'unité du genre humain.
La socio-anthropologie n'est bien entendu qu'une approche des sciences sociales et humaines parmi d'autres. Sa particularité consiste dans ces cinq étapes qui convergent vers un seul et unique but : établir une liste ou un catalogue de significations que prend un phénomène ou un comportement actuel.
L'anthropologie culturelle part de l'étude des techniques matérielles et passe à celle des relations sociales ensuite. L'anthropologie sociale accomplit la démarche inverse : elle va des relations sociales aux outils et à la culture au sens large.
C'est dans la seconde moitié du XIXe siècle que l'anthropologie devint une véritable discipline scientifique grâce aux enquêtes de Lewis Morgan (1818-1881) sur les systèmes de parenté et ceux d'Edward Tylor (1832-1917) sur les systèmes culturels existant dans le monde.
L'anthropologie est une discipline, située à l'articulation entre les différentes sciences humaines et naturelles, qui étudie l'être humain et les groupes humains sous tous leurs aspects, à la fois physiques (anatomiques, biologiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc. ) et culturels (social, religieux, ...
L'ethnographie de l'éducation est une méthodologie –ou plutôt une philosophie de la recherche– qui ressort en partie de l'anthropologie de l'éducation mais aussi de la sociologie qualitative de l'éducation.
Discipline de l'anthropologie qui a pour objet d'étude le développement de l'être humain en tentant d'établir un lien entre les interactions sociales, son environnement et son développement.
L'anthropologue est un chercheur qui étudie les sociétés humaines, afin d'en comprendre les caractéristiques et l'évolution. Il s'intéresse pour cela à des communautés, qu'il étudie sous différents angles en fonction des missions qui lui sont confiées.
En bref, alors que l'anthropologie est une science essentiellement concrète, la sociologie est, elle, une science essentiellement abstraite. Cette distinction est proche de celle qui existe entre la biologie et la zoologie, à la réserve près que l'anthropologie ne traite que d'une seule espèce animale.
Les théories sont en sciences sociales des « boîtes à outils » aidant les chercheurs à réfléchir aux dynamiques sociales qu'ils observent. Les théories mobilisent certes des concepts, et influencent les interprétations produites, mais elles ont aussi des implications méthodologiques qu'il ne faut pas minorer.
La question de savoir ce qui en tous lieux aujourd'hui « fait communauté » renvoie donc l'anthropologue à l'étude des situations contemporaines où des individus recréent du commun, sans que l'hypothèse essentialiste soit nécessaire à cette enquête situationnelle et sans qu'une partie du monde soit de ce point de vue ...